Anna : Non... je sais ce que tu veux dire. Moi aussi je ressens la même chose. Enfaite j’ai l’impression d’être dans l’engrenage d’une discorde si immense que je ne peux espérer un retour à la réalité et là, dans mon cœur, je ressens une grande douleur que je ne peux expliquer, je ne sais pas si c’est de la colère envers toi ou bien envers cette relation ou juste envers ma propre personne. Le pire c’est que je me sens comme l’unique responsable mais je refuse de l’accepter... je suis pathétique...
Franck : Je ne savais pas que tu gardais tout cela pour toi Anna
Anna : Ouais de toute façon, ça ne change rien, que tu le saches ou non ça n’a aucune importance.
Franck : Cette colère que tu ressens, je la ressens aussi. Oui j’essaie de le nier, de me convaincre que finalement tu n’es pas aussi important dans ma vie que je le croyais mais tu sais quoi ?
Anna : Quoi ?
Franck : Je n’y arrive pas.
Anna regarda Franck droit dans les yeux puis baissa la tête, d’un côté, elle se sentait soulagée de voir une lueur de cette emprise qu’elle croyait avoir sur Franck mais ce poids qu’elle ressentait dans son cœur ne s’effaçait pas pour autant.
Franck : Je ne pourrait jamais me séparer de toi c’est impossible. Toi et moi on n’a toujours été ensemble et si une personne qui prêtant m’aimer veut te faire sortir de ma vie, il me serait plus facile de la laisser elle que de me défaire de toi. Peut être bien que ce que je dis aujourd’hui n’a plus de sens pour toi par ce que c’est probablement trop tard mais je te demande de m’excuser Anna.
Anna : Moi aussi je dois m’excuser
Franck : Non écoute moi... avec toi cette histoire, j’ai enfin pu comprendre une chose. Je suis sûr de mon amour pour toi, c’est vrai que j’ai cherché à te faire du mal en faisant tout cela j’espérais que tu te rendrais compte que moi aussi je compte pour toi et ne pas te voir réagir m’anéantissait petit à petit, je n’en dormais presque plus tu sais et c’est ça qui m’énervait encore plus... excuse moi, j’ai honte de moi.
Anna : Dans ce cas, nous sommes deux
Franck : Comment ça ?
Anna : Moi aussi je cherchais un peu à te punir en m’éloignant de toi
Franck : Vraiment ?
Anna : Oui
Franck rigola un peu
Anna : Pourquoi tu rigoles ? Tu trouves cela drôle ?
Franck : Oui c’est un peu drôle quand même tu ne trouves pas ?
Anna : Non pas vraiment
Franck : Mais si, quand je pense que nous étions tous les deux dans notre coin à broyer du noir alors qu’on souffrait tous les deux.
Anna : Vue sous cet angle tu as peut être raison ( en riant)
Franck : Tu vois ? Je me sens idiot de ne pas être venu vers toi plus tôt.
Anna : Je m’excuse de me mêler de ta vie comme ça. Je sais que c’est ta vie privée et que je n’ai pas mon mot à dire mais je me sens vraiment je ne sais pas je pense que je me suis tout simplement donnée le droit de décider pour toi.
Franck : Non non tu as le droit tu sais, n’oublie pas que moi aussi je faisais la même chose avec toi
Anna : Oui c’est bien vrai... mais il faut dire que les situations n’ont rien arrangé hein ? Sortir avec ma pire ennemie franchement avoue que ce n’est pas facile non plus
Franck : C’est de ma faute je l’avoue mais elle a changé crois moi
Anna : Ça je veux bien le croire... elle est venue chez moi l’autre jour apparemment elle fait copine copine avec Jane maintenant.
Franck : Ah oui ? Je n’en savais rien, elle ne m’a rien dit
Anna : Je m’en doutais un peu... moi je n’ai rien contre elle tu sais ?
Franck : Ça permets moi d’en douter
Anna : C’est vrai que nous n’avons jamais été en de bons termes mais je ne la déteste pas pour autant Franck, je suis simplement jalouse et elle, elle a un égo demeuré. C’était une rivalité féminine mal placée à mon avis.
Franck : Hum décidément vous êtes incompréhensibles vous les filles tu le sais ça ?
Anna : Pourtant non, vos cerveaux sont simplement trop petits pour comprendre la complexité de la simplicité de nos émotions
Franck ( portant sa main à son front) : Qu’est ce que je disais ?
Anna : Tu vas me payer une autre glace tu le sais ça ?
Franck : Si c’est le prix à payer je t’en achèterai même mille
Anna : Lol tu ne changera donc jamais ?
Franck : Par ce que je sais comment te soudoyer hein
Anna : Ce n’est pas faux... oh on dirait que mademoiselle daigne se montrer
Holly venait de se réveiller gesticulant dans tous les sens.
Franck : Je peux ? Interrogeait t-il en prenant Holly dans ses bras
Franck : Viens voir tonton Franck... c’est qui la petite princesse ? Hein ? C’est qui le petit bout de chou ?
Anna les regardait le sourire aux lèvres en un instant tout semblait être parfait, ce moment de soulagement semblait venir à un moment où elle en avait terriblement besoin, Elle se laissait même prendre dans ses pensées songeant ainsi Tout aurait été si simple si tu étais le père > puis chassa cette pensée en secouant la tête.
Franck : A quoi pense tu ? Ton visage semblait illuminé il y’a un instant
Anna : A rien, je me disais simplement que j’avais vraiment beaucoup de chance de t’avoir.
Franck : C’est moi qui ai de la chance de t’avoir
Anna : Hummm c’est vrai
Franck : Haha il faudrait que je te donne un peu de mon humilité ma chérie par ce que ta maman n’en a pas ( en jouant de ses mains avec Holly)
Anna : Haha très drôle.
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Lisa poussa la porte de la chambre de H regardant le moindre recoin. Elle s’avançait vers le lit de ce dernier les rivés sur l’oreiller elle avançait avec détermination. Marguerite poussa la porte surprise de trouver Lisa dans la pièce elle se recula faisant par la même occasion sursauter Lisa qui surprise posa sa main sur sa poitrine.
Lisa : Bonté divine c’est donc toi ? Tu m’as fichu une de ces peurs
Marguerite : Je m’excuse madame je ne savais pas que vous étiez ici. Je venais pour faire le lit de monsieur.
Lisa : Tu n’as pas à t’excuser, Je venais récupérer quelques dossiers que j’avais donné à mon fils c’est tout
Marguerite : Ah si vous voulez je peux regarder dans le bureau de monsieur si...
Lisa : Non non je sais exactement ou il l’a mis.
Lisa continuait son chemin jusqu’à l’oreiller de H et le souleva. Elle avançait sa main pour prendre ce sui devait s’y trouver mais elle ne trouva rien. Elle se figea surprise, elle était sure que H l’avait caché sous son oreiller mais peut être l’avait il déplacer. Que peut il bien caché s’interrogeait elle.
Marguerite : Est ce que ça va madame ? Vous l’avez trouvé ?
Lisa : Heu tu vois bien que non
Marguerite : Peut être devriez vous demander à monsieur ?
Lisa : Hum Dépêche toi donc de finir tout ceci
Marguerite : Bien
Lisa : Au fait Marguerite
Marguerite : Oui madame
Lisa : Vous étiez bien avec mon fils quand il allait voir mon fils
Marguerite : Oui madame
Lisa : Tu pourrais me donner son adresse alors ?
Marguerite : Et bien je ne sais pas... vous devriez peut être demander à monsieur non ?
Lisa : Tu n’as que cela à la bouche ? Tiens tu peux l’écrire ici
Lisa venait de lui tendre une feuille qu’elle venait de trouver dans les affaires de son fils.
Marguerite : C’est que...
Lisa : Dépêche toi j’attends
Marguerite : D’accord