LXIII Hélène au comte LeyenIl est un homme qui m’aime et que j’aime, et qui veut bien me prendre telle que je suis, flétrie et déshonorée. Vous comprenez que, pour reconnaître une semblable générosité, ce n’est pas trop de lui donner le reste de ma vie, malheureuse que je suis de ne pas la lui avoir donnée tout entière. Nous ne nous verrons plus. Si jamais nous nous rencontrons, soyez assez généreux pour ne pas vous souvenir ou me faire souvenir du passé, la honte qui m’atteindrait à l’avenir rejaillirait sur lui, et c’est alors qu’elle me tuerait. HÉLÈNE.