CHAPITRE XIV Adalbert eût été le quatorzième Les oiseaux chantaient toujours sous les ombrages embaumés de Valneige ; eux seuls n’étaient point attristés, parce qu’ils n’avaient pas connu Adalbert. C’était un lieu charmant que ce Valneige. La nature avait revêtu les teintes variées du printemps. L’eau courait sans se presser, ni s’attarder. Un beau soleil dorait la campagne, et les génisses gambadaient dans les prés, joyeuses de voir leurs mères, et de respirer une calme fraîcheur. À la ferme, tout s’agitait dans les mille détails d’une grande exploitation. On allait et venait, on labourait, on semait ; c’était encore le travail et l’espérance en la récolte prochaine qu’on préparait de loin. L’année devait être bonne, et l’on était content ; mais au château, quelle distance entre la jo