XVICafé Racine Il est tombé notre dernier refuge, De Massénot le vieil estaminet !… Qui chante ainsi à cette heure ? Le dernier béret sur la nuque du quartier Latin, troublant les échos du Luxembourg, sur l’air de T’en souviens-tu ? Ah ! Massénot ! Y penses-tu, pauvre ami ? On m’a montré, jadis, un endroit qui avait porté ce nom : fenêtres à contrevent d’un vert olive, porte vitrée, étroite et haute, d’auberge de province, salle nue, aux murs jaunes, où l’on voyait, à la table du fond, l’estompe des têtes chevelues qui s’y étaient appuyées, pendant des années, en fumant des pipes de sultans. Et quelle vénération les cadets, qui n’étaient plus jeunes, gardaient pour cette ombre des aînés ! Quant aux garçons vieille école d’estaminet, j’en ai connu un qui essuyait des larmes, du revers