V Mes premières impressions. – L’équipage du père Neptune Voilà la mer ! – Que c’est beau d’être bronzé ! Je n’ai fait qu’un somme jusqu’à Auray, mère, et quand je me suis éveillé, je te cherchais, je t’appelais ; mais tu n’étais plus là. Mon bon oncle Alphonse nous attendait à la gare ; je l’ai bien reconnu, bien qu’il soit un peu grossi, qu’il ait une masse de virgules blanches dans sa grande barbe qui a toujours fait mon envie, et un front immense parce que ses cheveux sont tombés. Il a été très affectueux, il m’a beaucoup demandé de tes nouvelles, et il m’a dit que j’étais très impatiemment attendu à Saint-Pierre. Il a bien ri quand ma bonne, soulevant le mouchoir tendu sur son panier, nous a montré la figure effarée de Griffard : il a promis pour ce dernier place au feu et à la tabl