L’amant brutal Cochlis, Parthénis COCHLIS Qu’as-tu donc à pleurer, Parthénis, et d’où reviens-tu avec tes flûtes ainsi brisées ? PARTHÉNIS C’est le soldat étolien, un grand amant de Crocale, qui m’a donné des coups, parce qu’il m’a trouvée jouant de la flûte chez Crocale pour le compte de Gorgus, son rival, qui m’avait bien payée. Pendant le souper, il est entré comme un furieux, a renversé la table et les vases, a brisé mes flûtes, et, prenant par les cheveux ce paysan de Gorgus, il l’a traîné hors de la salle du festin. Puis, secondé par un de ses camarades, Dinomaque (c’est ainsi, je crois, qu’on appelle ce soldat) l’a battu si fort que je ne sais si cet homme est mort ou en vie. Le sang lui sortait en abondance par les narines ; il a le visage enflé et tout meurtri de coups. COCH