Mais après tant de préparatifs, voyons quelle est leur conduite. Elles sortent de la maison pour aller adorer certaines déesses, qui toutes sont le supplice des maris, et dont les infortunés ne connaissent pas même le nom. Ce sont des Coliades, des Génétyllis ; une déesse de Phrygie, qui pleure je ne sais quel berger. Viennent ensuite les initiations secrètes, des mystères d’autant plus suspects que tous les hommes en sont écartés. Qu’ai-je besoin de développer toute la corruption de leurs mœurs ! Sont-elles enfin de retour, elles entrent, et pour longtemps, dans le bain. Ensuite on dresse une table somptueuse ; c’est là qu’on peut remarquer leur dissimulation et leur coquetterie envers les hommes. Quand elles ont satisfait leur gourmandise et que leur gosier ne peut plus recevoir d’alimen