Notes Inversions philopédiques L’amour pédérastique eut en Grèce de fanatiques partisans, qui trouvaient une ample excuse à leur passion, prétendent certains écrivains, dans la parfaite beauté des hommes de l’Attique. Les femmes, les courtisanes surtout, luttèrent vigoureusement contre ce commerce inverti. Elles employèrent tous les artifices de la coquetterie pour être préférées aux jeunes garçons ; mais elles n’eurent pas toujours l’avantage sur ces efféminés, au menton épilé, aux cheveux ondoyants, aux ongles polis, aux pieds parfumés. Il y avait des perversités incorrigibles, et les débauchés, qui leur rendaient hommage avec le plus d’enthousiasme, réservaient une part de leurs appétits sensuels pour un autre culte que le leur. « Tous les jours, à Athènes et à Corinthe, les marchand