(Avec les pleurs, König était sorti et était allé à la maison.)
De l'autre côté, lorsque Antoinette avait rejoint son mari, elle-même commençait à se déshabiller, car elle savait très bien que l'effet de la poudre était diminué, donc si elle ne faisait pas attention, Gildas allait donner de l'argent à König pour que les docteurs sauvaient la vie de Victoire, mais c'était ce qu'elle ne voulait pas. Elle avait fini de se déshabiller et avait également aidé son mari aussi de se déshabiller. Comme c'était la seule chose qui lui permettait de contrôler la pensée de son mari, donc c'est la raison pour laquelle elle ne blaguait pas avec cette poudre magique. Ils avaient bien fait l'amour et après ils discutaient.
Antoinette : s'il arrive que Victoire soit morte, tu allais faire quoi ?
Gildas : moi je ne sais pas ce que j'aille faire, donc je ferai tout ce que tu vas me demander de faire.
Antoinette : là d'accord ! Je suis sûr qu'elle va mourir dans peu de temps, donc prépare-toi pour son enterrement uniquement. Si je te demande de te préparer pour son enterrement, c'est parce que je sais très bien que König seul ne peut pas enterrer sa maman.
Gildas : il n'y a pas de soucis, moi je respecterai toujours tes ordres.
Arrivé à la maison, König était assis dans le sofa et réfléchissait sur sa vie. Il venait d'obtenir son baccalauréat et malheureusement la seule et l'unique personne qui pourrait lui aider à continuer ses études universitaires, venait de lui laisser seul sur cette grande terre. Elle n'avait pas laissé aucune richesse à son enfant.
Le même jour, Antoinette était au courant que Victoire était allée chez les ancêtres et elle avait informé son mari aussi.
Quelques semaines plus tard, Gildas avait occupé des obsèques de Victoire et les choses ont été bien passées, mais seulement que König n'avait pas pu assister à l'enterrement de sa maman. Selon König, le corps de sa maman n'était plus important dans ses yeux, car il voulait voir sa maman en vie et c'est la raison pour laquelle, il n'avait pas assisté l'enterrement. Antoinette avait invité ses proches et leurs disait qu'elle avait perdu sa coépouse et Gildas aussi avait invité ses amis. Ils avaient mangé et bu comme s'ils célébraient une fête alors que c'était le contraire.
Un mois plus tard, le gérant de la maison dans laquelle König vivait était venu chez lui.
Gérant : mon petit, le mois dernier, ta maman ne m'avait pas payé et aujourd'hui ça fait deux mois de loyer. Est-ce que tu as de l'argent actuellement pour me donner ?
König : grand frère, même 1f je n'en ai pas ici, donc je te demande pardon de me faire une faveur.
Gérant : ok, ok, okay mon enfant ! Je vais te faire une faveur...
König : oh merci Seigneur ! Tonton, merci beaucoup à toi, que Dieu te bénisse !
Gérant : attends !! Je n'ai pas encore fini de parler. La faveur que je vais te faire, est de rester ici pendant une semaine. Ce qui veut dire que la semaine prochaine, si tu ne me paies pas, je vais te dégager dans cette maison.
König : oooh s'il te plaît tonton, une semaine est trop proche, donc je te demande pardon de prolonger un peu la date. Je te promets que si tu prolonges la date un peu, je ferai tout pour te donner ton argent.
Gérant : ma prolongation est déjà faite, donc il faut commencer à chercher de l'argent.
König était calé dans le sofa et avait beaucoup pleuré tout au long de la journée. Le soir, il s'était couché sur le lit et pleurait toujours jusqu'à ce que le sommeil lui ait emporté.
Victoire : mon enfant, pourquoi tu pleures ?
König : maman c'est toi !!!
Victoire : oui c'est moi, mais tu ne peux pas me toucher, car je ne suis plus vivante. Ce que je vais te dire, est qu'il faut avoir beaucoup de courage. Il y aura quelques épreuves devant toi, mais sois toujours fort et moi aussi je serai toujours à tes côtés.
König : mais, maman....
Victoire avait disparu et König s'était réveillé dans son sommeil.
König : oh mon Dieu, donc c'est un rêve ? Mais maman parle de quelle épreuve encore ? Humm, maintenant je vais affronter cette vie telle qu'elle soit et je sais que Dieu sera toujours à côté de moi.
Quelques jours plus tard et à la veille du septième jour, König avait arrangé ses papiers qui étaient très importants plus ses vêtements. Il avait fui dans la maison cette nuit-là. Pour la première fois de ce pauvre garçon König, il avait dormi dans un marché appelé Assiganmé ( grand marché), malgré que les maisons de son papa fussent là. Le jour suivant, il s'était réveillé tôt et allait au bord de la mer. Il s'était débarbouillé avec l'eau de mer et avait fait quelques minutes là-bas. Il regardait les vagues de la mer jusqu'à un moment et il était retourné dans le marché.
Heureusement pour König, il avait pris un sachet de pur water chez une dame pour aller vendre. Ce jour-là, il avait vendu deux sachets et avait gagné un bénéfice de 600f. Il était très content ce jour. Chaque jour, il vendait les purs waters dans le marché d'Assiganmé jusqu'à un jour, il avait rencontré une femme appelée Marceline. Marceline était une veuve âgée de quarante ans et avait une belle fille appelée Délali. Le mari de Marceline était mort lorsque Délali avait quatre ans.
Marceline : mon enfant, c'est quoi ton nom ?
König : mon nom, c'est König.
Marceline : enchanté König ! Depuis la semaine dernière, je te voyais vendre de l'eau du matin jusqu'au soir, en plus j'ai constaté que tu passes tes nuits ici. Ai-je menti ?
König : non madame, ça fait quelques jours que je commence à passer mes nuits dans ce marché.
Marceline : où sont tes parents ?
König : ma mère était morte, ça fait quelques mois et mon papa est là, mais il ne sait même pas que je suis son enfant.
Marceline : je suis désolé, mais pourquoi tu ne vis pas chez ton papa ?
König : la meilleure amie de ma maman lui avait jeté un sort et il ne fait que respecter les ordres de cette sorcière. Après la mort de ma maman, je préfère venir travailler ici pour pouvoir gagner un peu d'argent.
Marceline : d'accord, tu es un garçon courageux. Qu'est-ce que tu vas faire avec l'argent que tu gagnes ici en vendant les purs waters.
König : je viens d'obtenir mon diplôme de baccalauréat et je cherche de l'argent pour pouvoir continuer mes études universitaires l'année prochaine, vu que l'inscription de cette année tant vers la fin.
Marceline : toutes mes félicitations à toi ! Tu as eu ton baccalauréat avec cet âge ? Waouh tu es vraiment un battant. Bon, moi aussi je cherche une fille ou un garçon qui va m'aider à faire mes travaux domestiques. Si tu es prêt, on peut aller chez moi.
König : pourquoi pas, je suis totalement prêt, madame.
Marceline avait pris König dans sa voiture et ils étaient allés dans sa maison. Arrivés à la maison, Délali était sortie à l'intérieur pour venir embrasser sa maman sans savoir que cette dernière était venue avec un beau garçon. Lorsque Délali avait vu sa maman accompagnée de König, elle était un peu perturbée et avait pris le sac chez sa maman. Ils étaient allés à l'intérieur et une fois arrivés au salon, ils s'asseyaient dans le canapé et discutaient
Marceline : Délali, je te présente ton frère König. König, je te présente également ta sœur Délali.
König : enchanté Délali !
Délali : enchanté König ! Je suis très contente de faire ta connaissance.
König : le plaisir est partagé. Tu fais quelle classe ?
Délali : je suis en classe de seconde à l'âge de 15 ans. Et toi ?
König : waouh félicitations ! Moi je viens d'obtenir mon baccalauréat à l'âge de 16 ans.
Délali : à bon !!! Vraiment toutes mes félicitations à toi ! Et je te souhaite beaucoup de courage.
Marceline : Délali, comme nous sommes seuls dans cette maison, c'est pourquoi je fais venir König pour qu'il vive chez nous et en nous aidant à faire des travaux domestiques.
Délali : d'accord maman ! Mais König, tu ne vas pas aller à l'université ?
König : si, mais je voulais continuer mes études l'année prochaine.
Marceline avait montré à König, la chambre dans laquelle il allait vivre. Ensuite, elle était allée dans sa chambre et quelques minutes après, son enfant était venue chez elle.
Délali : mais maman, où sont les parents de König ?
Marceline avait raconté toute l'histoire de König à son enfant et cette dernière était très triste en écoutant cette histoire de ce pauvre garçon.
Délali : donc cet enfant seul avait passé dans tout ça ? Humm
Le lendemain matin, König s'était réveillé très tôt et avait balayé les chambres plus la cour de la maison de Marceline avant qu'elle ne se réveille. Délali aussi s'était réveillée et allait chez sa mère dans sa chambre.
Délai : maman, regardes comment König seul a balayé cette grande maison.
Marceline : oui mon enfant, vraiment cet enfant est un vrai courageux. Je suis très contente de faire sa connaissance.
Délali : oui maman, moi aussi je suis très contente.
Quelques minutes après, Délali était allée à l'école. König et Marceline aussi étaient à la maison. Après, König avait lavé la voiture de Marceline.
Marceline : mon enfant, vraiment je ne sais même pas comment te féliciter. Bon, je vais aller au marché, donc il faut te reposer un peu et le soir, tu vas nettoyer les carreaux.
König : d'accord madame !
Marceline était partie et König avait profité pour nettoyer les carreaux en même temps. Après le nettoyage, il avait pris une bonne et longue douche. Ensuite, il était revenu au salon et regardait la télévision. Du coup, il s'était endormi dans le sofa et avait fait un rêve dans lequel sa maman lui disait toujours d'être courageux. Lorsqu'il s'était réveillé, il ne comprenait pas toujours pourquoi sa maman lui disait d'être courageux à chaque fois qu'il faisait un rêve et il disait
König : maman, je ne sais pas pourquoi tu me dis toujours d'être courageux. Je vais encore souffrir ou comment ? Humm Dieu, aide-moi !
König était là jusqu'à ce que Délali aussi fût de retour. Cette dernière avait rejoint König au salon et ils discutaient.
König : Délali, tu fais quelle série ?
Délali : je fais la série G3 et toi, tu avais fait quelle série ?
König : moi j'avais fait la série A4. Peux-tu me dire pourquoi tu as choisi cette série ?
Délali : j'ai choisi cette série, c'est parce que je voulais devenir une grande commerçante comme maman.
König : waouh, c'est une bonne idée ! Je te souhaite beaucoup de courage.
Marceline était une grande commerçante dans le grand marché de Lomé (Assiganmé). Quand on parlait des nanas Benz, ce sont elles. Quelques minutes après, elle aussi était de retour du marché.
Délali : sois la bienvenue, ma belle chérie !
König : madame, bonne arrivée !
Marceline : merci beaucoup mes enfants !
À l'aide de König, Marceline avait préparé un repas et ils avaient mangé ensemble.
De l'autre côté, Antoinette et Gildas discutaient à propos de König.
Antoinette : chéri, ça fait longtemps que je n'ai plus vu König, est-ce que tu sais là où il était allé ?
Gildas : moi non plus, peut-être que lui aussi enjoys sa vie quelque part, donc enjoy les nôtres aussi ici.
Antoinette : tu te souviens de ton enfant ou comment ?
Gildas : pourquoi tu dis ça ma belle créature ?
Antoinette : non c'est à cause du mot enjoy que j'aimerais savoir si tu te souviens de ton enfant ou comment.
Gildas : hahaha moi j'étais toujours le Boss en anglais, lorsque j'étais sur le banc.
Antoinette : d'accord, moi aussi mais c'est la mathématique seule qui m'embêtait.
Gildas : ok je vois, bon je vais partir donc à ce soir.
Antoinette : d'accord chéri, as-tu oublié mes baisers ?
Gildas : oh je suis désolé !
Gildas avait donné deux paires de baisers sur les joues d'Antoinette et était parti.
À suivre...