XIX Le ver tout seul et l’autre. – L’épreuve. – Le cheval marin Délivrés ! Ma chère maman, je ris encore de ce que Berthe vient de nous servir. Berthe répète volontiers ce qu’elle entend. Donc ce matin ma tante Ludovic était inquiète de Louis qu’elle a ramené souffrant de Lorient. Le pauvre garçon a très mauvaise mine. Gaston et moi nous nous sommes dit plusieurs fois : « c’est le vermout. » Je ne sais comment, Berthe a saisi le mot, et dans la conversation, ma tante Ludovic, qui a des idées tout à fait drôles, ayant dit qu’elle craignait que son fils n’eût le ver solitaire, Berthe s’est écriée : « Pauvre Louis ! il en a deux alors. » Comment deux ! Personne ne comprenait. On l’a pressée de s’expliquer, car elle avait un air mystérieux. Enfin elle s’est écriée : « Le ver… tout seu