ÉPISODE 04
MEULEINE
C'est l'heure de sortie du boulot mais depuis, monsieur VANKPON n'est toujours pas sorti de son bureau. D'habitude, il ne tarde pas autant ! Aujourd'hui c'est vendredi en plus, donc nous sommes en début de week-end et il devrait être déjà parti plus tôt que les autres jours. Tous les autres employés sont déjà rentrés sauf moi qui suis obligée d'attendre à cause du poste que j'occupe. En tant que secrétaire particulière, je dois attendre le départ de mon patron avant de rentrer chez moi. Aujourd'hui est vendredi soir et je pense bien passer chez mon chéri et passer du temps avec lui avant de le quitter. Je ne l'ai pas tenu informé parce que je compte bien le surprendre. Je fais souvent ça pour voir si je vais l'attraper avec une autre fille mais jusque-là, je ne trouve rien à lui reprocher. Je fais ça par simple mesure de précaution pour éviter d'être assise sur des ufs pourris car, prévenir vaut mieux que guérir. Ce n'est pas que je ne lui fais pas confiance, mais je le fais pour protéger mes intérêts, car malgré tout ce que tu fais pour un homme, il ne sera jamais satisfait totalement. C'est un don naturel en fait pour ne pas dire héréditaire depuis la nuit des temps.
Les hommes sont ce qu'ils sont. Du moment où le chien n'a toujours pas changé sa façon de s'asseoir, ils ne changeront pas non plus. On ne peut quaccepter la face qu'ils nous montrent tout en étant très vigilante pour ne pas avoir des souvenirs amers, je veux dire des regrets impansables pouvant déclencher un accident cardio-vasculaire, parce le cur pardonne toujours oui, mais le cerveau, lui, il n'oublie jamais, car il est une mémoire divinement conçue pour stocker certaines données qui ne sauraient être oubliées ou formatées contrairement aux mémoires artificielles de stockage de données. Ceci étant, je préfère jouer au gendarme par moment.
Il est seize heures dépassées le quart d'heure et mes plans sont en train de tomber à l'eau. Je le sens ! Du coup, on dirait que je suis en train de rater quelque chose de croustillantes à l'instant même. Qu'est-ce que ça peut bien être God ?
Je me demande bien à quel jeu monsieur VANKPON mon patron veut jouer avec moi. Pour ceux qui sont dans le monde professionnel, c'est-à-dire ceux qui travaillent pour me faire comprendre en français terre à terre, avez-vous déjà vécu de pareille situation ou même pire ? Sinon, moi je ne comprends rien.
Déjà à seize heures et demie les vendredis, c'est qu'il est parti, mais là on dirait qu'il prépare encore un coup pervers ou je ne sais plus trop.
Ah monsieur VANKPON ! Serait-ce ton nom de famille qui te suit ou tes aïeux qui te dérangent dedans là ? Combien sont-ils si c'est le cas ? (Noukiko=Mdr, je commence par dire de n'importe quoi).
Fatiguée de réfléchir, quelque chose me dit d'aller frapper à sa porte et de faire semblant de voir si tout va bien vu qu'il devrait être déjà parti, mais la même chose me dit non, que c'est dangereux cette idée préconçue. Je me lève pourtant pour aller voir. J'arrive au pas de la porte de son bureau lorsqu'elle s'ouvre sur moi et je me retrouve nez à nez avec monsieur VANKPON (Merde, murmuré-je silencieusement au fond de moi toute penaude, sans dire un seul mot comme un enfant surpris par sa mère en train de voler la viande dans la marmite de sauce tranquillement quoi).
INNOCENT
Moi (Surpris et cherchant quoi dire à Meuleine, ma secrétaire particulière) : Euh... Ça...
Ne trouvant pas des mots à sortir de ma bouche, je prends la situation à mon avantage en tirant Meuleine vers moi pour l'embrasser sans qu'elle n'émette aucune résistance.
Une voix (En toussant fort) : Ah pardon patron, je n'ai rien vu. Je vous jure !
Moi (Tout énervé) : Pourquoi c'est ce moment que tu as choisi pour venir te pointer ? Depuis quand tu me détestes si tant pour aller contre mes intérêts loubard ?
La voix (Avec peur) : Pa-pa-patron, au nom de Di-Di...Dieu, (se retournant pour nous faire dos Meuleine et moi en levant les deux mains en l'air en signe de jurer. Meuleine quant à elle, elle est restée en dehors de la discussion en nous regardant), je ne vais rien dire à personne. Non, non, je n'ai rien vu. J'ai les yeux bien fermés, vous pouvez venir voir. Ce n'est pas...
Moi (Essayant de lui couper la parole sur un ton ironique) : Ouais c'est ça. C'est mieux que tu deviennes sourd-muet à jamais. Je te fais amende honorable de la vue, et dehors avant que ma tension ne monte ! Maintenant, avant que je ne les ouvre, disparais de ma vue et vite ! Tout de suite !
Je me retourne vers Meuleine pour essayer de lui présenter mes excuses pour l'incident qui vient de se produire :
Moi (Je me confonds en excuse) : Je suis sincèrement désolé pour ce qui vient de se passer mademoiselle ! Je vous présente toutes mes excuses ! Désolé pour mon attitude ! Je vais vous rendre votre b****r plus tard (clin d'il).
Meuleine (Fuyant mon regard) : Je suis aussi désolée pour tout à l'heure. Je venais juste vérifier si vous n'avez pas besoin de quelque chose et...encore désolée. Heureusement aussi qu'il est venu pour éviter que l'irréparable ne se produise ! Excusez-moi d'avoir débarqué à l'improviste !
Moi (Je cherche à lui faire comprendre que tout est de ma faute pour la rassurer) : Ce n'est pas grave. Vous n'avez aucunement à vous confondre en excuse. Si vous avez déjà fini je me propose volontiers de vous déposer chez vous.
Meuleine (Faisant la moue) Euh... Non merci. Je vais rentrer après vous. Je dois mettre en ordre quelques documents importants avant de partir. C'est bien gentil !
Moi (Jouant à l'homme galant) : J'insiste. Pour les documents vous pouvez laisser tomber pour les classer le lundi ! Faites-moi alors le plaisir de venir avec moi s'il vous plaît Meuleine ! Ne refusez pas !
Meuleine (Tournant ses doigts) : Ok c'est d'accord, mais pas ce soir. Je dois classer les documents aujourd'hui pour éviter d'être sous pression le lundi ! La prochaine fois, vous allez me déposer parce quaprès le boulot, je ne rentre pas directement ! Je passe voir mon fiancé.
Moi (Déboussolé par sa réponse) : Très bien. Passez un bon week-end ! Encore désolé pour le b****r raté !
Meuleine (Sourire jaune) : Merci bien. Agréable soirée et bon week-end à vous aussi !
Elle me devance pour rejoindre son bureau en tournant sa montagne fessière en mode décalé-coupé. Je me dirige vers la sortie derrière elle et profite pour lui donner une tape sur son gros cul en lui souriant ! Je ne calcule pas sa réaction et je sors. Elle pense peut-être qu'en me disant qu'elle a un fiancé, mon désir d'obsession pour elle va partir en fumée. Elle se leurre oui. Je me voyais déjà en train de l'embrasser lorsque cette voix minable a tout déjoué. Mes lèvres étaient presque mélangées à celles de Meuleine qui semblait être en manque. Mais cet élément perturbateur aura bientôt de mes nouvelles pour m'avoir coupé l'appétit au moment où il ne faut pas pour ma plus grande déception ! Purée ! Pendant que je voyais déjà une décharge électrique dans l'air pour parcourir tout mon être et m'électrocuter le corps, ce casseur de veillé est venu disjoncter le compteur me privant d'électricité. C'est méchant ! Quel diable a bien pu l'envoyer à cette heure !?
MEULEINE
Je suis enfin sortie de l'entreprise soulagée après avoir été sûre que mon patron qui est mon Directeur est parti. J'ai inventé cette affaire de documents à classer juste pour éviter de rentrer avec lui à bord de son véhicule, mais surtout parce que je dois passer voir mon chéri. Je lui ai carrément dit exprès que je vais passer voir mon fiancé pour voir sa réaction, mais cela ne lui a apparemment pas fait d'effets ni le fait réfléchir un moment ! Chose qui m'a encore choqué, il s'est permis le vilain luxe de me donner une fessée avant de s'en aller tout fier de son geste ! Si la perversion a un nom, c'est bien Innocent VANKPON. Ce monsieur doit avoir un problème psychologique.
J'ai même failli être prise dans une merde tout à l'heure en allant le voir dans son bureau. J'ai été impuissante face à lui, et il l'a bien vu en prenant la situation à son avantage. Il était à peine sur le point de saisir mes lèvres quand soudain une voix intervient pour me sauver de ses griffes pour ma plus grande joie. Je l'ai échappé belle ! Merci mon Dieu ! Tu m'as sauvé mon père !
Ah quelle journée chaotique ! Là maintenant, il faut que je trouve rapidement un taxi moto pour me déposer chez mon fiancé. Je jette un il à ma montre qui marque dix-sept heures dépassées de quinze minutes. Par mal. Je monte enfin sur une moto sans trop débattre pour me conduire chez mon chéri.
MICHELLE
Je viens de finir de m'apprêter pour rentrer à la maison. J'ai tellement dormi à tel enseigne que je n'ai pas vu le temps passé. Ce gars est trop v*****t mon Dieu. Oh My God ! Tellement j'ai chaud en bas pendant notre cra-cra boom. Je me demande s'il a cette endurance naturellement ou s'il prend un remontant qui l'aide à assurer autant ! Rodrigue m'a tellement pilé ma chatte que je n'ai pas perdu de temps pour m'endormir après lui avoir donné une bonne dose de f*******n qui l'a fait vider les couilles comme un taureau mâle !
Aujourd'hui c'est vendredi et il faut que je rentre vite puisque mon père revient d'habitude tôt à la maison comme c'est le début de week-end. Du coup, je ne voudrais pas du tout être prise la main dans la pâte sinon, c'est très grave pour moi. Doux Jésus, sauve-moi !
Moi (Très affolée) : Chéri, il faut que j'y aille maintenant ! Tu m'as trop fait mal au centre tu sais ? Tu as mal pilé ça !
Rodrigue (Souriant et fier de ses prestations) : Ah ouais. Ça c'est pour ta punition bien méritée. Un dernier tour, ça te tente ?
Moi (Très heureuse) : J'adore les tentations ! Si et seulement si nous pouvons arrêter le temps oui. Dans le cas contraire, je suis désolée mon chéri. Il faut que je sois à la maison avant papa.
Rodrigue (Envoyant sa main droite sous ma robe) : Ok c'est compris. Tu adores ce que je te fais (clin d'il) ?
Moi (Emportée par des gémissements) : Oh oui ! C'est bon, mais...Ro-Rod, je dois partir ! S'il te plaît arrêêête (tirant sa main droite de mon entrejambe). Assassin va ! Viens m'accompagner hein criminel !
Je prends mon sac et je refais ma robe et ma coiffure pour sortir avant que Rodrigue ne m'entraîne dans une course fatale ! J'ai bien envie d'un dernier coup de bye-bye mais...je ne peux que me contenter de la dose que j'ai déjà reçue malheureusement.
Moi (Mine triste) : Je vais voir comment faire pour repasser te voir très bientôt. Tu n'as donc pas intérêt à aller le plonger ailleurs dans du n'importe quoi mon gros bébé. Je t'aime !
Rodrigue (Sarcasme) : Tu n'as pas à t'inquiéter Michou. C'est uniquement pour ton minou c'est promis ! Je t'aime aussi ma belle coquine !
Je l'embrasse sur les lèvres avant d'appeler un taxi compteur pour me descendre à la maison en priant tous les anges pour rentrer avant mon père au domicile au risque d'être mal corrigée. Oh mon beau corps ! Mon doux Jésus !