IIILe 17 août, un jeudi, dans la maison contiguë à celle d’Angélique Brézellec, une certaine Françoise Bihan, qui vivait seule avec son mari et qui le soignait, celui-ci ayant été indisposé par la violente chaleur du moment, en revenant de Crozon, où elle avait été chercher des remèdes pour le malade, se sentait subitement prise d’effroyables douleurs, et, avant même qu’on pût lui porter secours, mourait aussitôt. Le médecin, qu’on avait été prévenir en toute hâte, à Crozon, n’arriva que pour constater le décès. Angélique, qui se trouvait présente avec une autre voisine, procéda immédiatement à l’ensevelissement de la défunte, sur l’ordre du docteur, qui recommanda de l’enterrer le jour même et de tout nettoyer dans la demeure. Comme la veuve faisait quelques objections au sujet de cette