X Le blesséLe docteur Gendron, qui demeurait rue Blanche, arriva presque en même temps que le médecin du quartier. Celui-ci s’empressait de donner au blessé les premiers soins nécessaires. En voyant entrer M. Gendron, il le salua avec une grande déférence et dit : – Cher maître, je suis à vos ordres. Le docteur Gendron était très pâle et tout tremblant. Nous savons qu’il avait pour le marquis et les siens une affection profonde. Il prit la main de son jeune confrère et répondit : – Ne vous dérangez pas, continuez. Puis il s’approcha du blessé. Il l’examina attentivement. Du regard, la marquise l’interrogeait avec une anxiété que trahissaient tous les mouvements de son visage. Depuis que le docteur Gendron, pauvre et inconnu, avait accompagné le marquis de Coulange à l’île de Madèr