Au-delà des Apparences Tome 2

Chapitre 4

Jane : Je ne te laisserai pas faire

Adam : Toi ? Haha laisse moi rire et si tu veux un conseil, fais très attention à toi je suis très dangereux, bien plus que tu ne peux le croire et je ne recule devant rien pour avoir ce que je veux même si pour ça je dois tuer toutes les personnes qui comptent pour Anna. J’espère que tu as compris le message.

Adam continua son chemin l’air de rien laissant Jane debout figée, les mots d’Adam raisonnaient encore dans sa tête.

se disait elle tout bas. Au final, il a peut être raison, je ne suis qu’une lâche, quand vais je enfin décider à bouger le petit doigt ?

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Ava venait d’arriver au bureau et vit Adam s’éloigner de Jane qui restait tout de même figer, elle demeurait pensive. Ava s’approcha d’elle en regardant Adam s’éloigner puis Jane toujours debout les mains sur la table.

Ava : Jane ? Est ce que ça va ?

Jane ? Han ? Ava c’est toi ?

Ava : Qu’y a t’il dis moi ? Tu as l’air troublée, il s’est passé quelque chose avec Adam ?

Jane : Adam ?

Ava : Oui je l’ai vu s’éloigner d’ici il y’a une minute, il t’a dit quelque chose qui t’a troublé ?

Jane : Non rien, ce n’est pas à cause de lui que je suis dans cette état qu’est ce que tu vas t’imaginer ?

Ava : Heu ok pas la peine d’être agressive tu sais, je voulais juste te...

Jane : Ya rien je te dis alors arrête

Ava : Hey baisse d’un ton immédiatement, je te signale que je suis ta supérieure. Bien vrai que je suis ton amie ici au bureau tu me dois le respect total surtout devant les autres tu m’as bien comprise ?

Jane : Oui je suis désolée, je me suis laissée emporter ça ne se reproduira plus

Ava : Je l’espère bien... dans mon bureau dans 5 minutes

Jane : Dans ton bureau ?

Ava : Oui... il y’a un problème ?

Jane : Non, je serais

Ava : Bien, H sera absent toute la semaine donc

Jane : Toute la semaine ?

Ava : Oui et peut être même plus ça te pose un problème ?

Jane : Non mais... non rien

Ava : Tu peux dire à Becky de venir dans mon bureau.

Jane : Becky ? Mais pourquoi ?

Ava : Tu peux arrêter de me demander pourquoi pourquoi pourquoi ? Ça devient pénible à la longue. Je pense que tu deviens trop familière avec moi pas vrai ?

Jane : Oui et j’en suis désolée c’est que...

Ava : Ne t’excuse pas, ce n’est pas grave. Il faut juste que tu apprenne à faire la part des choses tu comprends ?

Jane : Oui je comprends

Ava : N’oublie pas ce que je t’ai demandé

Jane : J’y vais de ce pas.

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Anna franchit le seuil de la porte holly dormait encore dans sa poucette. Elle s’arrêta et cherchait du regard Franck. Il lui fît signe assis à une table une tasse devant lui. Anna soupira et se hâta à sa rencontre. Franck se leva et lui fit la bise, on pouvait sentir le malaise entre eux deux.

Franck : Salut

Anna : Salut

Franck : Comment tu vas ? Laisse moi t’aider ( en prenant la poucette d’Anna.)

Anna : Merci... elle dort encore

Franck : Elle est magnifique, elle ressemble beaucoup à sa mère.

Anna : Merci je prends ça pour un compliment

Franck : Mais ça en était un.. tu veux prendre quelque chose ?

Anna : Non merci

Franck : une glace à la vanille pour elle s’il vous plaît avec des fraises s’il vous plaît

Le serveur : Tout de suite

Anna : Merci

Franck : J’espère que tes goûts n’ont pas changé entre temps

Anna : Heuu

Franck : Je blague

Anna : Je sais mais non, mes goûts n’ont pas vraiment changé

Franck : T’en mieux alors

Anna : Alors ?

Franck : Excuse moi, tu as raison, je ne peux pas revenir comme si de rien était te commander une glace et rire du bin vieux temps... tu as sans doute raison mais je ne sais pas autrement. En réalité, je ne sais pas par où commencer...

Anna : Tu pourrait peut être commencer par t’excuser non ?

Franck : Heuu dis donc ? Tu ne manques pas d’air toi, je te signale que si on en est là c’est ta faute ?

Anna : Et moi je te signale que c’est toi qui m’a appelé et pas l’inverse.

Franck : Ce n’est certainement pas moi

Anna : Quoi ? C’est ton téléphone qui a composé mon numéro tout seul ? C’est ça ?

Franck : Plus ou moins

Anna : Tu te fiche de moi ? Ok je m’en vais moi

Avant qu’elle ne puisse se lever, le serveur s’approcha d’eux déposant la glace à côté d,Anna avec un sourire aimable.

Le serveur : Excusez moi... voici votre glace

Anna : Oh Merci

Franck porta sa main à son front essayant de garder son calme.

Franck : Attends s’il te plaît

Anna : Je savait que c’était une erreur de venir

Franck : Et pourtant tu es venue

Anna : C’est ce qui en fait une erreur sinon je ne dirais pas que c’est une erreur tu vois...

Franck : Ok ok on ne va pas recommencer à nous chamailler comme quand on était gamin n’est ce pas ?

Anna : Et bien désolée de te décevoir mais il est plus que clair que ni toi ni moi n’avons garder ne serait ce qu’un peu de cette innocence de l’époque

Franck : Tu es bien struct dis moi, tu as donc si peu de considération pour ton ex meilleur ami ?

Anna : Je n’ai pas le temps pour ces enfantillages.

Franck : Ok je m’excuse...

Anna : Quoi ?

Franck : Oui tu as bien entendu, je m’excuse. Tu as sans doute raison mais tu me connais je ne suis pas doué pour ce genre de choses. Pour dire vrai, je ne sais même plus comment tout ceci a commencé et plus le temps passe, plus j’ai l’impression que l’on s’engouffre encore plus sans moyen de s’en évader. Je sais que ça peut te paraître bête mais c’est exactement ce que je ressens.

Anna : Non... je sais ce que tu veux dire. Moi aussi je ressens la même chose. Enfaite j’ai l’impression d’être dans l’engrenage d’une discorde si immense que je ne peux espérer un retour à la réalité et là, dans mon cœur, je ressens une grande douleur que je ne peux expliquer, je ne sais pas si c’est de la colère envers toi ou bien envers cette relation ou juste envers ma propre personne. Le pire c’est que je me sens comme l’unique responsable mais je refuse de l’accepter... je suis pathétique...

Franck : Je ne savais pas que tu gardais tout cela pour toi Anna

Anna : Ouais de toute façon, ça ne change rien, que tu le saches ou non ça n’a aucune importance.

Franck : Cette colère que tu ressens, je la ressens aussi. Oui j’essaie de le nier, de me convaincre que finalement tu n’es pas aussi important dans ma vie que je le croyais mais tu sais quoi ?

Anna : Quoi ?

Franck : Je n’y arrive pas.