IIIQuatre ans s’étaient écoulés depuis la vente de la petite ferme.
La liquidation n’avait pas produit des résultats merveilleux. L’héritage de François et d’Etiennette s’était réduit à une somme très modique dont une partie avait déjà servi à payer l’apprentissage de la fillette. La part de l’aîné avait été naturellement beaucoup plus forte ; mais, loin de chercher à dédommager les deux jeunes, il considérait le maigre petit avoir qui leur était échu comme un vol fait à son préjudice.
Ses affaires arrangées, il était retourné à Paris et n’avait plus donné signe de vie.
Etiennette et François se trouvaient parfaitement heureux chez les braves gens qui leur servaient de maîtres.
Le père Thuillier était exigeant pour le travail, mais il témoignait au jeune homme beaucoup d’estime et de c
