IV La composition d’un wagon de seconde classe. – Griffard fait sensation. – Maudits bavards ! Me voici en wagon avec Julie et Griffard, ce dernier toujours invisible. Le wagon est éclairé, et deux coins sont déjà pris. Je fais vis-à-vis à ma bonne, qui a le bras passé dans l’anse de son panier, et une main occupée à caresser le chat, afin de l’engager à rester bien tranquille ; dans le troisième angle il y a un monsieur très gros qui bâille déjà comme une carpe, et dans le quatrième une dame petite et maigre, avec une coiffure presque aussi haute qu’elle, une figure blanchâtre et grognon, et tant de musc que ma bonne et Griffard ont éternué violemment en passant devant elle. Heureusement que ma bonne éternue avec une telle force que le petit reniflement de Griffard s’est perdu dans son