DEUXIÈME PARTIE L’Avantage d’être Bossu ou la Prude« How oft, when press’d to marriage, have I said, Curse on all laws but those which love has made ! » Eloisa to Abelard. « N’est-il pas singulier que ce pauvre Pope, qui était si peu fait pour l’amour, ait voulu être amoureux toute sa vie !… » – C’est une réflexion qui n’est pas de moi, je vous jure, mais d’un de ces biographes commentateurs, de ces hommes de lettres à la suite, qui montent en croupe sur le pégase d’un poète, qui se parent de la livrée d’un grand homme, et, semblables aux valets raisonneurs du théâtre, critiquent ou louent leur maître, à tort ou à travers, sans le comprendre, tantôt l’exaltant de leur admiration sotte, tantôt le rabaissant aux proportions de leur imagination étroite. « Pourquoi Pope s’avisait-il d’être