Quatrième partie I L’inspecteur Nantas – Ce Baratof, disait M. Lissenay, juge d’instruction, à son secrétaire, à l’instant où ils arrivaient tous deux au Nouveau-Palace, peu après huit heures du matin, ce Baratof, d’après les renseignements que viennent de me fournir les dossiers de la préfecture et de la Sûreté générale, était un personnage assez louche. Très riche, comment l’était-il devenu ? Voyageant sans cesse, pour des raisons mal définies, de pays en pays, surveillé en Pologne et en Autriche par la police, son existence présente des côtés bizarres qui peuvent expliquer l’assassinat. Ce don de cinq millions aux laboratoires, qui a attiré l’attention du public, devait avoir pour lui un intérêt caché. L’assassin est sans doute un ancien complice. – Ou peut-être une victime qui se se