Secrets Enfouis

La jalousie dans l'air

La semaine passa très vite entre les cours de mathématiques, de physique-chimie ou de philosophie mon cœur s'était un peu calmé avec ses histoires d'amourette.

____Le samedi matin

C'était le week-end, nous devions nous rendre aujourd'hui au marché pour acheter les tissus. Alors Zed vint me chercher vu que je ne m'étais toujours pas décidé à parler à Issa, il me boudait encore et moi, je faisais pareil même si c'était moi qui n'ai pas voulu répondre à son message la fois passé.

Zed : on rejoint les autres, mais en attendant, j'ai oublié ma carte à la maison, je dois passer à la banque pour retirer de l'argent.

Cadette : d'accord je t'attend.

On devait se rencontrer au bout de la rue de Issa. Nous arrivons un peu en avance et il sortait en même temps de la maison accompagnée de Mimi et Khadija.

Zed : je ne sais pas ce qui lui prend de faire trainer cette sorcière-là avec nous.

Ils s'approchèrent de notre voiture...

Issa : on vas aller devant ..

Zed : comme tu veux.

Il ne supportait pas non plus la présence de Mimi d'après lui, elle dégage une mauvaise onde et n'a vraiment jamais réussi à l'apprécier.

Cadette : je vois que tu ne supportes pas Mimi qu'est-ce qui s'est passé ?

Zed : je n'ai jamais vraiment réussi à l'aimer, je n'imagine même pas comment Issa la supporte.

Cadette : pourtant ils forment un beau couple qu'est-ce qui fait que tu penses du mal d'elle, s'il l'aime et que c'est son choix donc ça va.

Zed : ce n'est pas du tout son choix plutôt sa mère qui le lui a imposé. C'est la fille d'une de ses amies de longue date et donc depuis enfants, elle avait dit que son fils va épouser leur fille et voilà où nous en sommes.

Cadette : tu n'es vraiment pas croyable, on peut ne pas aimer une personne comme ça. Toi aussi.

Zed : tu ne pourras pas comprendre.

Je comprenais mieux pourquoi Mimi et Issa ne s'attendait pas vu qu'il ne l'aime même pas et elle se sent surtout menacé par moi.

Après une longue et ennuyant trajet, nous arrivâmes à la boutique de tissus. L'accueil était impeccable et nous avions eut un large panel de choix pour se faire une idée sur les couleurs qui matchent ou voir les tenues qui iront ensemble.

Issa : cadette avait raison, tu vois le beige et bleue nuit vont bien ensemble… Regarde.

Zed : oui, on pourrait choisir celui-ci alors.

Cadette : vous voyez un peu, si on accessoirisait bien ça va que nous aller. On seras beau j'imagine déjà.

Zed : et surtout toi hein, le beige te va bien au teint. Et celle-ci aussi regarde.

Cadette : hum, j'avoue ça me vas parfaitement.

Zed : je te l'offre. Et ne dis pas non, car je vais vraiment le prendre mal.

Cadette : oh euh merci, je ne sais pas trop que dire.

Zed : tu le mettras quand je t'inviterai à diné oubien..

Cadette : hum on verras bien!

Issa serra sa mine après ce compliment que je venais de recevoir. Il a directement changé de sujet.

Issa : passons à l'achat maintenant.

Zed : tu veux rentrer ? ou soit on va direct voir le couturier ?

Cadette : faisons tout en même temps, c'est plus facile.

Zed : j'avoue..

Alors, on alla déposer les habits chez le couturier et plus tard, il me déposa à la maison.

Ma mère était assise dans le salon et regardait son feuilleton. Je me suis assise à côté d'elle et on commença à discuter.

Adja : tu sembles fatigué aujourd'hui.

Cadette : oui maman enfaite, on a été au marché ensuite chez le couturier donc trop de courses.

Adja : vous avez pu tout obtenir?

Cadette : oui maman et il se trouve qu'on doit récupérer la fin de la semaine.

Adja : ah aufait, j'allais oublier, ta tante passera te tresser la veille ok.

Cadette : d'accord maman, bon, je vais prendre ma douche et réviser un peu.

Adja : ok vas y..

Je montai dans ma chambre, après quelques minutes de rangement, je m'allongeai dans mon lit et commença à scroller mes réseaux sociaux ainsi que message pour voir qui m'avait écrit, puis vint le moment de prendre le cahier alors, je mis mon téléphone sous silencieux pour mieux me concentrer.

____Vers 20h

Papa rentra avec plein de sucrerie et j'en avais besoin surtout, car je me sentais un peu faible ses jours ci. Le sachet était rempli de bon jus et plein de lait. On passa donc à table.

Tout se passait bien jusqu'au moment où en plein diné Issa rentra dans le salon, je restai figé, prise de peur les yeux écarquillés. Je ne m'y attendais pas du tout.

Adja : ah Issa cv? tu vas bien?

Issa : oui tanti tout se passe bien.

Almamy : qu'est-ce qui t’emmènes? j'ai été clair pourtant tu ne sors pas la nuit.

Adja : oui bon ce ne sont que des enfants laisse les vivre un peu. Assois-toi elle va finir dans pas longtemps.

Je sortis de la table nerveuse et le rejoignit…

Cadette : mais qu'est-ce que tu fais ici?

Issa : donc je n'ai plus le droit de venir te voir c'est ça? en plus, tu ne répondais pas mes appels alors, je n'ai pas trouvé d'autres solutions que de venir.

Cadette : si, mais pas maintenant, pas ses moments ci. Je révisais je n'ai même pas vu le téléphone sonné.

Issa : que se passe-t-il entre toi et Zed?

Cadette : rassure-moi tu n'es pas venu que pour ça?

Issa : répond.

Cadette : en quoi cela te regarde ?, c'est ma vie privée et elle ne te concerne pas donc arrête de me surveiller.

Issa : donc tu sors avec lui?

Cadette : je ne sais pas.

Issa : tu penses que je ne t'ai pas vue aujourd'hui ? Tu étais littéralement sur le point de te jeter dans ses bras si je ne vous avais pas interrompu qu'est-ce qui se serait passé ?

Cadette : on aurait fait ce qu'on avait à faire, écoute tu ferais mieux de rentrer chez toi et me laisser gérer ma vie, arrête de me harceler, je vais bien ok, je ne suis plus une enfant, je sais ce que je fais et je sais avec qui je dois être.

Issa : mais...

Cadette : vas t'en..

Je l'accompagnai jusqu'à la porte le poussa dehors et ferme aussitôt.

Issa : ouvre s'il te plait, je suis désolé, je veux vraiment te parler de quelques choses.

Je rentrai le laisser seule à la porte et alla me coucher. Il commençait à dépasser les bornes et cela ne m'arrangeait pas du tout, car je serais privé de sortie à cause de lui. Mais d'un côté, il faut reconnaitre que le voir jaloux ainsi me rendait heureuse, je ne savais d'ailleurs pas pourquoi.