XIII Le soldat fanfaron Léontichus, Chénidas, Hamnis. LÉONTICHUS Et dans ce combat contre les Galates, dis-lui, Chénidas, avec quelle bravoure je m’avançai hors des rangs de la cavalerie, monté sur un cheval blanc, et comment les Galates, malgré leur courage, frappés de terreur en me voyant, prirent tous la fuite, sans qu’aucun d’eux osât me tenir tête. Alors je lançai mon javelot, et d’un seul coup je perçai le chef des ennemis et son cheval. Je fonds ensuite l’épée à la main sur les barbares qui résistaient encore (car plusieurs de ceux qui avaient rompu la phalange s’étaient reformés en bataillon carré), je les charge avec furie, l’impétuosité de mon cheval renverse sept de leurs guerriers, qui occupaient le premier rang ; d’un coup d’épée je fends en deux la tête d’un capitaine, ma