Les regrets de Médard.

1040 Words
ÉPISODE 14 LAURENCIA TOGNISSE - Des bêtises seulement. Ils me trouveront toujours sur leurs chemins à chaque fois qu’ils vont se perdre pour venir nous chercher de querelle. Nous ramassons nos noires de palmes puis nous rentrons à la maison sans aucun problème. LE LENDEMAIN MÉDARD Si seulement j’avais su que c’est de cette façon que cette affaire allait finir, je n’aurais pas dû soutenu mon père. Voyez comment cette fille m’a battu comme du n’importe quoi hier. Peu s’en fallait et cette dernière allai m’ôter la vie. Si je n’avais pas été vraiment dynamique hier, je crois bien que je ne serai plus assis ici en train de tirer cette cigarette-là. Ce qui me paraît étrange, c’est que mon père m’a abandonné alors que toute l’idée de combattre ces gens venait de lui. Mais face à cette fille, il n’a pas cherché à s’associer à moi pour lui donner une bonne leçon. Voilà maintenant ce à quoi je ressemble avec des bandages partout sur le corps. Je me croyais si fort, jusqu’à ce que ce soit une fille qui me batte. C’est bizarre. Vraiment, c’est comme si la fille là n’est pas un être humain hein. Je me suis réveillé ce matin avec tellement de douleur dans le corps. Ah ! Vraiment, je suis très déçu de mon père. Il a bien planifié les choses, mais en fin de compte, il n’y a que moi seul qui subis les pots cassés. Je pense que la prochaine fois, qu’il ne va pas oser encore me faire appel pour ce genre de chose. Le-voilà là-bas, ignorant mes douleurs. J’aurai dû refuser cette offre-là. J’étais là assis sous notre véranda en train de me démerder avec mes blessures et mes douleurs quand j’entends la voix de mon frère aîné à l’endroit de notre père : - Papa, salut à toi hein ! - Salut fiston, répond en retour mon père qui est en train de faire le ménage dans la cour. - Alors Médard, dit mon grand frère. Voulais-tu te livrer aussi facilement à la mort ? - Hey pardon grand frère. - Tu racontes quoi même ? Voulais-tu te livrer à la maison ? C’est tout ce que je ne fais que te demander hein. - Ecoute grand frère ! Ne m’insulte pas, lui dis-je en colère. Grand frère je suis confus, lui dis-je avec ma cigarette à la bouche. Grand frère je ne sais pas ce qui m’est arrivé. Regarde ! Dis-je en lui montrant ma tête. Regarde ma tête. Regarde ce que la fille-là m’a fait frère ! - Mais que s’est-il passé ici ? Qu’est-ce qu’il y a pour que tu te retrouves dans ce piteux état mon jeune frère ? - Regarde ce que cette fille… Hey, laissé-je entendre avec un ton pleurnicheur. Regarde ce que cette fille impolie a osé me faire. Elle a pris un gros marteau et a cogné ça contre ma tête. Ah ! Ecoute grand frère ! Je ne vais pas accepter ceci. Je ne vais pas laisser passer cette situation sans prendre ma revanche. Je vais vraiment me venger d’elle grand frère. - Hey ! Médard ! Tu devrais vraiment avoir honte de toi. - Heiiiin ? - À vrai dire oui ! Tu sais pourquoi ? Numéro un, tu es censée d’abord changé ton prénom ou pseudo là, mon cher frère Médard. Change-le pour avoir un autre nom plus cool en fait. Ce nom que tu te portes-là ne te convient vraiment pas, mon frère. C’est moi qui te le dis, explique mon grand frère avec sa main sur le cœur. Oui c’est moi qui te le dis, poursuit-il. Numéro deux, tu as perdu tes sens, sur ton tous les plans, pour avoir fait ce que tu viens de faire. Que Dieu te pardonne. Laurencia, cette fille que trois hommes n’avaient pas réussi à battre ensemble, toi tu as sauté sur elle, sans arme sur toi pour te défendre. Alors, voilà la raison pour laquelle je te dis que tu es complètement fou. C’est, c’est en fait cela. Tu as tout faux. N’est-ce pas ? - Rhooor !! Arrête de me parler de la sorte. - Bien ! Numéro trois, parce que je n’ai pas encore fini. Numéro trois, tu as ouvert ta sale bouche pour me dire que Laurencia, une femme ordinaire t’a battu jusqu’à te blesser au niveau de la tête. Mon cher frère, en tout cas, je veux simplement que tu saches que tu as complètement perdu la tête. Tu es fou ! - Ah ! Tu m’as trop insulté comme ça. C’est parce que je te donne une place d’aîné depuis tout à l’heure que tu es arrivé ou bien quoi ? Tu sais quoi ? - Et qu’est-ce que je devrais savoir ? - J’attendais en fait que tu viennes au point numéro quatre dans ton hymne nationale et je vais te faire savoir qui je suis, fais-je comprendre à mon frère aîné avec le visage en colère. LE VIEUX DJANGBAN Ce qui s’était passé hier dans cette maison n’était vraiment une petite affaire. Cette fille est tellement forte en combat qu’on aurait dit qu’il a fait les écoles de Kung Fu. Elle a battu aussi facilement Médard sans que ce dernier ne puisse véritablement faire quelque chose pour prendre sa propre défense. Moi qui comptais sur lui pour me défendre. Laurencia l’a carrément battu jusqu’à lui donner du sable à manger. Elle ne l’a pas laissé sans blessure bien évidemment. Elle lui a laissé des séquelles sur la tête et si Médard n’avait pas réussi à s’enfuir, je me demande bien ce qu’elle allait faire de lui à la fin. Cette fille est vraiment sauvage. Moi je n’avais pas attendu pour voir la suite hein. Elle risque de s’en prendre à moi et je n’ai aucune chance de sortir vivant. Si elle a réussir à faire tomber mon fils qui est encore en forme, qu’en serait-il de moi qui suis plus vieux que lui ? J’ai laissé Médard là pour m’enfuir pour sauver ma tête. C’est après leur départ en effet que j’ai su pour les blessures de mon fils à la tête. Son crâne a gouté au coup marteau de cette fille sauvage…
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