Au secours de sa mère.

1016 Words
ÉPISODE 12 PATRICIA TOGNISSE Diane va à l’intérieur de la maison et ressort ensuite avec un marteau dans la main en courant dans la direction de la maison de l’oncle Djangban. Laurencia se met à sa poursuite pour la rattraper et lui arracher le marteau de ses mains : - Hey arrête-moi ça Diane. Mais qu’est-ce que tu fais comme ça ? Moi je ne les ai pas suivies. Au contraire, je me tiens debout dans la cour pour les regarder s’en aller. Il faut vraiment que ma grande sœur règle les comptes de ce mauvais homme avec lui. Il en fait trop. Nous sommes trop restées silencieuses sans réagir. Il faudra à partir de maintenant lui faire comprendre que nous n’avons pas du tout peur de lui ni de son fils non plus. HORANDIA TOGNISSE Le vieux Djangban et son fou de fils pensent qu’ils vont pouvoir me faire peur avec cette manière qu’ils ont à m’intimider. Je suis restée zen, armée de courage pour voir jusqu’où ils vont en venir avec moi avec cette histoire de noire de palme. Le jeune homme qui m’a accompagné les regarde s’agiter et dire ce qui leur passe par la tête sans s’inviter dans le débat. Quand son fou de fils finit par faire tout son bruit et qu’il a vu qu’on n’avait pas pris peur, il se calme. Lui et son père, l’oncle Djangban nous regardent étrangement. Alain, le jeune homme qui fait chemin avec moi prend maintenant la parole et dit à l’endroit du vieux Djangban sans peur : - Mais vieux Djangban ! Ah ah ! Je ne comprends rien à toutes ces scènes qui viennent tout juste de se dérouler ici dans votre cours, lui faire comprendre le jeune homme à sa prise de parole. Ce que je ne comprends pas, est-ce que tu ne nous connaissais pas ? Selon moi mon avis, je crois que dans cette affaire, qu’il n’est point question de qui a planté l’arbre ni de qui a nourrir l’arbre pour qu’il arrive à cette étape de maturation ! La terre étant un bien collectif, elle devrait être partagée par tous les membres de la famille ! Qu’il s’agisse de la répartition des terrains en eux-mêmes ou des fruits que ces terrains portent. Autre chose, je voudrais que vous compreniez que tout ce qui se trouve sur la portion de terre de X est une propriété qui appartient à Y. je te demande pour l'amour ’u ciel de laisser cette femme tranquille. Je te le demande. - Je suis vraiment dépassé par la méchanceté de cet homme Alain, dis-je à la suite des propos d’Alain. - Eeeeh Alain ! Assez ! Je te défends de me parler de la sorte. Je n’ai aucune leçon de moral à recevoir de ta part, répond le vieux Djangban avec énergie en menaçant du doigt Alain. Ce que je m’en vais te demander à toi, qui t’a invité à venir jouer le rôle d’arbitre dans une affaire qui concerne la famille TOGNISSE ? Qui t’a donné cette autorisation ? Puisqu’à ce que je sache, tu, tu ne fais pas partie de la famille TOGNISSE ! Alors qui t’a appelé de venir trancher une histoire d’une famille à laquelle tu n’appartiens pas et avec laquelle tu n’as aucun lien de sang ? Qui t’a fait appel ici ? Hein ? - J’essaie juste de te faire comprendre que… - Tu n’as rien à essayer de me faire comprendre ici dans ma maison jeune homme. Dès à présent, il faut que je te fasse comprendre que nous sommes capables de régler nos affaires nous-mêmes, réplique avec nervosité le vieux Djangban en coupant ma parole à Alain. Moi je me suis juste tenue à l’écart avec mes régimes de noires de palme sur la tête en train de les regarder en silence. C’est maintenant au tour de Médard, le fils de l’oncle Djangban de prendre la parole pour appuyer les propos de son père. Il tient toujours dans sa main la bouteille qu’il avait prise il y a un moment pour me menacer avec. Il le tend vers Alain et lui dire avec une voix de drogué : - Ecoute hein papa, dit Médard en écarquillant ses yeux. Comme il veut s’ingérer dans les affaires d’autrui, des affaires qui ne le concernent pas, alors, je vais lui montrer qui je suis. Je vais lui prouver le fils de qui je suis. Je vais lui montrer que je ne suis pas quelqu’un avec qui on blague. Tu es malade ? C’est Dieu qui va punir tes parents, laisse entendre Médard puis il tape la bouteille contre le sol pour la briser. Médard fonce ensuite sur Alain. Ce dernier pour sauver sa tête, il fuit cette fois-ci et Médard se met à le poursuivre. Pendant ce temps, je profite pour m’en fuir. Mais le vieux Djangban me retient. Il tient par derrière le panier dans lequel j’ai stocké les noires de palme, essayant de me les arracher de la tête. Il était décidé à me déposséder de ces noires de palme. - Je ne vais pas te laisser partir hein ! - Laisse-moi partir, dis-je en tirant le panier de mon côté. - Où veux-tu aller ? - Arrête de me tirer le panier sur la tête. Arrête de faire ça Djangban. - Reviens ici ? Je ne te laisserai aller nulle part. Ces noires de palme sont à moi et à personne d’autres. Je me dois de te les arracher. - Reviens ici non ! Où est-ce que tu t’en vas ? Il fallait attendre et je vais te faire voir ton propre sang, crie de loin Médard. - Laisse-moi partir ooo. - Ou veux-tu aller je te demande. Nous étions là en train de discuter le panier de noire de palme lorsque je sens des bruits de pas venir dans notre direction. Je regarde devant moi et je vois Laurencia en train de courir pour venir vers moi avec un objet dans la main. Pendant ce temps, je continue de lutter le panier avec le vieux Djangban…
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