True feelings, No love part 2

496 Words
Puis c'était la 5e, l'année où tu es heureux de retrouver tes potes après de si longues vacances, l'année où quasiment tout s'est passé. Au début un peu comme d'habitude je calculais seulement les garçons, on était heureux de se revoir et on passait quasiment le clair de notre temps ensemble. Il y avait de nouveaux élèves, de nouvelles filles dont la meilleure amie en ce moment, mais je ne parlais pas aux gens que je ne connaissais pas, question d'habitude et d'attitude surtout. Après elle s'asseyait devant avec moi et très rapidement on est devenu très amis. Pour ce qui est de la fille, d'ailleurs je t'ai toujours pas donné son nom, je te le dirai à la fin de l'histoire ?. Pour ce qui est de la fille au début, c'était un peu comme d'habitude, salutations et regards insoucieux jusqu'au jour où pendant une récréation elle m'a adressé la parole d'une manière inhabituellement taquine. C'était la première fois que j'avais un téléphone touche et à l'époque, ce n'était pas fréquent d'avoir un téléphone en 5e. Elle le l'a emprunté et je lui ai demandé ce qu'elle voulait en faire avec méfiance. Elle m'a demandé de juste lui prêter, je lui ai encore demandé ce qu'elle voulait en faire et là elle m'a dit de laisser tomber alors. Puisque j'étais étonné par le fait qu'elle abandonne aussi vite je lui ai donné le téléphone. Elle l'a examiné pendant quelques minutes puis elle me l'a remis. Je pense que c'est à partir de cet instant qu'on a commencé à se parler régulièrement, je la taquinais très souvent et elle aussi, du coup on était devenu très amis en l'espace de quelque temps. On était devenus tellement proches qu'un ancien ami à moi qui était amoureux d'elle m'a fait une crise de jalousie en me disant que ces temps ci j'étais un peu trop proche d'elle. Bizarrement ça m'a plus fait sourire qu'autre chose parce que je ne me rendais pas compte en fait qu'on devenait trop proches l'un de l'autre et la jeunesse fait que tu prends tout comme ça vient, il n'y a ni peur ni dangers à éviter. Le plus petit détail, les plus brefs instants paraissent magiques comme la fois où on était assis en classe entendant la sonnette pour sortir. J'étais assis à côté d'elle et pour tuer le temps, je m'amusais en fabriquant un petit avion en papier. Mon œuvre finie j'en ai pris un petit bout qui débordait avec lequel j'ai fait un mini avion en papier, puis je lui ai offert les deux. À la sortie elle a posé le petit avion sur ma tête. J'étais content comme si elle me l'avait offert. Bizarrement j'étais heureux, j'avais le cœur léger en rentrant chez moi, j'ai même très bien conservé l'avion. Après cela je pense tout a continué dans le bon sens, dans cette fosse profonde, je m'engouffrais de plus en plus mené par les aléas de la première fois.
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD