PRÉFACE-2

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Selon les enseignements occultes, cette mutabilité ou multiplicité de la personnalité peut être contrôlée ou maîtrisée grâce à un exercice rigoureux de la volonté… Pareillement, Trelawny fait remarquer au cours de son exposé détaillé des croyances de l’Égypte ancienne que « toutes les possibilités et les capacités de transferts corporels », inhérentes au moi divisé sont « toujours dirigées par une volonté ou par une intelligence qui ne peuvent être enchaînées (p. 203) ». La magie égyptienne était seulement l’un des composants du renouveau de l’occulte à la fin de l’ère victorienne, mais conjuguée avec des idées et des pratiques tirées du rosicrucianisme et du bouddhisme, elle fut systématisée en un programme discipliné de rituels et d’initiations qui la vidèrent de la plus grande partie de son fatalisme originel. En démontrant la force que possédait le pouvoir de la volonté, la nécromancie égyptienne pouvait apparaître comme un frein bienvenu à l’inflation des explications psychologiques du comportement humain. Face aux travaux de David Ferrier sur la localisation des fonctions du cerveau ou les mesures des impulsions électriques du cœur de Sir John Burdon-Sanderson (des hommes dont les découvertes figurent dans les pages de Dracula), la volonté semblait être le dernier bastion de l’autonomie personnelle, et même de l’individualisme libéral — le point au-delà duquel aucune science matérialiste ne pouvait s’aventurer sans dommage. Pour une occultiste telle que Madame Blavatsky, la science moderne était de « la pensée ancienne déformée et rien de plus15 ». Guère étonnant alors, que là où la science semblait tendre vers « les aspects invisibles, « spirituels », de la nature et de l’expérience », comme dans certains des nouveaux développements de la physique et de la chimie, elle attirait rapidement une audience variée et enthousiaste16. En négociant avec précaution sur ce terrain spéculatif, Le Joyau des Sept Étoiles paraît offrir quelque chose à tout le monde. Des illuminés comme Madame Blavatsky ou Aleister Crowley n’hésitaient jamais à s’approprier des textes populaires à leurs propres fins, quitte à les lire de travers si nécessaire — ce que firent Madame Blavatsky avec She de H. Rider Haggard et Crowley avec L’Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Pour des occultistes tels que Brodie-Innes, Le Joyau des Sept Étoiles pouvait se lire comme une saga sur le pouvoir immuable des pratiques ésotériques et magiques, alors que pour celui qui s’intéressait à la spiritualité et au spiritisme, mais avec un esprit plus scientifique, Stoker semblait jeter un pont entre le savoir du passé et les données expérimentales du présent. Il est certain que le roman devient de plus en plus solennel au fur et à mesure qu’approche son dénouement. À un moment donné, Trelawny avance que l’humanité se trouve peut-être sur le point d’entrer dans une nouvelle ère, ayant atteint « ce stade de progrès intellectuel où la mécanique destinée aux découvertes est en train d’être inventée », pour nous permettre enfin de saisir la véritable « essence des choses (p. 215) ». Non seulement, l’astrologie allait être « acceptée sur une base scientifique (p. 214) », mais Trelawny s’attend à ce que les travaux sur les rayons de Röntgen et les propriétés du radium, les travaux des « Curie et Laborde, de Sir William Crookes et Becquerel » convergent avec « l’enquête égyptienne » pour faire surgir une nouvelle compréhension des « secrets de la lumière (p. 216) ». Cependant, en dépit de ces passages inspirés, le roman reste profondément désuni, incapable de soutenir la vision progressiste brillamment évoquée par Trelawny. Le final du Joyau des Sept Étoiles fait penser à « l’armaggedon magique » imaginé par Yeats dans les années 189017. Mais pourquoi cela ? La source de la difficulté, et c’est souvent le cas dans les écrits de Stoker, se situe dans l’insistante question de la féminité : que veut une femme ? (Ou, plutôt, qu’est-ce que Stoker redoute qu’elle puisse vouloir ?) Dès le début, le désir de Malcolm Ross pour Margaret Trelawny, le point à partir duquel la question est posée, est présenté comme hanté par des sentiments de futilité et de crainte. Margaret apparaît d’abord comme « la jeune fille » dans un rêve, protégée « des ennuis bouleversants et les joies non moins bouleversantes du monde immense (p. 27) » (c’est moi qui souligne), mais ce rêve est immédiatement mis en pièces par le retour du monde extérieur sous la forme d’un appel à l’aide de la vraie Margaret. Malcolm dépeint ce réveil comme une sorte de signe de la Chute, car il le relie à l’impossibilité qu’il puisse exister « un repos complet », nous rappelant que « même dans l’Éden, le serpent relève sa tête parmi les rameaux chargés de fruits de l’Arbre de la Connaissance (p. 28) ». De manière symptomatique, la présence bien vivante de Margaret louvoie entre le vulnérable et l’inquiétant. Dans l’une des premières descriptions, Malcolm s’émerveille de « la mystérieuse profondeur » de ses yeux qui sont « d’un noir velouté », mais ajoute que leur charme rappelle celui d’un « miroir noir tel que ceux utilisés par le Dr Dee au cours de ses rites sorciers (p. 49) ». Au cours du roman cette antinomie se durcit en « une étrange double existence », tandis que le moi précédent de Margaret commence à se retrouver voilé par une distance et une réserve soudaines, et lors de ces « évasions vers sa nouvelle personnalité (p. 238) », elle commence à faire preuve de l’inquiétante capacité à pouvoir prédire l’avenir « comme si elle avait eu une certaine conviction ou une connaissance des intentions du corps astral de la reine (p. 237) ». Bien que « toute la glorieuse beauté (p. 265) » du corps nu de la reine soit au-delà de toute représentation, littérairement et moralement parlant, les quelques aperçus qui nous en sont offerts montrent clairement que Margaret est bien son double et que, avant la résurrection de la souveraine, Margaret n’est pas « le moins du monde un individu, mais simplement un aspect de la reine Tera elle-même (p. 235) ». À la fin du roman, les yeux de Margaret étincellent « comme des soleils noirs (p. 270) ». Dans le texte original de 1903, elle est sacrifiée pour que puisse revivre la reine. Alors que la personne de la reine Tera se dessine lentement, révélant graduellement ses contours et son histoire, ses apparitions sont accompagnées d’une spirale de violence qui s’intensifie régulièrement. Après les attaques contre Abel Trelawny chez lui, les flash-back se déroulant là où repose Tera dans sa tombe égyptienne, apportent des avertissements brutaux et explicites sur les dangers qu’il y a à fouiller la « fosse de la momie (p. 139) ». Avant même que le corps momifié de Tera ait été retiré de la « caverne des morts », l’explorateur hollandais du XVIIe siècle qui l’avait découverte éprouve « une paralysie momentanée » à l’instant où il fixe le fabuleux joyau rouge sang du titre du roman, serré dans la main merveilleusement conservée de la reine « surgissant des toiles d’embaumement ». Elle lui rappelle « la tête légendaire de la Méduse Gorgone, qui avait une chevelure de serpents dont la seule vue transformait en pierre ceux qui la regardaient (p. XX, 141) ». Trelawny reste inflexible sur un point : le but de sa « Grande Expérience » est de redécouvrir des sciences perdues depuis longtemps. Mais lorsque Malcolm Ross affirme que le « grand enjeu » de l’entreprise de l’égyptologue est « la résurrection de la femme, et la vie de la femme (p. 241) », il met le doigt sur une vérité importante. Car dans la magie égyptienne, le savoir est non seulement une forme de pouvoir, mais il est aussi personnifié par une forme d’expertise singulièrement individuelle. Dans ses combats contre « l’ambition des prêtres », la reine Tera « avait surpassé ses professeurs » et « avait, par d’étranges moyens, arraché à la Nature ses secrets (p. 156) »… Cependant, la consolidation de ses pouvoirs avait eu pour effet de remettre sa féminité en question. Il est très instructif de constater que dans l’esprit de Tera, pour représenter le triomphe de la féminité dans un monde d’hommes, sa domination doit être conçue comme un jeu à somme nulle, émasculant ses adversaires : « tout en étant une reine », elle avait « réclamé tous les privilèges de la royauté et de la masculinité (p. 156) ». Ce qui rend si remarquable le pouvoir de la reine Tera aux yeux de Trelawny, c’est le statut inférieur et les limites imposées aux femmes dans la société de l’Égypte antique. Lorsque Margaret s’élève contre l’idée que le corps de la reine ait pu être dévêtu par un groupe d’hommes, il insiste sur le fait que les embaumeurs originels ne pouvaient être que des hommes car il n’y avait ni « les droits de la femme ni les femmes médecins dans l’Égypte antique, ma chérie ! (p. 260) » Cette référence appuyée rappelle la propre ambivalence de Stoker, susceptible de se muer quelquefois en hostilité déclarée, face aux exigences des femmes pour une émancipation sociale et politique dans une période d’agitation féministe grandissante. Dans son dernier roman, Le Repaire du ver blanc (1911), par exemple, il identifie la monstrueuse Lady Arabella March avec « l’absence de principe d’une suffragette ». Cependant, la remarque de Trelawny glisse sur le fait que l’égyptologie du XIXe siècle était loin d’être isolée des débats sociaux de l’époque. La force des traditions matrilinéaires dans la civilisation égyptienne offrait un contraste provoquant avec l’Angleterre contemporaine, et entre les mains d’Amelia Edwards, fondatrice de l’Egypt Exploration Fund et l’une des vulgarisatrices les plus populaires de l’égyptologie, de nouvelles découvertes pouvaient devenir autant d’avantages dans la polémique. Dans son exposé sur « La position sociale et politique de la femme dans l’Égypte antique » (vers 1890), Edwards utilise le règne de la reine Hatshepsout comme un cas d’étude sur la manière par laquelle une femme pouvait exercer le pouvoir et démontrer sa supériorité sur un homme. En soulignant le statut généralement élevé des femmes égyptiennes, Edwards dessine un portrait de la reine Hatshepsout qui supporte la comparaison avec celui de la reine Tera par Stoker. Les deux femmes sont décrites quelquefois habillées en homme, toutes deux sont des chefs et des conquérants à qui l’on attribue des pouvoirs divins, et elles sont présentées comme des savants (selon Edwards, Hatshepsout aurait été la première à concevoir l’idée du canal de Suez — « la grande femme-Pharaon » n’est rien moins que « l’ancêtre scientifique de M. de Lesseps18 »). Et dans les deux cas, Stoker et Edwards distinguent leurs reines en soulignant que leur apparence est plus européenne qu’orientale — « c’était comme une statue sculptée dans l’ivoire par la main d’un Praxitèle (p. 265) ». Mais les ressemblances s’arrêtent là. Dans le roman de Stoker, l’enchantement du héros face à la vision d’une « femme merveilleusement énergique (p. 110) » se mêle avec une menace de mort et de destruction. Ainsi, juste avant que Trelawny et ceux qui l’accompagnent ne jettent un coup d’œil honteux au corps « complètement nu » de la reine Tera — à l’exception de son visage recouvert (p. 264) — Malcolm Ross se sent soudainement emporté par le sentiment que « tout le côté matériel et sordide de la mort (nous) apparaissait comme affreusement réel (p. 262) ». Dans son alternance entre sa vénération pour Margaret et sa terreur de la reine Tera, la narration de Ross tente désespérément, suivant les mots de Freud, d’isoler les « effets horrifiants » de la féminité, associés à la « vue des organes génitaux », de « ceux qui procurent du plaisir » — tout comme les hommes dans le roman en viennent à être divisés entre les survivants et les morts19. Une suite de substitutions s’enchaîne au cours de l’histoire, passant du joyau rouge sang à la main tranchée et sanglante de la momie, au corps blanc de la reine et à la silhouette de Margaret, se tenant « toute droite (p. 110) » de manière frappante. Chaque substitution nous rapproche un peu plus de la mort. Le voile d’embaumement de la reine Tera se révèle être sa robe de mariée, mais il n’y a pas vraiment de distinction entre les deux. En 1912, l’année de la mort de Stoker, parut une version révisée et abrégée du Joyau des Sept Étoiles qui se concluait par le mariage de Margaret avec Malcolm. Les critiques sont en désaccord sur la question de savoir si cette nouvelle fin était ou non de Stoker. Dans les derniers mois de sa vie, celui-ci était extrêmement malade et il n’existe aucune preuve directe permettant d’affirmer qu’il a procédé lui-même à ces changements. Et l’on sait que plusieurs de ses livres ont été retouchés et en partie réécrits à l’occasion de leur réédition, peu de temps après sa mort. En revanche, la quantité de texte nouveau est peu importante et l’on a pu établir avec certitude que Stoker était prêt à couper ou à modifier drastiquement ses œuvres si cela pouvait assurer leur publication — on sait par exemple que suite au refus d’un éditeur, il changea radicalement la fin de son roman historique Miss Betty (1898) pour l’achever sur une touche plus optimiste. Mais dans le cas du Joyau des Sept Étoiles, la majeure partie de la fin de 1912 se trouve déjà implicitement dans la conclusion originale de 1903, en tant que simple inversion de celle-ci, si bien que la question de savoir si Stoker l’a écrite ou non est finalement sans objet. Au lieu de subsumer Margaret sous le flot d’énergie destructive de Tera, l’édition de 1912 fait s’absorber Tera dans la spiritualité supérieure de Margaret. Donc Margaret devient la reine de Malcolm et le roman retourne au monde des rêves où il avait débuté. Chacune de ces représentations de la femme passe dans l’autre et il n’existe ici aucun conflit réel, car ainsi que l’a observé Jacqueline Rose dans un autre contexte (mais pas totalement dépourvu de rapport avec celui-ci), « l’idéalisation et l’agression sont les deux faces opposées et complètement solidaires de la même pièce de monnaie20 ». Parmi le texte coupé dans la version de 1912 figure le chapitre le plus excessivement conjectural du roman original, intitulé « Pouvoirs anciens et nouveaux »… Ici les espoirs optimistes de progrès scientifique de Trelawny se retrouvent dos à dos avec les ruminations manichéennes découragées de Malcolm Ross. Là où Trelawny considère son travail expérimental comme une réconciliation de l’enseignement biblique avec le savoir scientifique dans le but de créer un maître discours englobant tout, Malcolm se demande s’il y a « la place dans l’Univers pour des Dieux qui s’opposent, ou, si c’était le cas, les plus forts permettraient-ils des manifestations de puissance de la part de la Force adverse qui tendraient vers l’affaiblissement de ses propres enseignements et desseins (p. 214) ». Les théories « scientifiques ou pseudo-scientifiques » de Trelawny détournent un instant l’esprit de Malcolm des « rêveries sur les mystères de l’occulte (p. 218) », mais, une fois encore, ces conjectures échevelées ne sont que les extrêmes diamétralement opposés d’un seul continuum imaginatif, dans la mesure où les idées de Trelawny sont inspirées elles aussi par les mêmes mystères occultes. Parvenus à ce point, nous avons fait un long voyage depuis « le pays des faits (p. 62) » où le sec intellect d’homme de loi incarné par Malcolm se sent plus à son aise. Si les noms des grands savants comme Sir William Crookes sont invoqués avec excitation, c’est davantage pour permettre des envols de l’imagination que pour ramener le lecteur sur la terre ferme de la certitude scientifique. Et l’atmosphère de séance de spiritisme entourant la « Grande Expérience » de Trelawny rappelle la popularité du spiritisme comme terrain de médiation à la fin du XIXe siècle entre la religion et la science, ou tout au moins les branches les plus éthériques de la physique moderne. Comme « le simple et solide cosmos des rationalistes victoriens » se dématérialisait dans le monde moins substantiel du radium et des rayons X, les savants edwardiens pouvaient être comparés aux « noceurs dans Le Masque de la Mort Rouge […] qui poursuivent l’intrus fantôme d’une pièce à l’autre pour finalement le coincer et lui arracher son masque » et ne rien trouver du tout derrière celui-ci21. En fin de compte, Le Joyau des Sept Étoiles apporte peut-être le contrechamp manquant de cette image désolée : la vue d’une femme morte cachant son visage de ses mains, « le regard vitreux de ses yeux entre ses doigts […] plus terrible qu’un regard à découvert (p. 274) ». DAVID GLOVER 1. « An Egyptian Mystery », The New York Times Saturday Review of Books, 5 mars 1904, p. 157. 2. « New Books and Reprints », The Times Literary Supplement, 6 novembre 1903, p. 323. 3. Carol A. Senf, introduction à The Critical Response to Bram Stoker, Wesport, Ct., 1993, p. 18. 4. G. W. F. Hegel, Leçons sur la Philosophie de l’Histoire, 1837. 5. W. R. W. Wilde, Narrative of a Voyage, Dublin, 1840, p. 47. 6. « Harpers Book News », The New York Times Saturday Review of Books, 5 mars 1904, p. 155. 7. Lettre de J. W. Brodie-Innes à Stoker du 29 novembre 1903, Collection Brotherton, université de Leeds. 8. Ellic Howe, The Magicians of the Golden Dawn : a Documentary History of a Magical Order 1887-1923, Londres, 1972, p. 285. 9. Voir Christopher Frayling, Vampyres : Lord Byron to Count Dracula, Londres, 1991, p. 308. 10. Bram Stoker, The Lady of the Shroud, 1909, p. 53. Ce roman a été — très — adapté en français : La Dame au Linceul, Arles : Actes Sud, « Babel ; 181 ; Les Fantastiques », 1996. (N.d.l’É.) 11. William Crookes, « Radiant Matter », British Association for the Advancement of Science Reports, 1879, p. 167. 12. « Harpers Book News », The New York Times Saturday Review of Books, 19 mars 1904, p. 189. 13. Theodor Adorno, Minima Moralia : Réflexions sur la vie mutilée, Payot, 1980. 14. Frederic W. H. Myers, « Multiplex Personality », Proceedings of the Society for Psychical Research 4, 1886, p. 496 et 514. 15. Madame Blavatsky, citée dans Richard Ellman, Yeats : the Man and the Masks, Oxford, 1979, p. 56. 16. Brian Wynne, « Physics and Psychics : Science, Symbolic Action, and Social Control in Late Victorian England » in Barry Barnes et Steven Shapin (eds.), Natural Order : Historical Studies of Scientific Culture, Beverly Hills, Ca., 1979, p. 176. 17. Lettre non datée à Florence Farr, in Clifford Bax (ed.), Florence Farr, Bernard Shaw, W. B. Yeats : Letters, New York, 1942, p. 51. De toute évidence, Yeats croyait qu’une telle catastrophe allait préfigurer une renaissance spirituelle, mais ce n’est pas vraiment là la substance du roman de Stoker. 18. Cette phrase est tirée de Amelia B. Edwards, Pharaohs, Fellahs and Explorers, New York, 1891, p. 281 où l’auteur atténue considérablement sa thèse féministe. Pour une excellente relation de l’exposé — inédit en volume — d’A. B. Edwards, voir Billie Melman, Women’s Orients : English Women and the Middle-East 1718-1918, Ann Arbor, Mich., 1992, p. 264-69. 19. Sigmund Freud, « Medusa’s Head » (1922) in James Strachey (ed.), The Standard Edition of the Complete Psychological Works 18, Londres, 1955, p. 273-274. 20. Jacqueline Rose, The Haunting of Sylvia Plath, Londres, 1991, p. 151. 21. Esmé Wingfield-Stratford, The Victorian Aftermath 1901-1914, Londres, 1933, p. 130-131. BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE BIBLIOGRAPHIE Dalby, Richard, Bram Stoker : A Bibliography of First Editions, Londres, 1983. BIOGRAPHIES, SOUVENIRS Belford, Barbara, Bram Stoker : His Life and Times, New York, 1996. Farson, Daniel, The Man Who Wrote Dracula : a Biography of Bram Stoker, Londres, 1975. 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Elinor (et non Eleanor) Hoyt deviendra par la suite une romancière connue sous le nom d’Elinor Wylie (1885-1928). (N.d.T.)
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