Gyda
Il a répondu si froidement, que j’en ai sursauté. Pourquoi est-il si méchant tout d’un coup ? Il aurait dû se douter que je refuserai de dormir avec lui. Je le regardais s’affairer pour rallumer le feu.
_ J’vous ai dit d’aller dormir ! À moins que vous ne vouliez que je vous borde.
Là encore, je sursaute. Il a parlé sans même se retourner. Sans la moindre attention pour moi. Je me recule et pars vers le fond de la pièce où se trouve la paillasse. Caché par un mur de bois, je retire mes habits et me couvre des fourrures qui recouvrent le lit. Je n’ose pas dormir, de peur qu’il ne cherche à me rejoindre. Alors, je reste éveillé plusieurs minutes. Peut-être même plusieurs heures. Au bout d’un moment, je me lève sur la pointe des pieds et m’approche du mur de bois. Les branches me permettent de voir à travers, et c’est avec stupeurs que je le vois, allonger à même le sol. Près du feu. Il semble profondément endormi. Ce serait le moment idéal pour me sauver… J’avance doucement dans la noirceur de la nuit. En prenant garde de ne pas faire le moindre bruit… Je le regarde quelques secondes, j’entends sa respiration régulière qui sort de sa bouche. Lentement, je m’avance un peu plus vers la porte…
_ Je peux savoir où vous allez comme ça ?
Je sursaute au son de sa voix. Il a le sommeil léger…
_ Vous m’avez fait peur… Je cherche la cruche, j’avais soif.
_ Ah…
Il se redresse et s’avance vers le coin cuisine. Il regarde dans un bac d’eau, avant de se tourner vers moi…
_ Le bac est vide… Resté ici, je vais vous en chercher.
Il prend un seau et sort par la porte de derrière. Il ne prend même pas la peine d'enfiler quelque chose sur son dos et sort torse-nu ! Il va avoir froid comme ça !!! Quand il revient quelques minutes plus tard, il remplit le bac avant de remplir la cruche et de me servir à boire.
_ Tenez…
_ Merci…
Il reste debout face à moi et me toise de toute sa hauteur. J’aimerais bien savoir à quoi il pense… Mais il ne dit rien. Ne fais rien. Si ce n’est que de m’observer. Une fois ma tasse bue, je la pose et attends. Face à lui, j’ai la sensation d’être toute petite. C’est vraiment un homme imposant…
_ À quoi pensez-vous ?
Je ne sais pas pourquoi je lui demande ça. Mais la question est sortie d’elle-même. Je ne m’en suis rendu compte qu’une fois dit… Il ne me répond pas tout de suite. Mais je peux voir un sourire apparaître sur son visage. Il s’avance un peu vers moi, sans pour autant dire le moindre mot. Tandis qu’il fait un pas en avant, j’en fais deux en arrière. Ce qui fait que je me retrouve vite coincé entre la table et lui…
_ Vous voulez vraiment savoir à quoi je pense.
_ Je… C’est que vous sembliez perdu dans vos pensées...
_ Et ce qui se passe dans ma tête, vous intéresse ?
_ Oui… Non, non… Je…
_ Je vais vous dire ce qui se passe dans ma tête…
Il me dit ça et je suis tout ouïe. Mais le silence persiste et aux lieux de dire ou d’expliqué. Il s’avance encore vers moi et pose ses deux mains à plat sur la table. M’enferment de ses bras puissants…
_ Que faites-vous…
_ Je vous montre.
À peine eut-il terminé sa phrase que ses lèvres se collent aux miennes. M’embrassant à pleine bouche. Je tente de me dégager de ses bras. Mais ses mains saisissent les miennes et les immobilisent derrière mon dos. Cette position me plaque davantage contre lui et cela ne semble pas lui déplaire… Je tourne la tête et ça ne l’arrête pas pour autant. Ses lèvres brûlent la peau de mon cou. Sa langue glisse sur celle-ci et remonte jusqu’à lobe de mon oreille…
_ Si vous saviez ce qui se passe dans ma tête, quand je vous vois… Vous seriez aussi rouge que le sang qui circule dans votre délicieux corps…
_ Narvi… S’il vous plaît!!
_ J’ai tellement envie de vous… Que j’en ressens beaucoup de difficulté à me contrôler.
_ Arrêter!!…
_ J’ai envie de vous posséder. De vous f***********r jusqu’à ce que vous me criiez grâce. De vous faire mienne en goûtant votre langue, votre chaire et votre lieu saint… De vous goûter toute entière en vous léchant, jusqu’à vous faire perdre la tête.
Alors qu’il me sort ses mots qui devraient être interdits de dire. Je sens mon corps devenir si chaud que je me demande comment mon corps peut-il atteindre une telle intensité de source de chaleur… Je me mords discrètement la lèvre. Et tente encore une fois de me dégager de lui…
_ S’il vous plaît… Laissez-moi.
_ C’est vous qui avez demandé à connaître le font de mes pensées.
_ Je ne pensais pas que vous étiez si… Si obsédé !!
_ Pardonnez-moi, mais je ne suis qu’un homme. Et avoir une belle femme à portée de main me donne des envies très coquines…
_ Et bien, je ne veux pas les connaître ! Je ne suis pas une de vos putains !!
_ Non, vous êtes celle qui partagera ma vie. Très bientôt, ce corps m’appartiendra. Dit-il en embrassant mon cou. Descendant doucement vers mon torse, puis vers ma poitrine.
Mon cœur bat anormalement, vite. Ma respiration est digne d’une course folle et quand sa bouche emprisonne l’un de mes seins. Je ne peux empêcher le frisson qui parcourt tout mon corps.
_ Narvi…
Alors que je cherche à me dégager, je sens ses dents tirées doucement sur mon téton et je ne peux empêcher un cri sortir de ma bouche… Pourquoi je ressens ce genre de chose ? Je cherche les mots pour le repoussé, je sens sa main tirée sur le tissu qui couvre ma poitrine, dénudant celle-ci.
_ Je… J’vous en pris… Arrêtez…
_ Je vous avez demandé de ne pas fuir… De rester sage.
_ Je n’allais pas fuir…
_ Ce n’est pas très joli de mentir. Dit-il en embrassant ma poitrine.
Sa bouche recouvre mon sein et je suis sûr qu’il doit entendre les battements frénétiques de mon cœur… Plus je tente de le repousser, plus il s’accroche… Me poussant à reculer. Je me retrouve plaqué contre le mur.
_ Vous m’aviez promis!!
_ Mais vous aussi… Et vous avez rompu votre promesse en tentant de sortir d’ici.
_ Je…
Je n’en dis pas plus, l’une de ses mains pétries mon sein don le pouce caresse mon téton durci. Ma tête part en arrière alors que sa bouche lèche mon autre sein. Je dois lui résister… Je dois le repousser… Mais c’est si bon…
_ Je devrais vous punir. Vous prendre ici même.
_ Je n’ai rien fait.
_ Vous persistez à mentir. Admettez-le, vous auriez fui, si je ne vous avez pas surprise.
_ La seule chose que je regrette, c’est que vous vous soyez réveillé avant que je n’atteigne la porte.
_ Je devrais peut-être vous donner une petite leçon.
_ Et vous comptez faire quoi !! Me mettre une fessée.
_ Mmm, bonne idée.
_ Vous n’oseriez pas !
_ Vous croyez.
Il commence à m’attraper par la main et à me tirer sur lui. Je ne me laisse pas faire et tire sur ma main pour me libérer, alors que je le vois s’asseoir sur la chaise.
_ Lâchez-moi !! Non !!
Il ne m’écoute pas et c’est avec horreur qu’il me place sur ses cuisses et me dénude les fesses.
_ Non !!!! Dis-je en plaçant mes mains devant celle-ci.
Il les retire et les bloque sous moi. Je gesticule dans tous les sens et je sens sa grande main ce posé dans le creux de mon dos. Le froid caressant ma peau nue.
_ Narvi… Ahhh !!!
Sa main claque sur ma fesse et j’en pousse un cri de surprise. Il l’a fait ! Il a haussé!! Puis, il la claque une deuxième fois. Là encore, je pousse un cri. Mais je ressens également une chaleur naître au creux de mon ventre. Il en claque une troisième et le crie que je pousse me surprend. Je n’en ressens pas vraiment une douleur et j’en rougis. La quatrième fessée et suivie d’une caresse, comme pour atténuer la douleur… Je ne me débats même plus, attendant la suivante. Mais surtout choqué de constaté que cela ne me déplaît pas autant que ça. Sa main est toujours posée sur ma fesse et je n’ose plus bouger. Il la glisse et masse l’endroit qu’il a frappé.
_ Qui aurait cru, que vous aimeriez ça. Me souffle-t-il au creux de l’oreille.
_ … C’est faux… Et je…
Je n’ai pas le temps d’en dire davantage, qui me claque à nouveau, avant de me caresser encore. Le cri que je pousse n’en est pas un… C’est un autre cri. Un cri… De plaisir. Par tous les Dieux, il a raison!! J’aime la sensation qui parcourt mon corps. Et je devrais avoir honte de le laisser faire. Je n’ose plus bouger… Je sens sa main glissée plus bas et je tente de me sauver de sa prise. Il maintient fermement sa main dans mon dos alors que son autre main glisse encore plus bas, jusqu’à atteindre mon intimité qu’il frôle du bout des doigts… Je tente de lui demander de me lâcher. Mais les mots bloquent dans ma gorge. Alors que je sens ses doigts caresser mon intimité…
_ Mmm… Vous êtes trempé.
_ Je…
Je ne comprends pas vraiment ce qu’il vient de me dire et je ne cherche pas à comprendre. Car la suite me surprend encore plus. Je sens l’un de ses doigts s’enfoncer en moi.
_ Que faites-vous… Non !!!
_ Je regarde à quel point vous êtes excité…
_ Je ne suis pas…
Je me mords d’un coup la lèvre alors qu’il enfonce deux doigts. Il les bouge en moi et je ne sais plus quoi faire…
Narvi
Je devrais arrêter… Ou je risque de le regretter… Mais alors que mes doigts s’agitent en elle, je remarque qu’elle ne bouge plus… Tandis que je commence à sortir mes doigts, je vois son postérieur ce dressé un peu vers moi. Je la redresse et la place face à moi. Si elle me repousse, je ne tenterai rien d’autre… Debout face à moi, elle me regarde… Elle est toute rouge et j’aime la voir ainsi. Je tire sur le bout de tissu qui couvre son corps, dénouant la cordelette qui le retient. Celui-ci glissant le long de son corps. La dénudant totalement… Elle ne réagit pas et me regarde avec de grands yeux. Je la pousse et elle cogne contre la table. La soulevant, je l’assois dessus et la pousse encore afin qu’elle s'y allonge.
_ Narvi… Je…
Je pose un doigt sur ses lèvres et lui écarte les jambes. Elle me regarde toujours, mais ne semble pas vouloir que j’arrête… Elle semble étonner de me voir m’agenouiller devant elle.
_ Qu’est-ce que vous… Ah…
Je ne la laisse pas finir et fait ce que je meurs d’envie depuis tout à l’heure. Englobant son bouton rose. Le suçant. La léchant… Je l’entends gémir et peu la voir se pencher en arrière. Je continue de la goûter et enfonce mes doigts en elle. Faisant des allers-retours en elle, ma langue continue de torturer cette zone sensible. Je l’entends à nouveau gémir et ce petit bruit me rend fou…
_ Narvi… Par Odin, que me faites-vous…
Je ne réponds pas et accélère mes gestes en elle, que ce soit avec mes doigts, ma langue ou ma bouche. Elle est si mouillée… Sa main s’accroche dans mes cheveux et je ne peux m’empêcher de sourire.
_ Narvi… Je…
Sa main se serre et j’en ai mal aux cheveux…
_ J’arrive plus à respirer… Narvi…. Arrêté… Oh… Oui…
Je ne m’arrête pas et aspire son bouton rose, accélèrent mes va-et-viens avec mes doigts. Et c’est avec plaisir que je l’entends jouir, sentant son corps ce tendre face à moi… p****n que c’est bon… Je me redresse et la regarde. Elle est encore dans les nuages et sa respiration cherche à retrouver un rythme normal. Ses yeux clignent à plusieurs reprisent et finissent par se poser sûr moi… Elle se redresse et fixe le tissu au sol. Je m'en empare et le lui remet moi-même. Recouvrant lentement son corps…
_ Ne cherche plus à fuir. Car maintenant, tu sais ce que tu perdras. Dis-je en nouant la petite ficelle qui retient le tissu.
Puis, je lui tourne le dos et m’éloigne d’elle. Il faut que je prenne mes distance. Je b***e tellement que je vais finir par exploser dans mon pantalon. J’en ai les couilles douloureuses et je sais que si je reste près d’elle, je vais lui f***********r comme un sauvage. Une fois, dehors, j’inspire une grande bouchée d’air et ferme les yeux. À l’abri des regards, je me caresse la queue et me libère de ce poids qui me pèse. Je pense à elle, à ses formes, à sa peau si douce. À son goût. Je pense à elle, jusqu’à sentir ma semence couler le long de ma main… p****n, je ne vais pas tenir longtemps...