Chapter 29

444 Words

LXXXIVLe hasard conduisit Maurice au parc où il avait, quelques jours auparavant, passé la soirée avec Hélène. La porte était ouverte ; le jardinier n’y était pas. Il entra et alla s’asseoir sur la rive du petit étang. Il y avait en cet endroit une fraîcheur et un calme délicieux. Les oiseaux, après quelques gazouillements pour se disputer leurs nids, s’étaient endormis dans la feuillée. Un silence profond régnait au loin. C’est à cette heure que réellement l’homme peut se croire le roi de la nature. Car, tandis que tous les animaux sont engourdis par le sommeil, lui seul veillé, et la terre prend une nouvelle parure ; les parfums deviennent plus pénétrants ; les étoiles se mêlent au feuillage noir ; les lucioles luisent dans l’herbe comme un reflet des étoiles. Et l’homme pourrait croir

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