Peu s'en fallait !

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ÉPISODE 05 MICHELLE Moi (Parlant au taxi man) : Tournez dans cette von s'il vous plaît chauffeur, et arrêtez-vous devant le premier portail à votre droite ! Tenez et gardez le reste pour vous ! Le chauffeur (Tout content) : Merci beaucoup mademoiselle. Que Dieu vous bénisse. Vous êtes une bonne personne. Vous savez quoi ? Les personnes généreuses comme vous peuvent être comptées au bout des doigts. Avec cet argent, je pourrai me reposer demain. Vous ne pouvez pas imaginer la joie qui m'anime. C'est très difficile d'être un homme qui a des charges. Si je peux... Moi (Interrompant le chauffeur) : Ehhhhh c'est bon. C'est ici que je descends. J'ai bien dit le premier portail à votre droite hein. Franchement ! La prochaine fois que quelqu'un vous fait un don, essayez d'être bref monsieur. C'est plus élégant. Bonne soirée ! Je descends à peine de la voiture et le portail de la maison s'ouvre sur moi (mon rythme cardiaque accélère anormalement du coup). Je suis grillée aujourd'hui. Ehh Rodrigue ! Dans quoi tu m'as entraîné comme ça ? Aklounon ! MEULEINE J'arrive devant le portail de mon amoureux et tombe sur une surprise qui attire mon attention. Mon chéri qui contrairement à ses habitudes déteste rester au portail se tenait debout habillé en débardeur sur culotte en train de faire je ne sais quoi. C'est quand même bizarre ! Mais bon ce n'est pas grave. Je paie le taxi moto avant de me diriger vers lui, et nous faisons la bise. Mon chéri (Sourire forcé sur son visage) : Bonsoir mon amour. Tu ne m'as pas prévenu que tu venais ! Tu m'as surpris bébé ! Moi (Cherchant à le faire parler en jouant à celle qui est fâchée) : L'effet contraire m'aurait étonné mon beau gosse. Et je ne suis pas obligée toutes les fois de te tenir informé de mon passage chez toi. Je suis ta fiancée et non ta p**e ! Dois-je te le rappeler encore chéri ? Mon chéri (Me tirant vers lui) : Bien sûr que non chérie. Ok c'est bon je suis désolé pour mes propos (posant ses lèvres sur les miennes pour me les manger). Alors, sans me tromper je suppose que tu viens de quitter le boulot comme ça ! Moi (Poussant un grand ouf en passant ma main gauche dans mes cheveux pour les caresser) : Oui. J'ai alors décidé de passer te voir avant de rentrer (me détachant de son corps). Mon chéri (L'air sérieux et fatigué) : C'est une très bonne idée de ta part. Tu es adorable mon ange. Je t'aime ! Moi (Sérieuse) Je t'aime aussi ! Et toi ? En quoi se résume ta journée ? Mon chéri (Se grattant la tête) : Comme... Moi (Finissant sa phrase) : D'habitude. Je sais. Mais tout va changer bientôt. Mon chéri (Souriant) : Merci beaucoup d'être là pour moi Meuleine. Merci pour ton amour et ton soutien inconditionnel. Tu mérites tout mon amour. Et aussi, je te promets que je ne vais pas te laisser rentrer bredouille ce soir (clin d'il). Tu dois être fatiguée après ta journée passée à travailler, mais permets-moi de te labourer ton triangle (rire) ! Moi (Pouffant de rire) : Tu es terrible toi. D'où est-ce que tu sors toutes ces expressions ! Et c'est quoi la nature de ce triangle monsieur le mathématicien ? Mon chéri (Avec fierté) : Eh bien, je sors toutes ces expressions en occurrence celle du triangle à partir d'une observation minutieuse de chaque millimètre près des différentes parties de ton corps surtout la zone triangulaire entre tes cuisses chérie ! Moi (Toute excitée mais faisant celle qui n'est pas partante et qui ne comprend rien) : Humm ! Non, tape ici ! Met cinq dans cinq (je lui tends ma main droite en ouvrant la paume de la main dans laquelle il tape la paume de sa main droite. Ce qui fait un bruit sec (taaaa/paaaa). Mais tu es un pervers caché hein. Je t'aime comme ça en tout cas. Mon chéri (Se déshabillant) : Maintenant approche ! Moi (Déclinant) : Laisse-moi prendre rapidement une douche pour te revenir toute fraîche à croquer. La chambre de l'homme qui partage ma vie est équipée d'une douche interne. Du coup, je n'ai pas besoin de sortir de la chambre avant de me laver. Je me rends donc sous la douche après avoir été débarrassée de mes vêtements pour prendre mon bain. J'ai encore la mousse au visage lorsqu'au bout d'un moment, je sens une main invisible parcourir mon entrejambe par derrière et monter vers mon vavasco. Je me presse alors pour rincer mon visage. Moi (Me retournant pour faire face à mon chéri qui se tient debout à poils) : Tu pouvais pourtant patienter. Rien ne nous presse chéri ! Mon chéri (Touchant son levier de vitesse) : C'est vrai, mais faisons-le ici maintenant. Fais-moi dos s'il te plaît. J'exécute sans rien ajouter et il s'occupe du reste. Je me retourne ensuite pour m'accrocher à lui. Il me chevauche pendant une quinzaine de minute et un volcan de plaisir explose dans tout mon corps. Je n'arrive plus du coup à me tenir en équilibre sur lui. Il ne dure pas à son tour à se vider en moi. Nous prenons enfin le bain ensemble avant de sortir de la douche pour que je m'apprête pour rentrer chez moi. Avant de partir, je dois régler quelque chose d'important avec bae. Moi (Jouant avec ses doigts) : Chéri j'ai une question à te poser ! Mon chéri (Se redressant sur le lit pour me faire face) : Vas-y, je t'écoute. Pose ta question babe ! Moi (Posant ma tête contre sa poitrine en le ceinturant avec mes deux bras) : C'est qui cette fille avec laquelle tu étais au portail tout à l'heure avant mon arrivée ? Mon chéri (Sérieux) : Mais je n'étais avec aucune fille chérie. La belle preuve, j'étais seul devant le portail à ton arrivée. Moi (Sérieuse) : Mauvaise réponse. J'ai bien dit avant mon arrivée. Maintenant vas-y, reformule ta réponse. Mon chéri (Souriant) : Meuleine chérie, tu dois me croire, je n'étais avec aucune fille. Je t'ai toujours dit que je ne permettrai à aucune fille de se mettre entre toi et moi. Cette fille dont tu parles n'existe que dans ton imagination. Pour moi, elle n'existe pas et n'existera plus. Tu peux me croire mon amour. Moi (Émerveillée par son discours) : Je te crois. Mais sache que si au fond de toi, c'est tout le contraire de ce que tu viens de me dire, j'aurais le temps de le découvrir parce que quand le mensonge prend l'ascenseur, la vérité prend par les escaliers mais le rattrape toujours. Mon chéri (Sérieux) : C'est bien ça. Tu as tout dit sauf que tu peux compter sur moi (clin d'il). Cette histoire de fille est juste un montage de toute pièce montée par moi-même pour voir la réaction de mon fiancé pour confirmer mes doutes ancrés en moi, mais il m'a rassuré que tout va bien et m'a mis en confiance pour ma plus grande joie. Nous discutons encore un moment et je prends congé de lui pour me rendre à la maison heureuse. RODRIGUE Meuleine est mon aîné d'un an. Cela n'a pas constitué un obstacle pour notre relation. Ça fait un moment qu'elle et moi sortons ensemble. Tout comme Michelle, elle prend très bien soin de moi, sauf qu'en matière de me donner du plaisir, elle ne fait pas le poids face à Michelle. Et en parlant de Michelle, j'ai failli prendre un gros risque à cause d'elle lorsque je l'ai raccompagné au portail tout à l'heure. Alors qu'elle venait à peine de me quitter pour rentrer à la maison, je suis resté debout à regarder le véhicule qui l'a pris lorsque Meuleine HODONOU, ma deuxième copine a débarqué sans m'avoir prévenu. J'ai failli me faire avoir. Heureusement que je maîtrise très bien ma discipline. Je connais très bien ma science par cur. Meuleine est une fille douce, généreuse mais surtout très docile. Malgré le fait que je suis encore sans emploi et qu'elle autre a un boulot en main, elle m'accorde respect et considération. Elle se plie à mes ordres pourvu qu'ils ne soient pas de nature à nous affecter négativement. Contrairement à Michelle, elle est une femme battante, responsable. Elle est la première femme dans ma vie et je ne voudrais vraiment pas qu'elle découvre que je joue à de doubles jeux avec elle. À Michelle, j'ai promis de ne pas utiliser mon levier de vitesse pour mettre de l'huile dans tout autre moteur avant notre prochaine rencontre, mais là je n'ai malheureusement pas pu respecter mon engagement. Je lui avais bien dit que je voulais un dernier coup, mais étant donné qu'elle craignait son père, elle m'a laissé en détresse. Mais l'arrivée de Meuleine ne m'a pas laissé d'autres choix pour éteindre cette flamme en moi parce qu'elle est tombée au bon moment pour porter assistance à une personne en danger pour ma plus grande satisfaction. Qui n'aime pas ça ? De toute façon, je ne suis pas prêt à faire un choix pour le moment. Trop de viandes dans la sauce ne gâte pas la sauce a toujours dit papa à sa chère et tendre épouse ma mère ! INNOCENT Je viens juste d'arriver à la maison tout fatigué après une longue semaine de travail bien chargée. Je retrouve les garçons sous la véranda et ma femme qui est assise au salon entrain de suivre un feuilleton à la télévision. Ah les femmes ! Elles ont toujours les yeux dans la télévision entrain de suivre tel ou tel feuilleton, sans même tenir compte du fait qu'il s'agit là de la pure fiction ou d'une simple mise en scène à distinguer de la réalité qui est toute autre chose. Le pire c'est qu'il y en a qui veulent vivre exactement comme les acteurs de ces télénovelas ou prennent tout qui s'y passe et elles entendent ou voient comme des paroles d'évangile. J'en rire tellement à gorge déployée au point d'en avoir mal au ventre face à ça. C'est le cas de ma fille Michelle qui m'inquiète beaucoup. Elle pleure carrément à cause d'un simple feuilleton qui n'est qu'en réalité une pure représentation cinématographique d'une situation vraie ou fausse. Je suis bien étonné de ne pas la voir assise devant la télévision avec sa mère. D'habitude, elle ne rate aucun épisode ! C'est bien étrange qu'elle, Michelle ne soit pas là ! Maman Michelle (Les yeux dans l'écran de la télévision) : Bonne arrivée papa Michelle ! Et ta journée ? Moi (À ma femme) : Merci chérie. Elle a été bien ma journée. Où est passée Michelle pour que tu sois seule à suivre ton feuilleton aujourd'hui ? J'ose croire que Fatmagul est son feuilleton préféré sauf si je me trompe ! Maman Michelle (Étonnée) : Bien sûr que tu ne te trompes pas papa Michelle, mais je ne l'ai pas vu moi non plus depuis mon retour du marché. Peut-être qu'elle s'est enfermée encore dans sa chambre. Tu la connais très bien ! Demande à ses grands frères voir. On ne sait jamais ! Moi (Soupirant) : Ok. Je monte me changer pour venir suivre le journal télévisé à la fin de ton feuilleton. Tout à l'heure. Maman Michelle (Sereine) : D'accord papa Michelle ! Je vais me changer et je reviens dans le salon, mais elle n'est toujours pas au salon. Je m'assois dans le divan en attendant la fin du feuilleton pour suivre le journal télévisé lorsqu'un moment après la porte du salon s'ouvre. ÉPISODE 06 GASPARD Michelle est tellement ridicule. Quand elle est en erreur, elle devient tout d'un coup bête, comme celle qui ne parle jamais. Elle devient la plus assagie de la maison. Elle sort quand elle veut sans rien dire à personne, mais dès que ça part en couille, c'est vers moi qu'elle vient pour que je la couvre. Elle sait très bien que Hervé ne va pas tolérer se prêter à ses jeux de sortie sans prévenir, voilà pourquoi elle me préfère à lui. En tout cas, cette fois-ci, ce sera la dernière fois. Je ne voudrais pas qu'elle m'implique dans ses histoires bizarres quand nos parents verront clair dans ce qu'elle fait. Je ne veux pas que mes parents se mettent en colère contre moi. Le plus étrange, c'est que je ne sais vraiment pas si elle dit vrai mais je protège ses arrières quand même pour lui éviter d'être châtiée. Je ne vais pas passer tout mon temps à défendre ma sur, car je ne lui fais vraiment pas du bien de cette façon. Je me lève de la véranda pour rejoindre ma chambre. Lorsque j'ouvre la porte du salon, je tombe sur mon papa qui est en train de suivre le journal. Mais maman n'y est plus. Mon père (Tournant son regard vers moi) : Jeune homme viens ici ! Moi (Inquiet en me demandant ce qu'il a bien à me dire) : Je suis là papa ! Il me laisse debout et continue par suivre son journal comme s'il ne venait pas de m'appeler. Je ne sais pas pourquoi mon père a ce comportement mais moi je ne supporte pas ça. C'est se foutre carrément des gens. Comment tu vas appeler quelqu'un et ensuite le laisser pour te concentrer sur autre chose ? Moi j'ai autre chose à faire que d'être planté ici comme un poteau électrique hein le vieux, dis-je intérieurement. Ne vous occupez pas de moi. Mon père et moi sommes de vrai pote. Il a très souvent cette attitude quand il suit un programme à la télévision ou lorsqu'il a les yeux dans le téléphone. Ça m'énerve même. Je ne supporte pas d'être ignoré. Moi (Raclant la gorge) : Papa je peux partir ? J'ai mal au pied hein ! Mon père (Portant son attention sur moi) : N'est-ce pas moi-même qui t'ai appelé ? Pourquoi tu es plus pressé que moi jeune homme ? Je sais que tu es là. Est-ce que j'ai fini de te parler de ce pourquoi je t'ai appelé ? Je suis ton père jeune homme. Moi (Sérieux) : Mais c'est parce que tu m'as ignoré. Ok je suis désolé, mais maintenant faut parler. (Moi regardant ailleurs pour éviter son regard). Mon père (Me fixant) : Où est passée ta sur aujourd'hui ? Je ne l'ai pas vu depuis que je suis rentré du boulot. Moi (Mentant) : Michelle ne se sent pas bien. Elle est couchée dans sa chambre. Mon père (Surpris) : Comment ça elle ne se sent pas bien ? Et à qui est-ce que toi tu as dit ça ? Moi (Fouillant dans ma tête rapidement pour lui sortir un autre mensonge) : En fait, j'ai été à la pharmacie pour lui prendre des cachets. Elle est certainement en train de se reposer. Elle m'a dit que ça va mieux. Pour éviter de vous inquiéter, elle m'a demandé de ne rien dire à toi et à maman. Je vais la voir comme ça lorsque tu m'as appelé. Mon père (Se levant) Comment ça vous ne voulez pas nous inquiéter ? Va me l'appeler. Qu'est-ce que tout ça veut dire ? C'est comme ça que toi tu joues ton rôle de grand frère ? Tu es allé à la pharmacie et puis quoi ? Tu es incapable de bien protéger ta sur ! Hors de ma vue grand frère inconscient comme ça ! Moi (Faux sérieux) : C'est bon. Je m'en vais l'appeler déjà. Calme-toi bro ! Ce n'est pas si grave ! On se calme un peu. Mon père (Tapant ses pieds contre le sol) : J'ai dit hors de ma vue mon pote. Si je me répète une troisième fois, tu verras des étincelles toute la soirée. Gaspard je t'ai assez vu. Va m'appeler Michelle ! Maintenant que j'ai menti à papa, il faut que j'aille voir Michelle pour tout lui expliquer afin qu'elle sache quel argumentaire tenu lorsqu'elle sera en face de notre papa tout à l'heure. Autrement, je sens que la maison sera enflammée dans les heures à suivre et même les sapeurs-pompiers ne pourront pas maîtriser le feu. Notre père aime tellement Michelle qu'il ne permettra à personne de lui faire quoi que ce soit, même en rêve. Il veille trop sur elle qu'il n'hésitera pas à envoyer en prison tout homme qui osera rôder autour d'elle. Michelle même en personne est consciente de ça et je suis convaincu qu'elle ne fait aucune bêtise pour attirer la colère de notre papa sur elle, car papa ne va pas la rater si elle lui donne l'occasion. C'est pour éviter tout ça que je vais lui notifier quand je serai dans sa chambre de prévenir papa ou maman soit notre grand frère Hervé prochainement avant d'aller où que ce soit. Je ne veux pas être tenu pour responsable en cas de qu'est-ce qu'il y a ! Je m'aime trop. Je ne m'attendais même pas à ce que papa croit en ce sac de mensonge que je lui ai servi. Même s'il m'a insulté, ce n'est pas grave, je vais régler ça avec Michelle plus tard. L'essentiel pour le moment est que j'ai réussi à tirer ma sur du pétrin ! C'est déjà bien. Une fois devant sa porte, je tape à la porte et elle se lève pour venir m'ouvrir : Moi (Me tenant debout à côté de son lit) : Toi là même c'est quoi ce que tu fais dans la chambre pour fermer à chaque fois ta porte à clé tout en étant à l'intérieur ? Michelle (Assise dans le lit les bras croisés) : Cela ne te regarde pas. C'est ma chambre et non la tienne. Maintenant va droit au but. Qu'est-ce que tu viens chercher dans ma chambre ? Moi (Choqué) : C'est comme ça tu me parles maintenant ? Et tu oublies que je suis ton grand frère avant de me parler avec cette insolence notoire ? Tu peux oser parler comme ça à Hervé sans qu'il ne te casse ce qui te sert de visage ? Tu peux le faire ? Michelle (Arrogante) : Et puis quoi ? Moi (Touché) : Ce n'est pas de ta faute hein Michelle. C'est de ma faute si tu me parles mal comme ça. Tu oublies déjà que tout à l'heure-là c'est moi qui t'ai aidé à venir dans ta chambre sans que personne ne se rende compte de ta sortie de la maison ! Michelle (Sérieuse) : Pardon change de disque Gaspard. Tu m'as trop chanté ça mon pote. Moi (Sourire moqueur) : Ok je vais changer de disque en espérant te voir sourire. Papa veut te voir en bas tout de suite pour lui dire là où tu as passé ta journée. Il t'attend ! Michelle (Se levant d'un coup pour me retenir) : Mais attend non ! Toi aussi ! Je suis sûr qu'il t'a demandé où est-ce que je suis passée parce que toi étant mon grand frère, tu es censé savoir où je vais avant que je ne sorte ! Moi (Prenant pitié d'elle) : Quand c'est comme ça tu me reconnais comme grand frère où bien ? Avec ta grosse tête là ! Pff ! Je te déteste ! Michelle (Souriante) Ouais c'est ça. Dis tout ce que tu veux. Moi je t'aime plus que tout mon ange gardien. Allez dis-moi ce que tu lui as dit pour que je sache quoi lui dire sans te contredire s'il te plaît ! Moi (Éclatant de rire) : Une fille de dix-huit ans qui a une bouche plus large que le dessous dEudoxie ! Pfffff. Je lui ai dit que tu es malade et que tu m'as envoyé te prendre des médicaments à la pharmacie et que tu as demandé que je ne les informe pas au risque de les inquiéter. J'ai fini par lui dire que tu t'es enfermée dans ta chambre pour te reposer. C'est tout. Michelle (Surprise) : Et il a cru à ça ? Moi (Fier) : Bien sûr qu'il a cru. Arrivée là-bas, à toi de bien jouer le jeu donc pour ne pas regretter. Je ne lui ai pas dit ce que tu as, donc trouve quoi lui dire avant de te présenter devant lui. Et c'est la dernière fois que je vais te couvrir parce que non seulement, je ne sais pas ce qui te pousse à quitter la maison sans avertir, mais tu ne me respectes pas aussi. Je t'ai bien prévenu. Il ne faut pas que tu reviennes ici un jour avec un gros ventre et mon nom sera cité comme celui qui te couvre. Michelle (Me faisant les yeux doux avec sourire) : Je ne fais rien de si incorrect pour tomber enceinte. Tu peux compter sur moi. Et tu ne peux pas arrêter de me couvrir, sinon moi je vais faire comment ? Moi (Pouffant de rire) : Comment ça tu vas faire comment ? Tu vas poser tes petites fesses là à la maison. C'est aussi simple que ça. Toi tu penses que c'est facile de trouver de gros mensonges pour convaincre papa ? Tu es d'ailleurs bien placée pour le savoir ! Un homme averti en vaut plusieurs ! Et évite la prochaine fois de t'enfermer à clé dans la chambre. Ce n'est pas vraiment prudent, car, lorsque tu es en danger et que tu ne peux pas bouger, aucune personne venant de l'extérieur ne peut avoir accès à l'intérieur pour te porter secours. Michelle (Prenant mes mains) : C'est bon. Je t'ai bien compris. Maintenant il faut que je m'entraîne un peu avant d'aller au salon. Merci hein mon adorable ange gardien. Je t'aime ! Moi (Sortant de sa chambre) : Je te déteste. Je suis dans ma chambre. Bonne chance ! Michelle : Merci chéri (rire). Je la laisse et sors pour me rendre dans ma chambre. N'est-ce pas que mon père a dit qu'il m'a assez vu tout à l'heure ? Mieux que je reste donc dans ma chambre, sinon on risque de faire un clash entre père et fils et je n'ai pas trop la tête à ça. Je sais bien qu'il rigole en disant ça. C'est son habitude. J'aime beaucoup le déranger d'ailleurs ! J'espère bien que Michelle va réussir à l'épreuve qui l'attend. Moi j'ai joué ma partition déjà. J'enlève tous mes habits et je me couche dans mon lit en écartant les jambes pour que l'air frais de la climatisation atteigne toutes les parties de mon corps. Je place ensuite les écouteurs et laisse exploser la musique dans mes oreilles en espérant que le sommeil vienne m'emporter avec lui pour un bon repos ! MICHELLE Gaspard c'est mon meilleur pote à la maison. Il est mon grand frère, mais moi je n'aime pas le laisser me faire le grand. Je l'adore beaucoup parce qu'il me couvre très souvent sans que personne ne se rende compte de rien. C'est grâce à lui que j'ai réussi à monter dans ma chambre sans me faire prendre tout à l'heure. FLASH-BACK Je descends à peine de la voiture et le portail de la maison s'ouvre sur moi. Malgré la peur qui m'anime, j'avance jusqu'à l'entrée et je tombe sur mon grand frère Gaspard qui sortait : Gaspard (Surpris de me voir) : Toi d'où est-ce que tu sors habillée de cette façon ? Tu es partie sans rien dire alors que nous étions tous là ! C'est quoi ce comportement agricole Michelle ? Tu es passée où tout ce temps ? Moi (Lui mentant) : J'étais allée chez ma copine Rachelle. J'ai oublié de vous prévenir. Suis désolée. Gaspard (Me regardant bizarrement) : En plus tu mens. Comment se fait-il que tu es allée chez Rachelle et elle vient te demander encore à la maison ? C'est son fantôme ou bien ? Tu me prends pour tes petits copains que tu peux rouler dans la farine ou bien ? Moi (Sérieuse) : C'est bien toi qui mens. Nous venons juste de nous séparer. Je sais que tu mens. Gaspard (Très sûr de lui) : Papa vient de m'appeler pour me dire qu'il arrive déjà. C'est à cause de lui je suis venu au portail pour voir si le gardien est là. Je peux dire que tu as la chance à cinquante pourcents. Maman est au salon en train de suivre Fatmagul. Hervé est dans sa chambre. Moi (Prise de peur) : S'il te plaît aide-moi. Maman ne doit pas me voir. Aide-moi à monter dans ma chambre avant l'arrivée de papa. Gaspard (Sévère) : Je ne sais pas comment t'aider. Débrouille-toi. Ça t'apprendra. Moi (Le suppliant à genoux) : Ne me laisse pas sinon papa va me frapper. S'il te plaît ! Gaspard (Me regardant avec pitié) : Passe par la porte de derrière et si personne ne te voit tant mieux. J'ai laissé la porte ouverte à cause de toi. Heureusement que le gardien n'est pas encore là sinon tu le connais. Moi (Le remerciant) : Merci beaucoup. FIN DU FLASH-BACK Voilà comment j'ai réussi à monter dans ma chambre sans me faire prendre. N'eût été Gaspard, je serai cuite comme la carotte. Un moment après je vais au salon pour voir mon père. Moi (Jouant au malade en parlant d'une petite voix) : Bonsoir papa. Mon père (Se levant pour venir vers moi) : Bonsoir mon bébé. Qu'est-ce que tu as ? Moi (En lui mentant) : C'est rien de grave. J'ai pris des cachets et ça peut aller papa. Ne t'inquiète pas. J'ai juste besoin de me reposer. C'est pour ça que je suis restée dans ma chambre. Je n'ai même pas pu suivre mon feuilleton préféré ! Sniff ! Mon père (Se plaignant) : Je l'ai remarqué ma puce. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Si ça ne va pas, dis-le pour qu'on aille à l'hôpital. C'est plus prudent et sûr ! Moi (Refusant) : Tu as raison papa. Mais je ne sens plus rien. Si ça ne va pas, je ne vais pas hésiter à t'informer pour qu'on aille à l'hôpital. Je dois aller me reposer maintenant. Merci de t'inquiéter pour ton bébé ! Mon père (Rassuré) : C'est normal. Tu es tout pour moi et je veillerai toujours sur toi. Tu peux aller te reposer. Ton grand frère Gaspard va t'appeler dès que ta mère aura fini le repas du soir. Moi (Contente) : D'accord papa. Je me retourne dans ma chambre toute heureuse pour avoir réussi à tromper la vigilance de mon père aussi facilement. Maintenant il faut que j'écrive à mon gros bébé pour lui dire que je suis bien rentrée. Je suis enfin libérée.
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