Emma serait à mon ter l’escarpement des rochers ; elle voulait traverser cette partie de la montagne afin de rentrer chez elle. Elle avait pensé que le chemin lui serait facile, mais elle s’était trompée, et elle eut peur de s’égarer encore une fois. Enfin, après avoir curieusement parcouru ces rochers, où les accidents de la nature se multipliaient à chaque pas, elle arriva au sommet, et se tournant du côté opposé à la vallée, elle reconnut, avec un nouveau sentiment de gratitude, que la Providence avait permis que son voyage se fît dans la partie la plus riante et la plus fertile de l’île. Il n’y avait en effet au-delà que des buissons, quelques bouquets de bois traversés par une petite rivière alimentant sous le roc le ruisseau de la vallée, et des landes qui avoisinaient le rivage de l