Anna : Merci Jane, tu me remonte toujours le moral quand j'en ai besoin et moi, je ne l'ai jamais fait pour toi. A croire que je suis la seule à avoir des problèmes dans ce monde, j'en oublie même que toi aussi tu es une personne et que peut être un as des peines de coeur aussi ou des choses dont tu as besoin de parler. Excuse moi d'être si égoïste tu veux ? Je te promets qu'à partir d'aujourd'hui, je serai là pour toi au moins autant que tu l'es pour moi
Jane : Merci, je ne te trouve pas égoïste par ce que je sais que c'est toi qui as besoin de moi en ce moment et peut être qu'un jour moi aussi j'aurais besoin de toi et je suis certaine que tu me rendra la pareille.
Anna : Au fait, Franck vient de m'appeler
Jane : Ah oui ? Vous vous êtes réconciliés alors ?
Anna : Hum pas vraiment, je dois le rencontrer là dans environ 30 minutes
Jane : Ah
Anna : Ouais ah
Jane : Non mais je ne comprends pas pourquoi tu es toujours sur la défensive ? Tu as fait la paix avec Ava alors c'est logique que tu fasses aussi la paix avec Franck non ? Ou est le problème ?
Anna : Je ne suis pas sur la défensive, c'est juste que toute cette histoire devient ridicule. Je sais ce que je vais faire.
Jane : Tu vas faire quoi ?
Anna : Je vais prendre mes distances avec Franck, après tout c'est peut être ce que j'aurais dû faire depuis longtemps. Je trouve que je m'immisce trop dans sa vie privée, il est tant que je le laisse vivre sa vie. Cela ne veut tout de même pas dire que je ne serai plus amie avec lui.
Jane : Hum tu as sans doute raison, un peu de recul ne vous ferait certainement pas de mal.
Anna : Bon je dois te laisser, j'avais juste besoin d'en parler avec toi Pour me vider la tête.
Jane : Tu peux toujours compter sur moi ne t'inquiètes pas ça m'a fait plaisir.
Anna : Merci au fait je ferai peut être un tour au bureau histoire de voir comment ça se passe pendant mon absence, je dois avouer que ces locaux me manquent vraiment.
Jane : Hum es tu sûre que ce soit une simple visite de courtoisie ? Ou alors peut être as tu une idée derrière la tête hein ?
Anna : Hein bien sûr que non ou vas tu chercher cela ?
Jane : De toute façon tu es là bienvenue tu le sais bien.
Anna : Merci et bonne journée
Jane : Toi aussi bisous
.......................................
Jane soupira regardant de gauche à droite et demeura pensive.
Elle continuait ainsi à rêvasser le téléphone à la main, c'est Adam qui la sortie de ses pensée la faisant presque sursauter en tapant sur la table de cette dernière.
Jane : Non mais tu es complètement fou ? Qu'est ce qui te prend de faire peur ainsi aux autres ?
Adam : Que veux tu que je te dise ? Je suis un prédateur, j'aime voir la peur dans les yeux de mes proies, c’est tellement excitant.
Jane : Va chasser ailleurs alors par ce que crois moi, tu es bien trop frêle pour arriver à me faire peur, vas jouer ailleurs tant que j’y suis.
Adam : Allons allons ne le prends pas comme cela, tu sais très bien que je blaguais.
Jane : C'est ça oui espèce de vipère. Tu veux que je te dise ? Il n'y a rien sur toi que je puisse prendre à la légère, je ne prendrai jamais ce risque par ce que tu peux tromper tout le monde sauf moi, je vois clair dans ton jeu, tu es quelqu’un de dangereux aussi bien pour cette entreprise que pour Anna. Je ne sais pas ce que tu as contre H mais je refuse que tu y mêle ma meilleure amie et je ferais tout pour lui montrer ton vrai visage tu peux compter sur moi.
Adam : Tant mieux, la chasse n'en sera que plus excitante, j’en frisonne d’impatience.
Jane roula des yeux et faisait mine de ranger des feuilles puis se concentra sur son ordinateur alors qu'elle ne faisait absolument rien, en fait, elle était tétanisée par la peur au point de réduire sa respiration pour que son interlocuteur ne s'en aperçoive pas.
Adam demeura ainsi muet en la regardant avec un rictus avant de l'interrompre à nouveau.
Adam : Tu sais ce qui m’intrigue le plus depuis que je suis ici ?
Jane releva les yeux pour l’écouter sans prononcer un mot, Adam continua en fronçant les sourcils.
Adam : C’est ta relation avec Anna, tu t’accroches à elle comme une sangsue. C’est vrai regarde même avec ce qu’elle fait, même avec le mal qu’elle te cause, tu continue de t’accrocher à elle malgré tes sentiments, je vois bien la tristesse et la colère dans tes yeux quand tu la vois avec H et pourtant tu n’as jamais rien fait pour l’éloigner de lui Hum c’est à croire que tu aimes souffrir ma pauvre.
Jane : Je ne vois pas de quoi tu parles et tu sais quoi ? Ça ne me dérange pas du tout de m’accrocher à elle comme une sangsue par ce que toi tu es pire que moi espèce de vampire. J’accepterai mille ans de souffrance si c’est le prix à payer pour la voir heureuse.
Adam : Grr fais attention à toi, tu pourrais être ma prochaine proie. Si tu l’aimes tant que ça pourquoi ne lui dis tu pas la vérité ?
Jane : Je ne vois pas de quoi tu parles
Adam : Oh mais arrête de faire l’innocente Jane, toi et moi nous connaissons la vérité, tu n’as pas rejoint cette entreprise par hazard hum j’irai même jusqu’à dire que tu n’es pas si innocente que ça dans cette affaire de fraude avec Jack l’ancien chef comptable.
Jane : Ça suffit petite vermine, tu ne sais absolument rien et je t’interdit de faire de telles allusions à mon sujet est ce clair ? ( en se levant brusquement faisant face à son interlocuteur)
Adam : Du calme du calme très chère, vois tu j’ai eu beaucoup de mal à polir cette réputation d’homme aimable charmant et élégant et je n’ai aucune envie de la gâcher à cause d’une personne si insignifiante. Tu veux que je te dise ? Cette bataille c’est moi qui vais la gagner, pour une fois que la chance me sourit, j’aurais enfin Anna et la vengeance que H mérite. Je ferais d’une Pierre deux coups et toi tu n’y pourras rien.
Jane : Je ne te laisserai pas faire
Adam : Toi ? Haha laisse moi rire et si tu veux un conseil, fais très attention à toi je suis très dangereux, bien plus que tu ne peux le croire et je ne recule devant rien pour avoir ce que je veux même si pour ça je dois tuer toutes les personnes qui comptent pour Anna. J’espère que tu as compris le message.
Adam continua son chemin l’air de rien laissant Jane debout figée, les mots d’Adam raisonnaient encore dans sa tête.
se disait elle tout bas. Au final, il a peut être raison, je ne suis qu’une lâche, quand vais je enfin décider à bouger le petit doigt ?