VII– C’est moi, Sophie… – répondit madame Metzer. – Ouvrez… – Je m’en y vas toujours courant… Et un pas lourd foula le sable de l’allée. – Vous entendez qu’on vient… – reprit tout bas la jeune femme en s’adressant à l’officier. – Cette fille ne doit pas vous voir… Laissez-moi… Disons-nous adieu… et, par pitié, ne revenez jamais… – Et je ne vous aurais retrouvée que pour vous perdre !!! – fit Georges impétueusement. – Allons donc !!! – Vous me mépriseriez si j’obéissais… – Il faut que je vous parle… – Il faut que vous m’accordiez un entretien, ne fût-il que de cinq minutes… Vous êtes sûre de moi… Vous ne doutez pas plus de mon respect que de mon amour… Vous n’avez rien à redouter d’une entrevue nocturne… – Écoutez-moi donc cette nuit même… – C’est impossible… – balbutia madame Metzer.