I Ce drame, commencé dans le sang, dénoué dans le sang, devait avoir l’échafaud pour conclusion. Fanfreluche et Michel s’étaient livrés eux-mêmes à la justice : le premier comme forçat en rupture de ban, le second comme le véritable assassin de Corinne Destremont. M. de Maugeville, parti pour Paris en toute hâte, avait obtenu la grâce du vieux forçat. Mais Michel comparut, avec sa mère et ses frères, devant la cour d’assises de l’Yonne. Tous quatre furent condamnés à mort. Les jurés voulurent signer un recours en grâce en faveur de Michel. Il les supplia de n’en rien faire. – Je me suis repenti, dit-il. Si j’allais au bagne, peut-être redeviendrais-je méchant ! Tous quatre montèrent sur l’échafaud le même jour. Jean et Simon donnèrent quelques marques d’effroi. Seule, la vieille