XVIII Mon herbier. – Un souffleur. – Le serpent. – Nouvelles découvertes. – À Lorient. – Le grand homme. Je t’apporte une charmante coquille. J’en ai tout un collier autour de mon herbier, qui s’enrichit tous les jours de quelque plante marine nouvelle. Cet herbier-là sera très curieux pour mes camarades qui ne connaissent pas la mer, et je m’en occupe avec beaucoup de plaisir. Gaston a découvert, dans un livre intéressant intitulé les Plages de France, le moyen de conserver les herbes marines ; il est très simple : les algues sont tassées en paquet jusqu’au moment où je veux les disposer dans mon herbier. Ce moment venu, je les jette dans l’eau douce, je les agite pour les aider à se décoller elles-mêmes ; puis je place une feuille de papier dans un plat creux, je verse de l’eau pure, j