II L’interrogatoire Au Nouveau-Palace, le cadavre de Baratof avait été enlevé pour l’autopsie à l’Institut médicolégal, quand Gérard arriva avec Nantas. Celui-ci donna à voix basse quelques ordres à deux de ses agents, puis, dans le salon de Baratof, il prit à part, un moment, le juge d’instruction. Après quoi il s’installa dans un coin. – Veuillez vous asseoir, monsieur, dit à Gérard M. Lissenay avec la plus grande politesse. Vous étiez un ami de M. Baratof, n’est-ce pas ? – Un ami, non. Nous avons eu des relations d’affaires. – Il avait beaucoup d’affaires en Pologne… En Pologne d’où vous venez, n’est-ce pas ? – Oui. – Vous appelez-vous réellement M. Gérard ? Est-ce seulement un prénom ou votre nom de famille ? Gérard eut une imperceptible hésitation : – C’est mon nom de famill