Au moins ceux-là étaient avec le roi. Mais les autres gentilshommes verriers qui, profitant des circonstances, s’étaient déshonorés en acquérant des biens nationaux ! De quel mépris les dernières familles restées en Argonne ne devaient-elles point les écraser ? Un moment encore la fortune leur sourit, et ils purent se croire revenus aux beaux jours où leurs produits inondaient les vignobles de Champagne et de Bourgogne. C’était après le premier Empire. Leur chiffre d’affaires qui, sous Napoléon, était tombé à cinq cent mille francs, remonta brusquement. Sous la Restauration, il dépassait deux millions. Mais, vers 1830, la décadence commença ; elle ne devait plus s’arrêter. Ses causes ? La concurrence directe des verreries à la houille, établies dans le Nord et le Midi de la France, plus