X Les gentilshommes verriers de l’ArgonneComment la centralisation à outrance a tué certaines industries, certains petits métiers jadis épars sur tous les points du territoire ; par suite de quels phénomènes économiques et sociaux une part de bien-être a passé des ouvriers de nos campagnes à ceux des villes, cela a été mille fois écrit. Je n’insisterai pas. Et je n’aurai pour but, en cette modeste étude, que d’évoquer un coin de notre pays meusien, l’Argonne, où florissait, aux âges révolus, l’industrie spéciale du verre, aujourd’hui anémiée en ces parages, presque abolie. Dans la société moderne est verrier qui veut. Il suffit de capitaux pour élever une usine. Il n’est même pas indispensable de posséder une fortune personnelle. La verrerie de Rive-de-Gier ne fut-elle pas, il y a quelq