Presque mis à nu.

1750 Words
ÉPISODE 14 GEORGES Oh non ! Ce n'est pas possible ! Dans quoi est-ce que je me suis mis comme ça mon Dieu !? Cette fille était pourtant loin de ressembler à une revenante lorsque je l'ai vu cette nuit au club. Comment se fait-il qu'elle est devenue un cadavéré tout d'un coup ? Je ne pouvais même pas douter un instant qu'elle n'est pas une personne de ce monde. Comment se fait-il que du duplex, je me retrouve dans un endroit pour les morts, allongé sur une tombe avec à côté un cadavre ? J'ai été très aveugle ! Oui ! Je l'ai été et voilà où ça m'a conduit. Maintenant, il faut que je me tire très vite de cet endroit avant de vivre une nouvelle scène d'horreur. Je ne supporte plus ma présence dans ce lieu. C'est très horrible ce qui s'est passé ! Que deviendra mon troisième pied (pénis) à l'avenir dans ce bas monde et moi-même ? Je me lève à la hâte en dégageant son bras droit qui est resté sur ma poitrine ainsi que sa tête qui n'est qu'un crâne troué de part et d'autre. Mince ! Dans ces entrefaites, je vois le cadavre disparaître ''VOUM'' sous mon regard impuissant vers l'intérieur de la tombe. Qu'est-ce je peux même faire à l'heure qu'il est à part rester stationnaire comme je le suis présentement ? Mon sexe devient aussitôt tout petit pareil à l'auriculaire. Je ne le sens presque même plus entre mes jambes. Quand c'est comme ça, l'idiot entre mes jambes rentre dans sa coquille en se contractant, me laissant ainsi seul ! On aurait dit qu'il a perdu à jamais la dilatation. Espèce de pénis poltron va. Un vrai pleutre mon troisième pied ! Vous savez ce que j'ai envie de lui faire ? J'ai tout simplement envie de l'arracher de mon entrejambe et me débarrasser complètement de lui. C'est par sa faute que je me suis foutu dans un si sacré merdier pour me retrouver au boulevard des allongés. Sniff ! Je ramasse mes habits et ma chaussure à la vitesse d'une fusée spatiale. Il ne reste sur mon corps que mon calfouette qui cache mon père de famille qui est toujours rester rétréci. Je suis prêt à prendre mes pieds à mon cou lorsque mes mirettes se posent sur la tombe sur laquelle j'étais couché il y a un moment, et je suis resté tout ébaubi. Ce que je vois retient avec force mon attention, maintenant mes pieds fixés contre le sol, et au lieu de prendre la tangente, je suis resté sans bouger. En effet, je viens de prendre conscience à l'instant que c'est la même tombe que j'ai profané il y a bientôt sept mois pour exhumer le corps qui s'y trouve qui est en face de moi. Mon Dieu ! Non ! Non ! Tout sauf avec elle son cadavre ! Je tombe vraiment des nues pour une nouvelle fois ! Donc comme ça, c'est avec son cadavre que j'ai fait ''oun oun'' dans amusement d'hier nuit-là ! Cette fille nguénguérou dont j'ai pris l'os ! Oui oui ! C'est bien d'elle qu'il s'agit !! Je suis fini ! À quel Saint irai-je me vouer étant donné que nul ne peut malheureusement se prévaloir de sa propre turpitude ? Sniff. Eh maman ! Pourquoi tu étais tombée malade ooooo ? Oh Baba God ! Pourquoi tu as permis que la maladie de ma mère me conduise vers une destination d'exhumation ? Je dépose mes habits parterre et je fixe longuement la tombe sans vraiment savoir pourquoi. Je n'ai plus peur ni envie de vite quitter ce lieu comme il y a un moment. Je me sens faible et perturbé en même temps. Après une dizaine de minutes à fixer la tombe, je m'habille pour sortir de là avec le regard dans le vide. Ceux qui me voient sortir du boulevard des allongés à cette heure-là me lancent des regards de stupéfaction en déguédinant les pas. Mon regard devient effacé petit à petit que je m'éloigne de ce boulevard des allongés vers la maison. Il est sept heures dépassées de dix minutes. Je fais le trajet à pied pour me rendre à la maison après cette mésaventure. ************ GRACE KASSA Je ne sais d'où il est venu hier dans l'après-midi la mine toute serrée comme quelqu'un qui vient de goûter à la m***e. Le repas que moi je me suis donnée beaucoup de peines pour préparer le matin au réveil, il a osé ne même pas toucher à ça après m'avoir fait croire qu'à son retour, il mangera. Décidément quoi ! Je ne veux même pas me mettre en courroux à cause de lui ! J'ai été obligée de chauffer alors le reste du repas le soir venu, mais là encore, votre monsieur a refusé de passer à table en prétextant qu'il n'a pas faim. J'ai alors mangé seule mon couscous accompagné de ma sauce django jusqu'à le finir. Heureusement que je n'ai pas préparé beaucoup. Depuis le matin, il est resté dans le lit sans se lever. Je l'ai trouvé très préoccupé par je ne sais quoi. D'ailleurs, c'est depuis hier qu'il a commencé par montrer ce signe. On dirait un chien abattu. Même la maison qu'il voulait vendre et nous étions tombés d'accord tous deux, je ne sais quelle mauvaise mouche l'a piqué pour qu'il abdique. Mais sur ce point seulement, il peut compter sur ma bonne et mauvaise volonté. S'il ne revient pas à la case départ, il me verra toujours dans son dos. Je ne supporte pas qu'il soit devenu un poltron fini ! D'ailleurs même, si je vais le voir et qu'il refuse cette fois-ci de mettre la maison en vente. Je me chargerai moi-même en personne d'aller mettre cet attardé de Georges à la porte et procéder à la vente. Il est assez grand quand même pour se chercher et arrêter comme ça de compter sur les biens de ses parents ! Il est grand temps qu'il aille chercher pour lui-même. Et comme mon cher mari lui n'a plus certainement besoin de ce bidou, moi j'en ai besoin pour accroître mes activités. Il faut que j'aille discuter même avec lui. Arrivée dans la chambre, il a l'air perdu dans ses pensées. Je le vois assis au bord du lit et ses deux mains soutiennent son menton. Il n'a pas remarqué que je suis rentrée dans la chambre. Je vais vers lui donc pour m'asseoir à côté de lui en l'encerclant par sa taille. Il sursaute pour me faire face : Ah c'est toi ! Est-ce que je dois comprendre par-là que tu attendais quelqu'un d'autre à part moi ? Oh non ! Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ma bouche s'est trompée. Enfin bref, je veux savoir pourquoi tu es dans un état second depuis quelques jours ! Tu ne manges même plus mes repas. Qu'est-ce que tout ceci peut bien signifier ? Attends, ou bien tu t'es aménagé un deuxième bureau dehors chez qui tu manges ces derniers jours-ci avant de revenir à la maison lorsque tu me dis que tu vas en ville ? HAHAHA ! HAHAHA ! Mais pourquoi tu ris de la sorte Gilbert ? Tu serais en train de devenir un fou à lier ? Mais non ! Ce sont tes propos qui me font rire à m'en décrocher la mâchoire au contraire ! Moi Gilbert avoir une maîtresse dehors pourquoi ? Tu me demandes pourquoi même onong ? Ben, parce que c'est toi qui as commencé avec tes questions sans fondement, puisque ce que tu demandes va contre mes règles de conduite, et tu le sais très bien plus que quiconque. Change de disque donc Gracia. Alors qu'est-ce qui explique cet air préoccupé que tu as. Pourquoi tu ne manges plus ce que je cuisine ? N'essaie surtout pas de me dire que tout va bien ou de me sortir des justifications qui ne tiennent pas la route, parce que c'est visible sur ton visage qui t'a d'avance trompé que ça ne va pas. Si tu comptes me vendre du rêve donc, sache que c'est mort d'avance. Gracia pardon ! Pour l'amour de Dieu, je ne compte pas me quereller avec toi ce matin. Il faut que tu lâches donc lousse ma belle. De me dire ce qui te met dans cet état c'est tout ce qui m'intéresse. Ça ne te regarde pas. Maintenant laisse-moi seul ou je te t... Mince ! Je risque de craquer, et la suite risque d'être très désastreuse, donc s'il te plaît Gracia, nous allons discuter de tout ça plus tard. Pour le moment, j'ai besoin d'être seul s'il te plaît comprends moi ! Discuter plus tard ? Pourtant tu viens de dire que ça ne me regarde pas hein ! Tu mens comme tu respires. Depuis quand tu as commencé avec ça même ? Pardon ça ne te sied pas du tout. Enlève ça avant qu'il ne soit trop tard. S'IL TE PLAÎT ! (Se levant avec rage pour attraper le cou de sa femme) Euh Euh (En battant des cils). Qu'est-ce, qu'est-ce que tu fais ? Mais lâche mon cou. Tu...tu, ouhou ouhou. Mais tu m'étouffes Gilbert. Ça t'apprendra à rester à l'écart de ce qui ne te regarde pas. Maintenant sors ! Je ne sors pas. D'ailleurs, que dis-tu de la maison à vendre ? Sors je te dis. Je-ne-sors-pas avant que tu ne me répondes. Si tu veux, tue-moi comme tu as essayé de faire tout à l'heure. Je ne bougerai pas ! Ah bon ? C'est ce que tu veux ? Hein ? Tu veux rendre tes derniers soupirs ? La voix à oncle Gilbert : Vas-y ! Tue-là. Tue cette pie. Je regarde Gilbert s'avancer vers moi à pas de torture, levant ses deux mains en haut comme pour m'attraper en répétant sa même phrase. Je remarque ses yeux qui sont devenus rouge-vifs. Je n'ose même plus lui répondre. Qu'est-ce qu'il a ? Je ne l'ai jamais vu dans de pareil état depuis que nous sommes ensemble. Je décide de battre en retraite avant qu'il ne bondisse sur moi. Je commence par marcher en arrière. Au même moment, il se heurte à un objet qui est attaché avec de fil noir et rouge. L'objet glisse vers moi, et au moment de m'abaisser pour le toucher de doigts et voir de quoi il s'agit, mon mari a bondi sur moi comme un chien déchaîné…
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