CHAPITRE XII La procession des PanathénéesLes semaines qui suivirent s’écoulèrent tristement ; Glycère, consumée par une fièvre ardente, semblait ne devoir jamais se relever. Le farouche Diodore, refusant de lui faire des visites inutiles, disait-il, nous avait abandonnés, nous recommandant de ne le faire chercher qu’au cas seulement où nous la jugerions perdue !… Cette cruelle incertitude dura quelque temps. Nuit et jour, la pauvre Agariste soignait son enfant, infatigable ; enfin son dévouement reçut sa récompense. Mon amie commença à se remettre ; elle put quitter sa couche et s’asseoir de nouveau au milieu de nous. Mais elle était pareille à une ombre… Par degrés, elle parut vouloir revenir à la santé. Le temps marchait, cependant ; la saison s’avançait ; il me semblait avoir passé t