C'est une blague ou quoi ?

1799 Words
FABIOLA J'arrive ce matin un peu en colère contre Cathya. Je n'ai toujours pas digérer la journée d'hier. Tout le monde à la banque remarque ma mine froissée alors que d'habitude je suis toujours souriante. Je monte dans mon bureau et Cathya ne tarde pas à me rejoindre. Cathya : alors ? Tu ne m'as pas appelé hier pour me raconter. Moi : vraiment... Je ne t'ai pas appelé ? Cathya : tu m'as appelé ? Désolée j'ai pas vu. C'est vrai que mon téléphone s'est cassé hier. Moi : comme par hasard... Cathya : arrête avec les prises de tête et raconte ! Moi : il n'y a rien à raconter. Cathya ; comment ça ? Moi : Cathya j'ai du travail. Cathya : hum ! J'allume mon ordinateur et me concentre dessus. Cathya : alors tu comptes me bouder pour quelque chose que j'ignore ? Moi : Tu t'es foutu de ma gueule. Tu as du bien rigoler. Cathya : mais de quoi tu parles. Moi : tu as mis une photo de nous deux sur le site de rencontre. Cathya : et alors ? C'est ce que j'avais sur le moment et puis sur cette photo je suis plus en retrait. Moi : je suis sûre que tu l'as fait exprès juste pour te foutre de moi. Cathya : t'es sérieuse là ? J'aurais fait ça exprès pour gagner quoi alors que c'est moi qui ai décidé de t'inscrire sur ce site ? Je suis désolée d'avoir voulu t'aider et au cas où tu l'aurais oublié, je suis mariée. Elle sort en colère et ce n'est que quelques secondes plus tard que je comprends que j'y suis allée un peu fort. J'arrête ce que je fais et je vais la trouver dans son bureau. Je la trouve dans un de ces états. Tout à l'heure dans mon bureau, elle portait des lunettes du coup ce n'est que maintenant que je remarque ses bleus au visage. Moi : Mais Cathya... Qu'est-ce... Qu'est-ce que t'as eu ? C'est quoi tous ce bleus ? Cathya : c'est rien... Tu as besoin de quelque chose ? Moi : comment ça c'est rien... Cathya : je me suis faite agressée hier. Moi (choquée) : oh ! Je suis vraiment désolée ! Et moi j'étais là à te traiter de tout sans même me demander comment toi tu allais. Je suis vraiment nulle comme amie. Cathya : ce n'est pas de ta faute. Je suis désolée pour ce qui s'est passé avec ton profil. Moi : tu voulais bien faire. Cathya (effaçant sa mine abattue) : on peut rattraper le coup. Elle m'arrache le téléphone des mains. Elle se connecte au site avec mon téléphone et change la photo. Elle choisit une des photos de ma galerie et met. L'instant d'après, je vois plusieurs personnes se désabonner de mon profil. Je suis tellement dépassée que j'éclate juste de rire. Moi : bah... Ce site n'est pas fait pour moi. Cathya : ferme un peu ta bouche. Moi : peut-être je ne vais jamais marier... Cathya (me donnant le téléphone) : lis ! Je prends le téléphone et lis ce message d'un certain Brice : «enfin, je peux mieux apprécier ta magnifique beauté " Moi : euh... Cathya : maintenant c'est euh hein... Tu ne dis plus que oh tu es laide ? Moi : ah... Cathya : donne-moi le téléphone là ici... Elle arrache le téléphone et commence à causer avec le monsieur comme si c'était moi. Cathya : tu as un nouveau message d'un Jacques... Moi : euh Jacques ? Donne-moi s'il te plaît, j'espère que papa n'a rien. Cathya : bah regarde vite. Je prends le téléphone et entre dans ma messagerie. Je pousse un ouf de soulagement en me rendant compte que ce n'est qu'un message de Jacques où il m'invite à sortir si j'ai du temps. J'avoue que ça m'intrigue assez. Cathya : alors ? Moi : il m'invite à sortir... Cathya : le médecin de ton papa ? Moi : oui ! Cathya : hmmm... J'en ai raté des choses hein. Je lui raconte finalement toute ma journée d'hier. Cathya : mais pourquoi tu ne me l'as pas dit... Quel immature ce docteur. Bah c'est un de perdu, dix de retrouvé. Voilà Jacques qui te trouve belle. Moi : hmmm ! Je ne sais pas trop ! Cathya : à ton avis, il t'invite pourquoi ? Moi : pour parler de papa ou peut-être par pitié qui sait ? Cathya : toi alors hein... Dis-lui que tu es d'accord ! Moi : juste comme ça ? Cathya : c'est toi qui cherche un mari urgemment mais c'est toi qui veux encore tourner autour du pot ? Moi : oui je veux un mari mais sans toutefois me précipiter. Cathya : et puis ça fait un bon moment que tu le connais depuis Jacques. Il traite ton père depuis quand même. Moi : oui mais nous avons toujours maintenu une certaine distance. Cathya : bah peut-être qu'il est temps de réduire la distance. Moi : et Brice ? Cathya : bah tu peux observer les deux et puis à la fin, tu vois celui qui te convainc. Eh ah et elle passe son temps à dire qu'elle n'est pas belle. Tu as deux étalons comme ça à tes pieds. Moi : mouais c'est ça ! Pardon, je pars travailler. Je prends mon téléphone et retourne dans mon bureau où m'attend depuis près de cinq minutes déjà un de nos plus grand client important. Je préfère moi-même m'occuper des gros clients de la banque. J'avais complètement oublié qu'il devait passer avec toutes les histoires de Cathya. Je souris même en y pensant. Moi (entrant dans le bureau) : bonjour monsieur Abdou ! Je m'excuse pour le retard. Abdou : ce n'est rien Fabiola et je t'ai déjà dit d'éviter le monsieur quand tu m'appelles. Ça fait plusieurs années déjà que je suis client de cette banque. Je crois que nous pouvons désormais nous considérer comme des amis. Moi : ce n'est pas faux ! Alors Abdou, que puis-je pour toi ? Nous faisons rapidement un état de ses comptes et il dépose une mallette d'argent devant moi. Abdou : il y en a pour 80 millions. Je compte sur vous pour bien prendre soin de mon argent. Moi : comme d'habitude ! Abdou : on reste sur le même taux d'intérêt hein ? Moi : on ne change rien pour nos meilleurs clients. Abdou : je suis rassuré ! (Sortant une enveloppe) ça c'est pour toi ! Moi : ah mais non, il ne fallait pas ! Abdou : j'insiste... Prends le s'il te plaît. C'est juste pour te remercier de bien garder mon argent. Moi : vraiment ce n'est pas la peine. Abdou : j'insiste Fabiola. Moi : d'accord... Merci. Abdou : j'espère qu'on aura un jour la chance de se voir ailleurs qu'ici. Moi : espérons-le. Bon, je ne vais pas vous prendre plus de temps. Abdou : c'est toujours un plaisir d'être en votre compagnie de toutes les façons. Moi : le plaisir est partagé. Je le raccompagne jusqu'à la porte et ensuite je m'occupe de la paperasse en ce qui concerne son argent. J'y rajoute l'enveloppe qu'il m'a remis et je vais déposer l'argent. Je n'ai jamais pris l'argent d'un client et c'est pas aujourd'hui que je vais commencer. Mon salaire ainsi que mes primes et avantages me suffisent largement. J'ai eu tellement de travail aujourd'hui que Cathya et moi n'avons même pas pu aller déjeuner. De toutes les façons ce n'est pas bien grave. Puisque j'ai accepté l'invitation de Jacques. Je crois que je vais bien me régaler ce soir. J'arrive à la maison et vais prendre des nouvelles de papa qui a l'air de se sentir très bien aujourd'hui. Il me fait d'ailleurs comprendre que Jacques est passé le matin. Je cause quelques minutes ensuite avec l'infirmière qui à son tour me rassure. Papa a passé une belle journée en compagnie de Jacques qui l'a emmené en ballade. Il a pris un bain à son retour et a mangé avant de se poser devant la télé dans sa chambre. Ça me fait du bien de voir qu'il se sente aussi bien. Je le laisse et monte dans ma chambre prendre une douche et m'apprêter pour mon «rendez-vous» si on peut appeler ça ainsi. J'opte pour une robe marron fluide et une paire d'escarpins noires. Je préfère éviter les vêtements qui me moulent à cause de mon poids car ils ressortent encore plus mes imperfections. Je fais un make-up léger et rajoute une petite dose de parfum. Je me regarde dans le miroir et je me trouve pas trop mal. Je vais dire au revoir à papa et il sourit en me voyant aussi bien habillée. Papa : tu as un rendez-vous ? Moi : on peut dire ! Papa (se moquant) : et tu t'es faite aussi belle ? Un jogging et des baskets auraient été mieux je pense. Moi : je ne vais quand même pas débarquer à un rendez-vous en tenue de sport papa ? Papa : oui tu as raison mon bébé. Vas-y et amuse-toi bien. Tu es très belle. Moi : merci papa. Je lui fais un bisou et m'en vais. Cette fois, je prends ma voiture. Je fais signe à Jacques qui me laisse un message pour me donner l'adresse. C'est à Odza donc pas vraiment loin de chez moi. C'est cool parce que je sais qu'il y a plein de coin très sympa à odza. J'arrive devant un restaurant, spa... Je suis à odza depuis trois ans et je n'ai jamais remarqué cet endroit. Je lui gais signe et il vient m'accueillir à l'extérieur. Lorsqu'il me voit, je vois son regard briller même s'il fait tout pour le cacher. Il reprend son air sérieux lorsqu'il arrive à mon niveau. Jacques : ça va ? Moi : oui merci et toi ? Jacques : super ! On y va ? Moi : je te suis ! Il s'avance vers le restaurant mais une fois à l'intérieur il prend l'escalier et moi je le suis comme un mouton. Nous arrivons en haut, il y a plusieurs porte, il ouvre une et je suis surprise de le trouver dans une... SALLE DE SPORT !!!! J'ouvre le regard tellement surprise et dépassée en même temps. Jacques : ils vendent des tenues de sport, j'ai déjà réglé... Tu essayes des tenues et tu choisis celles qui te plaisent. David (le coach de sport) sait ce qu'il a à faire). Tu commences dans quinze minutes. Je passe te prendre dans deux heures. Il tourne les talons sans que je ne puisse dire quoi que ce soit. Non mais il est sérieux là ???
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