(Iless était choqué. Il avait cherché les larmes pour pleurer, mais il n'avait pas pu trouver.)
Iless était retourné à la maison tout en désespérant. Arrivé à la maison, il avait vu König dans le sofa et lorsque ce dernier aussi avait jeté un coup d'œil sur Iless, il était très effrayant.
König : mais mon frère, tu as quoi ? S'il te plaît parles moi !
Iless n'avait pas encore narré son histoire à König, mais ce dernier même avait commencé à verser ses larmes.
König : (pleur) s'il te plaît mon frère, dis-moi ce que tu as. Pardon regarde-moi dans les yeux et parle-moi comme ton frère de sang !
Iless : (pleur) humm, tous les efforts que j'ai faits durant ces mois sont en vain.
König : qu'est-ce que tu voulais dire mon frère ?
Iless : cette sorcière avait refusé de me payer.
König : humm Antoinette, donc tu continues toujours ta méchanceté ? Mon frère, viens t'asseoir à côté de moi et arrêtes de pleurer.
König avait serré Iless dans ses bras comme un bébé et lui consolait.
König : s'il te plaît arrêtes de pleurer !
Iless : non König je ne peux pas arrêter de pleurer. Dis-moi où on va trouver de l'argent pour faire l'inscription ? Toi-même, tu sais que dans quelques mois l'inscription en ligne va commencer non.
König : oui mon frère, je sais très bien. Sinon, j'ai économisé mes sous et j'espère que ça peut suffire pour nous. Mais, au cas où ça n'a pas suffi, on va aller chez madame Marceline.
Iless : merci infiniment à toi pour ton soutien ! Que Dieu te bénisse abondamment !
König : ne t'inquiètes pas ! On est comme le même père et la même mère, donc ce n'est plus la peine de me remercier.
Iless : franchement c'est ce soir, j'ai bien cru qu'Antoinette est une sorcière.
König : pourquoi tu dis ça ?
Iless : lorsque son mari lui avait demandé où est mon argent, elle était allée dans une chambre et à son retour, elle avait dit à son mari de rentrer dans la chambre et c'est ce que ce dernier aussi avait fait sans hésiter. En plus, elle m'a dit de ne plus mettre mes pieds dans leur maison si je voulais vivre.
König : cette femme exagère trop hein, humm mon frère, ne t'inquiètes pas, la nature même va lui juger.
Iless : oui c'est ça. Je suis très sûr qu'elle payera tous les prix de ses actes.
König : j'ai déjà préparé quelque chose donc viens manger en même temps.
Iless : je n'ai pas encore faim.
König : ne me dis plus ça hein, comment toi, tu avais mangé depuis le midi et actuellement tu me dis que tu n'as pas faim ? Allons manger, si tu ne veux pas que je t'amène chez Antoinette.
Iless : hahaha vraiment tu aimes trop la pagaille.
König : waouh !!
Iless : c'est quoi ?.
König : regardes comment tu es très sympa lorsque tu as sourire.
Iless : hahaha franchement moi je ne te comprends pas hein. Jusqu'à maintenant, moi je ne sais pas si tu es un être humain ou pas.
König : pourquoi tu dis ça ?
Iless : même si on n'a pas envie de faire quelque chose, toi tu forces toujours les gens. Vraiment que Dieu te bénisse !
De l'autre côté, Antoinette aussi avait rejoint son mari dans la chambre.
Antoinette : donc lorsque ce bandit de répétiteur, vient de te dire qu'il n'a pas encore pris son argent et toi aussi, tu as cru à cela ?
Gildas : désolé, moi-même je sais très bien que tu ne peux jamais faire ça.
Antoinette : merci beaucoup pour ta compréhension ! Mais on ne va pas célébrer aucune fête pour la réussite de nos enfants ?
Gildas : pourquoi pas, on va bel et bien célébrer ça. Actuellement, je suis en train de penser à ça.
Antoinette : d'accord !! Si c'est le cas, allons dans la douche pour nous réjouir. Ça fait longtemps qu'on n'a plus fait l'amour dans la douche.
Gildas : exactement ma déesse !
Ils étaient allés dans la douche et ils avaient fait ce qu'ils devraient faire. Après, ils étaient revenus sur le lit et quelques minutes, ils avaient dormi.
Quelques mois plus tard, les étudiants aussi avaient terminé leur année universitaire et dans un mois, ils allaient reprendre les cours.
König : mon frère, l'inscription a déjà commencé hein
Iless : oui c'est ça, moi j'ai tellement hâte de visiter l'enceinte de cette université avant la rentrée...
König : ne t'inquiètes pas, on va aller la semaine prochaine.
Une semaine plus tard, König et Iless étaient allés dans l'enceinte de l'université de Lomé pour la visite.
König : mon frère, vraiment tout est cool ici hein.
Iless : effectivement, si moi je connais le président de cette université, je vais lui donner un million, car il a fait beaucoup de travail ici.
König : donc si je comprends bien, tu jouais avec moi en disant que tu n'avais pas pris l'argent chez Antoinette ?
Iless : pourquoi tu dis ça ?
König : tu dis que tu vas donner un million au président de cette université c'est pourquoi je te dis tout ça. Je ne savais pas que tu avais pris ton un million chez Antoinette.
Iless : hahaha toi, tu continues encore tes conneries ?
Ils avaient bien promené dans l'enceinte de l'université jusqu'au soir. La manière dont ils avaient vu la construction des amphithéâtres, le restaurant,...etc faisait qu'ils étaient très impatients de débuter leur année académique.
Trois semaines plus tard et grâce à l'argent que König avait économisé, ils avaient fait leurs inscriptions et débutaient leurs études universitaires.
Un jour, ils étaient allés au cours et après, ils avaient décidé d'aller chez Marceline, car ils n'avaient plus de l'argent pour manger.
Marceline : soyez les bienvenus ! Est-ce que c'est à cause de l'étude que vous ne venez plus chez moi ou comment ?
König : madame, toi-même tu as bien deviné. C'est bel et bien à cause de l'étude.
Iless : oui madame c'est ça, ce n'est pas à cause d'une autre chose.
Marceline : d'accord !! Et comment avez-vous débuté ?
König : comme le début de chaque chose semble un peu compliqué pour ne pas dire difficile, nous aussi nous sommes en train et ça va aller.
Marceline : vous deux là, vous êtes courageux donc ça va aller.
Iless : merci madame ! Mais s'il te plaît madame, si nous sommes ici, c'est à cause d'un but.
Marceline : parlez-moi non mes enfants ! C'est quoi vos soucis ?
König : ces deux derniers jours, notre argent de poche est fini donc nous voulons te solliciter si tu peux nous trouver au moins quelques choses.
Marceline : ce que vous faites là, c'est ça que moi Marceline je n'aime pas. Vous n'avez pas de l'argent depuis deux jours, mais pourquoi vous ne m'avez pas informé ?
Du coup, Marceline avait commencé à pleurer.
Marceline : (pleur) depuis votre libération, je vous considère comme mes propres enfants à cause de votre courage, intelligence et gentillesse. Dites-moi, s'il est possible qu'une mère peut laisser son propre enfant durant un jour sans manger ?
König et Iless étaient restés muets sans répondre à Marceline.
Marceline : je vais vous créer un compte bancaire et vous envoyer un million sur ça. Je sais que vous allez bien gérer cet argent durant cette année académique.
König : humm madame, donc vous allez nous donner un million francs ?
Iless : moi je ne peux plus parler, car il me semble que je suis dans un rêve. Mais madame, s'il arrive que je ne dorme pas et que c'est une réalité, hummm je prie que la nature même te récompense.
Marceline : Amen, Amen.... Merci beaucoup à vous pour votre souhait.
König : depuis que nous sommes venus, je n'ai pas vu Délali, elle est allée où ?
Marceline : ah elle est dans la cuisine.
König : si c'est le cas, on va aller lui aider.
Marceline : non, j'espère qu'elle a presque fini donc ce n'est plus la peine.
Iless : madame, si réellement tu nous considères comme tes propres enfants, alors laisse-nous aider notre sœur.
Marceline était restée sans voix. König et son second étaient allés rejoindre leur sœur Délali dans la cuisine. Après avoir préparé un bon repas, ils avaient mangé ça ensemble. Ensuite, ces deux étudiants étaient retournés à la maison.
Quelques semaines plus tard, König et Iless étaient allés au cours. Après le cours, ils étaient assis dans un reposoir et discutaient à propos de la nature universitaire de Lomé.
König : franchement, moi je suis très fier d'être étudiant à l'université de Lomé. Et toi ?
Iless : moi aussi, mais si je vois certaines personnes font leurs dégâts devant moi, ça me fait très mal.
König : pourquoi tu les regardes même ? Ils n'ont qu'à faire tout ce qu'ils veulent, moi je m'en fous. Mon objectif, c'est d'avoir la licence fondamentale en trois ans.
Iless : oui effectivement, dans trois ans après, nous serons les bosses en anglais.
König : à l'université de Lomé ici, si tu veux imiter les gens, tu seras limité. Donc il serait bon pour nous de nous concentrer sur nos études.
Ils étaient toujours là en discutant et quelques minutes après, deux jeunes filles étaient venues chez eux.
Fille 1 : bonjour mes chers frères !
K&I : oui bonjour !
Fille 1 : s'il vous plaît, où se trouve l'amphithéâtre John ?
Iless : non, moi je n'ai jamais entendu parler de cet amphi.
König : tu veux dire amphithéâtre Johnson ou John ?
Fille 1 : oui je suis désolée, c'est plutôt amphi Johnson.
König : hahaha, j'espère que tu es nouvelle bachelière non ?
Fille 1 : oui et vous ?
Iless : bon nous, nous avons eu nos baccalauréats l'année dernière, mais c'est cette année qu'on a débuté les études.
Fille 1 : là c'est bien ça ! S'il vous plaît, c'est quoi votre nom ?
Iless : mon nom c'est Iless et mon second c'est König.
Fille 1 : enchanté König et Iless ! Moi c'est Eugénie et ma meilleure amie c'est Mathilde.
Iless : enchanté les jolies filles !
Malgré que ces derniers discutaient, mais Mathilde était toujours calme sans prononcer un seul mot.
Eugénie : est-ce que je peux savoir la filière que vous faites ?
König : anglais et vous ?
Eugénie : droit civil. On va vous laisser et à la prochaine.
König : d'accord et bonne journée à vous !
Iless : s'il te plaît attends ! J'ai la situation des amphithéâtres en format PDF, donc je voulais t'envoyer ça en même temps par Xender.
Eugénie : oh merci infiniment d'avance ! Vraiment c'est très gentil de votre part.
Iless : de rien !
Iless avait pris le téléphone d'Eugénie et lui avait envoyé la situation des amphithéâtres. Sa meilleure amie Mathilde était toujours calme comme une sourde muette.
Iless : maintenant c'est bon !
Eugénie : merci beaucoup à vous !
Elles étaient parties et arrivées à un moment, Mathilde disait
Mathilde : mais dis-moi, pourquoi tu n'as pas demandé la situation des amphis chez une autre personne ?
Eugénie : pourquoi tu me dis ça ?
Mathilde : tous les étudiants qui sont dans cette université, c'est seulement chez les pauvres là que tu as demandé ton renseignement ?
Eugénie : s'il te plaît arrêtes ce que tu dis et saches que personne n'est pauvre sur cette terre. Aujourd'hui, tu dis qu'ils sont pauvres, ce qu'ils seront demain est-ce que tu le sais ? En plus, il nous a donné une réponse parfaite ou non ?
Mathilde : moi la manière dont tu as duré chez eux, ne m'a pas plu.
Eugénie : et c'est la raison pour laquelle tu étais muette devant eux ?
Mathilde : si si... Toi, tu veux que je dise quoi devant ces pauvres étudiants ? Surtout le comportement du teint clair m'énerve trop.
Elles marchaient ensemble en discutant jusqu'à ce qu'elles fussent allées à l'intérieur de l'amphi Johnson pour suivre le cours.
À suivre....