IVÀ Venise, il rencontra son frère lord Surbiton qui venait d’arriver de Corfou dans son yacht. Les deux jeunes gens passèrent ensemble une charmante quinzaine. Le matin, ils erraient sur le Lido, ou glissaient çà et là par les canaux verts dans leur longue gondole noire. L’après-midi, ils recevaient d’habitude des visites sur le yacht et, le soir, ils dînaient chez Florian et fumaient d’innombrables cigarettes sur la Piazza. Pourtant d’une façon ou de l’autre, lord Arthur n’était pas heureux. Chaque jour, il étudiait dans le Times la « colonne des décès », s’attendant à y voir la nouvelle de la mort de lady Clementina, mais tous les jours il avait une déception. Il se prit à craindre que quelque accident ne lui fût arrivé et regretta maintes fois, de l’avoir empêchée de prendre l’aco