Aujourd'hui, je pensais à une journée calme et relaxante, mais c'était tout autre. J'ai reçu un message alarmant de Issa qui voulait me parler urgemment. Je ne savais pas de quoi il s'agissait, même si j'étais celle qui ne voulait pas l'écouter avec ses crises de jalousies excessives, il était devenu très possessif. Je me suis donc rendu chez eux. Sa mère était à la maison, elle était dans la cuisine. J'ai eut un accueil différent de la fois passé, certainement de mauvaise humeur alors que c'était tout autre. Il se trouve que je suis à l'origine de l'échec de tous ses plans.
Cadette : bonjour tanti..
Elle ne m'a pas répondu sur le coup, mais me jeta un regard glacial.
Tanti matou : oui bonjour, tu veux quoi.
Le ton était très clair, ça voulait juste dire que je ne veux pas du tout te voir. Elle n'avait réagi ainsi avec moi, la semaine passée pourtant elle rigolait avec moi
Cadette : je viens voir Issa..
Tanti matou : tu connais déjà le chemin de sa chambre non, vas-y.
Je n'ai pas poussé la conversation loin, je suis direct rentré.
Toc toc!!
Issa : oui, tu peux venir.
Il était assis devant son ordinateur et saisissait un texte ou je ne sais plus quoi, mais il travaillait quand même et il me semblait qu'il avait quelque chose, mais en réalité, j'ai découvert qu'il n'avait rien du tout, très en bonne santé même.
Cadette : non mais ça ne te va pas de me faire peur ainsi.
Issa : as-tu eut peur jusqu'à ce point ?
Cadette : ouais ! bon, tu voulais me voir pourquoi ?
Issa : si je n'avais pas fait cela, tu n'allais pas venir, car tu ne faisais que m'éviter ses temps ci.
Cadette : qu'est-ce que tu racontes voyons, tu vois bien que je suis prise par l'école et tous les devoirs.
Issa : et surtout Zed qui occupe la majeure partie de ton temps.
Cadette : on ne va pas revenir sur ce sujet.
Issa : pourquoi pas ? dit moi la vérité, tu l'aimes c'est ça?
Cadette : je t'ai dit non! Qu'il n'y a rien juste un ami tout comme toi d’ailleurs et je ne vois pas en quoi cela te concerne.
Issa : il se trouve que tu me manques, tu ne me consacres plus aucun temps.
Cadette : combien de fois dois-je te le répéter, je pars à l'école.
Issa : aujourd'hui tu n'as rien , ni cours ni occupations alors reste donc on vas causer, comment vas tu?
Cadette : non mais sérieux, on ne pouvait pas parler par écrit ou par SMS?
Issa : non, car je voulais te voir en chair et en os. Tu me manques, tu ne comprends pas sa?
Cadette : bon, je vois que tu n'as pas des trucs intéressants à dire, j'y vais.
Issa : j'ai rompu avec Mimi.
Cadette : quoi!! Mais pourquoi?
Issa : parce qu'il se trouve que je suis tombé amoureuse de ma cousine, tu te rends compte? J'ai essayé, je te jure que j'y arrive plus, écoute je te veux toi et personne d'autre.
Cadette : mais moi, je n'ai pas la tête à ça et tu le sais. Je ne me suis pas encore posé et je n'ai pas les idées claires. Je pense que je ferais mieux de rentrer, car ça devient ridicule tout ça.
Issa : regarde-moi juste dans les yeux et dit moi que tu ne ressens rien pour moi et je te laisserai t'en aller et je ne te parlerai plus de tout ça. Vas y fait le..
Cadette : j'ignore ce que tu as pris comme médicaments aujourd'hui mais arrête tout ça et puis écoute, j'y vais, je ne veux pas rentrer dans ça.
J'ai tourné le dos pour ouvrir la porte, c'est là qu'il m'a saisi les mains me freina dans mon élan, mis ses mains autour de ma hanche, me plaqua au mur et commence à m'embrasser. J'ai voulu le rejeter, mais je n'ai pas pu et il se trouvait que j'aimais bien cela, j'aimais qu'il me touche ainsi, j'aimais savoir qu'il m'aime, j'aimais savoir qu'il était attiré par moi. Puis d'un geste brusque, je me détachai de lui, pris mon sac et sortit en courant.
Issa : non attend, je suis désolé, je ne voulais pas...
Mais j'étais deja partit. Entre temps sa mère était rentré au salon. Sans lui dire un mot, je me précipitai dehors, pris un taxi et rentra.
-Cadette!cadette attend
Tanti Matou : n'ose même pas! n'essaie même pas de la suivre, tu n'as donc pas honte? Ne me dis pas que tu as laissé Mimi à cause de ça? une fille frivole.
Issa : maman Cadette n'est pas une fille frivole, elle est une fille bien éduquée.
Tanti Matou : orgh! ferme-moi ce que tu appelles bouche. D'où la connais-tu? Elle sort de nulle part et dérègle ta vie de couple. Tu penses que je n'ai pas vue dans son jeu depuis le début, elle t'a tout simplement séduit.
Issa : mais maman...
Tanti Matou : mais quoi ? hors de ma vue maintenant.
Un peu calme, je commençai à réfléchir à ma bêtise, je n'arrivais pas à rester en place non seulement j'étais sous le choc, mais également je pensais à la réaction qu'aurait mon père s'il l'apprenait en connaissant ma tante et à en juger son humeur aujourd'hui, je suis sûr à 100% qu'elle va lui informer. Il n'était pas à la maison une chance pour moi. Ma mère était dans la cuisine.J'ouvrit la porte doucement et alla dans ma chambre là où je m'enfermai à clé en attendant ma sentence.
_____Vers 22h
Cette nuit-là papa ne rentra pas à son heure habituel à la maison. Je n'arrivais même pas à dormir par peur qu'il ne casse ma porte. L'heure du diné passa, ma mère m'appela en vain, mais j'avais tellement la boule au ventre que je n'avais plus d’appétit, mais toujours, elle ne se doutait de rien. Plus tard papa rentra et depuis l'entrée, il commençait à crier.
Almamy : Cadette! Cadette, mais où est-ce fichu enfant ? Descend immédiatement parce que si je monte, tu vas compter tes jours.
Je me précipitai dans les escaliers et nonchalamment, je descendis sur la pointe des pieds. Il était assis dans le salon avec une ceinture en main. Jamais je n'avais vu mon père en colère ainsi. Il avait les yeux tellement rouges, il tenait à peine debout.
Adja : calme-toi voyons, penses à ton état de santé ! et d'ailleurs quelqu'un pourrait-il me dire ce qui se passe ici ?
Almamy : comment tu pourrais le savoir ? tu passes tes journées à la maison pendant qu'elle sort et rentre quand elle veut. Elle fait ses bêtises dehors et vient te berner ici.Se tournant vers moi – combien de fois t'ai-je interdit les histoires d'amour sans intérêt ? Qu'ai-je dit à ce propos?
Cadette : enfaite, euh ... qu...qu...
J'avais tellement peur que mes dents claquaient à chaque mot que je voulais prononcer.
Adja : ça suffit, tu l'effraies, tu ne vois pas?
Almamy : elle a intérêt à être effrayé, car ce qui va l'arrivée sera un exemple pour tous.
Adja : toi remonte dans ta chambre et vite avant que je m'énerve aussi, je t'y rejoins.
Je courrai à une vitesse, il ne fallait pas me voir détaller les escaliers, je montais deux par deux. Ma mère venait de me sauver d'une mort certaine.
Almamy : tu recommences n'est-ce pas?
Adja : non, ce n'est pas cela, vient et assieds-toi et calme-toi. Explique-moi ce qui se passe au juste, j'irai la parler.
Almamy : il se trouve que ta fille sort avec Issa son cousin, le fils de Matou.
Adja : comment sa, elle sort avec lui, qui te l'a dit ?
Almamy : matou elle meme..
Adja : et tu la crois ? écoute je connais ma fille et jamais, elle ne ferait cela, je suis consciente que c'est une adolescente et les histoires comme ça, ça n’en finit jamais, mais de là à sortir avec lui jusqu'à arriver à coucher ensemble, non ce n'est pas ma fille.
Almamy : tu insinue que je ment?
Adja : non, je te parle de ma fille, je vais d'ailleurs la parler et tirer tout ça au clair
Il y eut un moment de silence et là j'entendit des pas montant les escaliers mon cœur battait tellement fort.
Adja : ouvre !
Cadette : maman, c'est toi ?
Adja : qui d'autre ouvre-moi cette porte.
Elle entra et s'assied et commença à me fixer d'un regard. Puis se mis à me parler.
Adja : tu ne tiens donc pas à ta vie, n'est-ce pas? Qui diable, t'as poussé dans toutes ses conneries vraiment ?
Cadette : maman, je peux tout t'expliquer.
Adja : oh, tu as intérêt, car je suis à ça de faire la même chose que ton père.
Cadette : maman, je te promets n'avoir rien fait, c'est vrai que c'était un simple cousin, on se voyait, on rigolait ou on sortait souvent nous balader, mais rien ne s'est passé jusqu'à aujourd'hui. Issa m’avait envoyé un message d'urgence, j'y suis allé et c'est là qu'il m'a avoué ses sentiments et de là tout est parti en cacahuète.
Adja : pourquoi ne m'as tu rien dit?
Cadette : moi non plus, je ne savais pas que ça allait finir ainsi. Je suis désolé maman.
Adja : cv, cv calme-toi ok, il est énervé, mais ça va lui passer, je vais lui parler et toi tache d’être sage à l'avenir, j'y vais ferme ta porte à clé, je t'apporte ton diné plus tard.
Cadette : merci maman..
Je ne savais pas dans quoi je m'étais mise, mais cette fois-ci, j'ai échappé belle, je n'aurais pas cette chance la prochaine fois.