ÉPISODE 03
RODRIGUE
Je suis encore sans emploi aujourd'hui, mais malgré cela, je ne manque pas de quoi subvenir à mes besoins personnels. S'agissant des parents, je n'aime plus trop leur tendre la main. Je préfère qu'ils s'occupent de mes petits frères. Désormais, je suis un petit débrouillard.
J'entretiens depuis un moment de nombreuses relations amoureuses avec de différentes filles qui sont pour la plupart à mes petits soins. Mes choix sont très bien définis. Je m'arrange toujours pour tomber sur des filles qui ont une situation plus meilleure que la mienne pour ne pas avoir à trop dépenser avec un quotidien peu reluisant. Du coup, je m'en sors plus facilement. J'attends la visite d'une de mes nombreuses copines en ce moment. Elle est étudiante et son père bosse dans une grande entreprise de la place. Avec elle, je ne manque de rien. Elle s'occupe très bien de moi financièrement et me procure beaucoup de plaisir charnel. Je pense bien qu'elle ne doit plus être loin de chez moi parce que nous avons rendez-vous tout à l'heure.
MICHELLE
Je viens d'arriver chez mon gros bébé. J'actionne la sonnerie et il vient m'ouvrir le portail un moment après :
Moi (Lui offrant une bise) : Bonsoir mon gros bébé.
Rodrigue (Me prenant par la hanche) : Sois la bienvenue ma chérie. Allons à l'intérieur. Tu m'as manqué !
Moi (Toute heureuse de l'entendre me dire que je lui ai manqué) : Toi encore plus !
Je le suis pour aller dans sa chambre où tout est bien fait. Le drap du lit est bien dressé et la chambre toute propre. Je me suis toujours demandée si c'est seulement au moment où je viens le voir qu'il prend le soin de tout mettre en ordre pour faire bonne impression, parce que la plupart des mecs pour ne pas dire les hommes n'aiment pas faire le ménage dans leurs chambres. Le plus souvent, on dirait qu'ils le font parce qu'une fille veut leur rendre visite. Je verrai bien comment rendre une visite surprise à Rodrigue un de ces jours pour confirmer ou non mon hypothèse.
Je tourne sur moi avant de me laisse tomber dans le lit.
Rodrigue (Me regardant comme un lion affamé et je devine que je lui fais déjà des effets) : Tu es encore plus jolie que la première fois que j'ai pris le risque de poser mes yeux sur toi Michelle ! Je ne fais que penser à toi toutes les heures !
Moi (Toute confiante et rassurée par les mots de Rodrigue) : Hum ! Un risque tu dis ?
Rodrigue (Avec assurance) : Bien sûr que oui. Draguer une fille, c'est prendre un gros risque sentimental. Beaucoup de personnes ne le savent pas, surtout vous les filles. Les femmes le savent peut-être ! Et ce risque devient un vrai fardeau pesant quand la fille te rejette d'office. Moi j'ai pris le risque et ça a marché et je pense que je continue de prendre d'autres risques titanesques pour la bonne raison que je ne peux plus me passer de toi désormais Michou bébé !
Moi (Toute contente) : Ça veut dire alors que tu t'attaches déjà et que tu ne peux plus te passer de moi comme tu viens de le dire ?
Rodrigue (Large sourire) : Exactement Michou ! Mais attention ! Il est hors de question que tu prennes ceci à ton avantage pour manipuler mon cur à ta guise !
Moi (Le taquinant) : Tu peux compter sur moi pour bien le manipuler mon gros, gros bébé (clin d'il). Il ne fallait pas me dévoiler cela Rod ! Tu n'es pas sans savoir que nous les filles en particulier, et les femmes en général, nous adorons entendre ça : connaître les points faibles de notre homme. Si tu l'ignorais, retiens-le dès à présent et pour la vie. Alors ne m'en veux pas si je fais quoi que ce soit de ton cur ! J'espère qu'il est bien fragile pour supporter la douleur hein Rod chéri (rire sarcastique) !
Rodrigue (L'air inquiet) : Mais t'es pas sérieuse là Michou ! Qu'est-ce que tu racontes !? Ne me fais pas languir voyons !
Moi (Renforçant ses doutes) : Il n'y a que les Hommes qu'on fait languir, je suis désolée ! Allez viens me prendre ! Tout mon corps te réclame !
Rodrigue (Me regardant droit dans les yeux) : Pas avant de me dire que tout ce que tu viens de dire est une mauvaise blague !
Moi (Le rassurant cette fois-ci) : Bah fallait juste ne pas croire à ce que tu viens d'entendre (sourire). Apparemment tout porte à croire que je t'ai bien eu hein ! Du calme, ok ? Je t'aime trop pour te faire languir mon gros bébé ! C'est juste pour te taquiner ! Allez, maintenant qu'est-ce que tu attends encore ?
Rodrigue (Souriant) : J'attends que tu me dédommages d'abord petite coquine ! Allez ramène-toi que je te punisse comme tu le mérites ma lionne !
MONIQUE
Ça fait un moment que je ne me suis plus retournée au village pour voir mes parents, du coup, je n'ai plus de leurs nouvelles ! À cause de mon travail, je n'ai pratiquement pas de temps pour aller souvent leur rendre visite. Ils m'en voudront peut-être, en pensant que je les ai oubliés. Ça fait aussi un bon moment que je ne leur ai plus envoyé de l'argent comme je le fais très souvent. Et ce n'est pas de ma faute. Je travaille du lundi au samedi, et ceci sans repos de huit heures à vingt-deux heures sauf les samedis que nous fermons à seize heures. Je n'ai que le dimanche pour me reposer donc.
II faut se rapprocher de la poule pour savoir si elle a des oreilles dit-on. Dans le mental de nos parents la plupart du temps, surtout nous qui avons nos parents qui sont au village, quand tu es en ville, c'est que tu as forcément réussi ta vie et désormais, le fait de ne pas souvent aller les voir est synonyme de tu les évites parce que tu te sentiras obligé de leur donner de l'argent. C'est en effet l'idée qu'ils se font, surtout les pères. D'autres pensent carrément que tu n'as rien d'assez important à faire au point de ne pas trouver de temps pour rentrer les voir et les aider.
Ce sont nos parents, qu'est-ce qu'on y peut vraiment ? Rien du tout, puisqu'on ne change pas de parents comme on peut changer nos chaussures, nos vêtements...
Ma rémunération mensuelle ne me permet plus de véritablement couvrir toutes mes dépenses, et c'est ce qui justifie d'ailleurs le fait que je n'arrive plus à aider mes parents, mais je n'ai d'autres choix pour le moment que de continuer dans ce travail de caissière en attendant de trouver mieux un jour.
Au départ, je suis restée auprès d'une connaissance, ce qui fait que je n'avais pas de loyer à payer ni de provision à acheter. Ma contribution dans la maison se résumait à ce que les parents m'envoyaient depuis le village. Mais depuis que le mari de cette dernière est revenu, j'ai décidé moi-même de m'en aller. Ils ont voulu que je reste, mais par respect pour eux et pour moi-même, jai refusé. Et cest pour surtout éviter que son mari commence par me déranger à nouveau, puisqu'il a commencé à le faire entre temps et je l'ai remis à sa place, car si je le laisse faire, ceci peut causer des incidents sur leur couple. J'ai donc préféré aller me prendre un entrer coucher pour éviter de me tirer des ennuis et créer de go slow dans le foyer de ma bienfaitrice et de me voir tomber dans son estime ! Depuis ce temps, je me rends compte du bienfait que j'ai bénéficié grâce à cette connaissance sans vraiment m'en rendre compte. Comme quoi, on ne se rend compte de la valeur d'une personne ou de l'importance de ce que les gens font pour nous, peu importe cette personne, ou ce que ces gens font pour nous que lorsqu'ils arrêtent de nous faire cette chose ou lorsque ces personnes disparaissent de notre vie à jamais. On ne reconnaît la valeur d'une chose ou d'une personne que lorsqu'on la perd en effet. C'est vrai !
Je comprends mieux maintenant depuis que j'ai payé ma caution de six mois et que je paye moi-même mon loyer par mois pourquoi mon salaire ne couvre plus la totalité de mes dépenses au point de me permettre de donner aussi un peu d'argent à mes parents. De toute façon, ceci devrait arriver un jour.
Depuis quelques jours, je pense constamment à ma mère sans vraiment savoir pourquoi. Il n'y a pas un téléphone à leur disposition pour que je puisse les joindre au moins pour savoir si tout va bien. Ils connaissent tous deux mon numéro de téléphone et me font signe pour signaler un problème ou pour savoir comment je me porte, mais là, ça fait un moment qu'ils ne m'ont pas appelé. J'en déduis donc que tout va bien ! Pas de nouvelles, bonnes nouvelles n'est-ce pas ?
INNOCENT
Je suis peut-être un patron qui ne contrôle pas ses pulsions vis-à-vis de mon employée, mais ce n'est pas du tout de ma faute si Meuleine me provoque par sa forme envoûtante et par ses vêtements qu'elle porte et qui mettent ses formes titanesques et anesthésiantes en valeur. Il arrive même qu'elle me gifle avec ses paires de sein en laissant ouvert les boutons de sa chemise, ou de porter des robes qui serrent trop ses merveilles qu'elle porte sur sa poitrine, de sorte à ce que ses tétons soient remarquables et que mes yeux aient facilement accès à ses seins ni citron ni papaye (ni petit ni gros). Quand moi je vois ça, j'oublie mon titre de supérieur pour me comporter comme un homme ordinaire, parce que si je joue au sérieux, je ne peux pas tirer profit de cette richesse qui a pour nom Meuleine. Je ne fais que laisser mes envies s'extérioser pour les assouvir. Qui n'aime pas les bonnes choses ? Je suis un homme qui aime les plaisirs de la chair. C'est peut-être la raison pour laquelle j'adore manger beaucoup la viande ! J'espère que ce que Meuleine a vu tout à l'heure ne va pas l'amener à me manquer constamment de respect car c'est un acte indigne de ma part. Mais de toute façon, je n'ai pas de compte à rendre à quiconque ni à m'inquiéter pour les avis parce que ça ne tue pas. Je suis son patron et je peux lui demander tout ce que je veux. C'est mon entreprise et je fais ce que je veux. Si quelqu'un n'est pas d'accord, il peut prendre la porte de sortie. Nous n'avons pas monté l'entreprise ensemble ni cotisé ensemble pour avoir son capital. Mais je fais la promesse de b****r cette secrétaire de Meuleine peu importe le temps que cela prendra et le prix à payer. Je compte bien tirer le maximum de coup jusqu'à faire disparaître le rouge vif ou je ne sais plus quelle couleur à l'intérieur de sa chatte de déesse (claquements de doigts) pour lui prouver ma virilité et que son patron n'est pas un chiffon mais un taureau en bonne forme malgré son âge avancé !
Je sais qui je suis. Pour cela, j'assume mon rôle de père de sorte à ce que ma seule fille ne manque de rien pour aller se jeter dans les bras d'un voyou qui va profiter de son innocence à cause de quoi que ce soit. Je veille au grain avec sa mère afin qu'elle ne fasse pas de conneries dehors. Elle ne sort d'ailleurs que pour se rendre au cours, à la messe ou sortir avec sa mère ou sa meilleure amie Rachelle en qui j'ai confiance, ou alors nous sortons en famille. Je ne veux pas qu'elle subisse ce que je fais avec d'autres filles. Je tiens énormément à la protéger contre les petits garçons du quartier, mais surtout ceux de l'Université où elle fréquente. Ces petits voyous d'étudiants sont très habiles et tranchants.