– Ah ! oui, vraiment, dit le Sendric. Et la tante reprit, en soupirant comme lui, par manière de condoléances : – Oh ! cette journée sera longue, bien longue. Oh ! ils ne rentreront pas de sitôt. Dans les foires, on n’a jamais fini ; vous en savez quelque chose, vous qui ne manqueriez pas un marché, si l’on vous laissait faire. Quand vous êtes par chemins, vous vous inquiétez peu de ceux qui sont au village à sécher d’ennui. Vous le voyez maintenant, lorsqu’on est séparé, le gros chagrin, c’est pour ceux qui restent. À votre tour aujourd’hui ! Il n’est pas mal que vous appreniez par vous-même que la maison n’est pas très gaie pour ceux qu’on y délaisse. Enfin, sans rancune et de bon cœur, je vous offre ma compagnie. Si vous voulez, nous allons profiter de cette matinée pour causer à la do