True feelings, No love part 1

481 Words
On ne sait jamais trop par où commencer quand on raconte une histoire, commencer par le début ou la fin c'est tout un dilemme surtout quand on raconte l'histoire plusieurs fois et qu'on bute à chaque fois sur la fin. Mais bon recommençons encore et toujours par le commencement. C'était en 6e il y'a de cela à peu près 8 ans, une époque de jeunesse marquée par la naïveté, mais aussi par beaucoup de timidité parce que je ne parlais pas beaucoup. Je venais d'avoir mon cfee et tout ce que je connaissais du monde, c'était le chemin allant de l'école vers chez moi. Mais tout d'un coup j'étais nouveau dans une école où je ne connaissais personne, au début j'y allais avec mes frères parce que je ne connaissais pas le chemin. Je ne parlais quasiment pas et je n'osais pas me mélanger, je collais juste un gars qui était en Cm2 b et qui habitait à côté. Mais, après je me suis éloigné de lui. Je m'asseyais derrière et peu à peu j'ai commencé à m’acclimater avec les garçons de la classe et pour les filles au-delà de ma timidité elles ne m'intéressaient tout simplement pas, donc je ne leur parlais pas et en plus elles étaient assises devant. J'ai toujours été très silencieux et observateur donc je n'avais pas manqué de voir la fille assise à la 1ere rangée 1ere table avec la coiffure afro. Elle n'était pas très bruyante ni très calme non plus, elle avait une très grande joie de vie, mais comme avec toutes les autres on ne se parlait quasiment pas. Mais, un jour je me chamaillais avec mon meilleur ami, celui dont je t'ai raconté l'histoire en premier. Je reculais, je reculais et d'un coup, je lui ai marché sur le pied sans le faire exprès et elle a commencé à pleurer. Ça m'avait étonné parce que je ne pensais pas que quelqu'un puisse être aussi sensible. Sur l'instant j'ai pris peur, en plus les filles avaient appelé les surveillants vu qu'elles étaient de vraies chipies, j'ai essayé de voir comment elle allait puis je me suis excusé. Le surveillant est venu avec beaucoup de hargne en demandant ce qui c'était passé, je lui ai répondu que j'avais marché sur le pied de la fille sans le faire exprès. Il n'a pas bronché et il a commencé à voir comment elle allait. Ce n'était rien de grave particulièrement, elles étaient juste d'un semblant trop fragile. Je me suis excusé mille fois et en rentrant aussi je me suis réexcusé une fois de plus et mon ami Tristan aussi. Après cela il ne s'est pas passé grand-chose je dirai, on 'e s'est pas trop reparlé à part parfois des salutations occasionnelles sinon je ne faisais pas trop attention à elle. Elle était juste la première de la classe assise devant avec une coiffure afro.
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