Sans effets…

1040 Words
ÉPISODE 10 LE VIEUX DJANGBAN Il prend une position de combat puis sans perdre du temps, il lui lance avec un regard de colère : - Eeeh Toi femme ! Où est-ce que tu t’en vas comme ça ? Hein ? On dit quoi ? Questionne Médard en écarquillant les yeux sur Horandia. Horandia et le jeune homme regardent ensemble Médard sans rien dire. Ils étaient pris par surprise. Du coup, ils ne savaient pas comment réagir. Horandia fixe Médard qui a déjà tous ses nerfs qui sont devenus visibles. Il les fixe et finit par leur crier dessus en leur disant : - Palais ! On dit quoi ? - Euh… Toi, dis-je pour intervenir à présent dans la discussion et donner de la force aux propos de mon fils. Tu ne sais pas qui est ton père ? Dis-je en indexant Horandia, tout en la fixant dans les yeux. Je suis sûr que tu connais ton père. Est-ce que j’ai l’air de cet homme qui t’a mis au monde ? Hein ? Et pendant que nous y sommes, où vas-tu avec ce, ce panier chargé de noires de palme sur la tête ? Demandé-je à Horandia qui me fixe droit dans les yeux, mais sans rien me répondre en retour. Où vas-tu avec toutes ces noires de palme venant d’un champ qui, qui appartient à toute la famille en générale, femme ? Demandé-je une nouvelle fois en fixant le panier rempli de noires de palme qu’elle tient sur sa tête. - Hey ! Je te demande pardon vieux Djangban ! Ça veut dire quoi notre champ en général ? Se permet encore de me demander Horandia en ayant le toupet de me fixer dans les yeux. C’est dans notre propre champ que j’ai été cueillir ses noires de palme, explique Horandia en touchant du doigt le panier pour me montrer les noires de palme. Vieux Djangban ! S’étonne cette dernière par l’expression de son visage. - Maintenant, je, je suis un idiot et je ne sais pas de quoi tu parles, expliqué-je à Horandia en touchant mon crane avec mon index. Je suis un idiot et je ne sais pas de quoi je parle n’est-ce pas ? C’est ce que tu es en train de me faire comprendre c’est bien cela Horandia ? Elle me regarde toute confuse. Le jeune homme qui la suit également me regarde et pose ses mains au niveau de sa hanche pour bien suivre la scène. Lui je ne vais pas me faire de soucis à cause de lui. Il est temps de passer désormais à l’action. Je la laisse entendre donc : - Maintenant je sais ce que je vais faire. Du coup, vous pensez que toutes ces terres-là sont là comme ça sans aucun contrôle ? Si vous ne le savez pas, moi je ne serai pas épuisé de vous raconter l’histoire. Pour la petite histoire, je veux te faire comprendre que les gens ont pris soins de ces terres au moment où vous gaspilliez votre temps en ville en jouant au petit blanc, afin qu’elles deviennent ce qu’elles sont aujourd’hui. Nous, nous étions ici en train de prendre soin d’elles. Et voilà que vous, vous êtes subitement de retour de la ville et puis vous agissez comme des propriétaires légaux pour nous la confisquer. Comment cela peut s’expliquer ? Tu ne vas pas rentrer à la maison avec ces noires de palme-là sur ta tête hein ! Pendant que je parle, je vois Médard qui est toujours sur la défensive pour passer à l’attaque quand ce sera prêt. Je viens de lancer le mot d’ordre et je pense vraiment qu’il sait déjà à présent ce qu’il doit faire sans perdre de temps. Horandia réagit pour aller contre ce que je viens de dire en ces termes : - Vieux Djangban, dit-elle en me désignant du doigt. Je veux juste te faire comprendre que je n’ai pas de la force pour répondre à cette trouble que tu me cherches. Je n’ai pas du tout la tête à cela. J’ai des choses plus importantes que ça à faire. Du coup, ne me provoque pas. - Aaaaaah, lance Médard au même moment que Horandia a fini de parler et commence par s’en aller. Femme tu n’es pas prête hein, dit Médard en formant des coups de poings qu’il dirige vers Horandia qui, visiblement a pris peur en voyant ses yeux grandement ouvert sur elle. Ça commence par marcher dis donc, pensé-je au fond de moi. - Tu veux te battre avec moi c’est bien cela ? Ecoute-moi bien hein ! Tu es en train de te lancer dans une grande querelle comme ça hein ! Mon père te parle depuis tout ce temps et tu es là en train de lui tenir la tête. Il y a quoi qui ne va pas avec toi ? Maintenant exécute son ordre, dit Médard à l’endroit de Horandia qui semble toute étonnée en effrayée ! - Ah bon ? C’est donc ce que nous allons voir. Montre-moi de quoi tu es capable. - Ah ! Moi ? Tu veux m’affronter ? Dis Médard en prenant ses appuis. - Je parle bien sûr de toi. Gringalet comme ça. Si tu ne te dégages pas de mon chemin avant que je ne le fasse moi-même en personne, tu ne vas pas du tout apprécier le tableau que je vais te présenter d’un moment à l’autre, répond Horandia avec audace en fixant mon fils dans les yeux. - Eh palais ! Le combat veut commencer. Si ça commence ne m’arrêter pas hein, dit Médard puis il détale ensuite en allant chercher une bouteille qui se promenait de l’autre côté de la cour, dans les feuillages des arbustes de canne à sucre. Ça c’est la femme-là ça. La femme du vieux Romaric. N’est-ce pas ? C’est elle qui veut me tenir tête et veut m’affronter pour se battre avec moi. Ne me retenez pas hein. Comme c’est ce qu’elle veut voir, je vais donc lui montrer de quoi je suis vraiment capable. Elle verra vraiment de quel parfum moi Médard je m’embaume. Hein ? Elle a quoi ? Je vais tuer quelqu’un ici. Il y a quoi ? Hein ?...
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