II Et Pauline Régis ? Quelquefois, en été, vers neuf ou dix heures du soir, si vous allez au bois de Boulogne, du côté de Saint-James, vous verrez une charmante villa dont les murs sont couverts de lierre et dont le jardin est planté de grands et beaux arbres. Si vous jetez un regard indiscret au travers des grilles, vous apercevrez dans ce jardin une jeune femme au front pâle, au sourire mélancolique, mise avec une exquise simplicité. C’est Pauline, Pauline devenue une grande comédienne ; Pauline qui a demandé à l’art ces consolations suprêmes que d’autres vont chercher dans les bras de Dieu. Pauline n’a pas d’amant ; elle ne veut pas de mari. Bien des hommes jeunes, riches, considérés ont recherché sa main. – Je ne veux avoir qu’un maître et qu’une adoration : mon métier. Presque