Chapitre 6

1142 Words
POV William Quand elle s'était levée pour partir, j’ai eu l’impression d’être un idiot. Comment allais-je pouvoir gagner sa confiance si je la poussais toujours dans ses retranchements. Visiblement, la famille Bourque était un sujet sensible pour elle. Je ne comprenais pas pourquoi et j’allais devoir enquêter sur le sujet. Mais l’urgence pour le moment était de la rattraper et de m’excuser. Mais j’étais loin de m’imaginer qu’elle me dirait toutes ses choses. Le seul moyen que je voyais pour la faire taire était de l’embrasser. Ses douces lèvres goûtaient les pêches muries au soleil et me donnaient envie de les déguster encore et encore. Elle tenta de me repousser et j’ai réalisé que je devais avoir l’air d’un s****d de lui sauter dessus comme cela. À contre cœur, j’avais donc mis fin au b****r et je l’avais laissé me gifler une fois, mais lorsqu’elle voulut me donner une seconde gifle, j’avais arrêté sa main, la retenant captive de la mienne. Elle avait raison, je ne savais pas ce que sa vie avait été. Nous étions de deux mondes différents, mais je voulais qu’elle comprenne que j’étais sérieux envers elle, que même si je ne la connaissais pas, j’avais l’impression qu’elle allait faire partie de ma vie. Alors, j'ai essayé de trouver les mots pour lui expliquer. Quand elle a fermé les yeux en soupirant, je n’ai pas pu m’empêcher de lui voler un nouveau b****r, aussi léger que les ailes d’un papillon. Quand elle m’a dit qu’elle était d’accord, j’ai senti la joie naître en moi. Elle acceptait de me laisser apprendre à la connaître et c’était un très grand pas de sa part. Mais j’étais loin de me douter à quel point cela était courageux de sa part. La semaine a passé et le midi, je l’emmenais dîner avec moi. J’avais modifié mon horaire de travail pour concorder avec le sien pour la semaine de façon à ce que lundi et mardi, j’avais terminé à deux heures et nous avions marché dans le parc en discutant de nos goûts et préférences. J’évitais les sujets sensibles comme la famille ou bien pire encore, les Bourque. Le mercredi, elle commençait son nouveau travail au Luxe et elle était très nerveuse. Elle m’avoua qu’elle détestait monopoliser l’attention et que de devoir être debout devant ses inconnus l’inquiétait. Elle n’avait pas de téléphone, je lui ai proposé de lui en payer un mais elle a refusé. Elle préférait attendre d’avoir son salaire de serveuse pour en acheter un elle-même. Chaque fois, au cours de la semaine, que j’ai voulu lui acheter quelques choses, elle l’a refusé en me souriant doucement. Cela me laissait perplexe devant sa réaction. Elle était pauvre, mais tellement humble. Aujourd’hui, nous étions vendredi et je devais rencontrer les Bourque au Luxe comme convenu. J’étais curieux de rencontrer ces gens. Mes recherches m’avaient appris qu’ils avaient une fille d’un an plus jeune que moi. Mais c’est tout ce que j’avais pu trouver. Cela, et des photos de famille montrant Monsieur et Madame Bourque en compagnie d’une jeune fille aux cheveux noirs comme la nuit et aux yeux verts. Sur les photos, elle semblait jolie. Mais son regard était froid et calculateur. Je pouvais y voir de la méchanceté alors que les parents regardaient vers elle avec adoration. Elle devait être une de ses filles trop gâtées par ses parents et qui faisait des problèmes aux filles comme Mélissa qui avaient eu moins de chance dans la vie. Je suis arrivé au restaurant à l’Heure précise du rendez-vous et l’hôtesse me guida vers la table. Le couple Bourque était arrivé et à ma grande surprise, leur fille était présente elle aussi. William : Monsieur Bourque, Madame, Mademoiselle. M. Bourque : Monsieur Beaulieu, je suis heureux d’enfin faire votre connaissance Je me suis assis en concentrant mon regard sur l’homme. Sa femme me faisait penser à un rat. Elle avait le visage mince et hautain, des petites lunettes fashion à monture écaillent de tortue, des lèvres peintes en rouge vif, des yeux vert calculateur. Bref, mon sang se glaçait après un simple regard vers elle. La fille n’était guère mieux. Sur les photos, elle avait été mise à son avantage. Mais en personne, elle ressemblait à un être à sang froid, une vipère calculatrice qui attendait le bon moment pour frapper. Quelqu’un qui en me regardant me donnait l’impression d’être un morceau de viande de première qualité et qu’elle allait me dévorer tout ronds. William : Donc, vous vouliez me rencontrer? Monsieur Bourque me regarda en soupirant M. Bourque : Droit dans le vif du sujet n’est-ce pas? Je reconnais bien là votre père, toujours droit au but. Je recherche un partenaire en affaire Monsieur Beaulieu et vous êtes l’homme dont j’ai besoin! Je me suis adossé à ma chaise en le toisant du regard William : Qu’est-ce que j’y gagne? J’étais reconnu pour être un homme froid et calculateur. Avant d’investir dans quelques choses, je devais être certain d’en retirer un avantage. M. Bourque : Je vous donne ma fille en mariage. Je sais que vous êtes célibataire et regarder ma fille, n’est-elle pas la plus belle jeune fille que vous ayez vue? Mon regard est resté sur l’homme alors que je sentais le dégout monter en moi. Il me donnait envie de vomir Mlle Bourque : Je te promets Liam que je vais être une bonne épouse, dévouée, aimante, attentionnée… Je l’ai regardé avec colère et elle eut le bon sens de baisser les yeux William : Premièrement, mon nom n’est pas Liam! Deuxièmement, je ne suis pas intéressé par votre… fille, troisièmement, vous me dégoutez! Comment un homme sain d’esprit peut offrir sa fille en mariage à un homme inconnu? Mlle Bourque : Ce n’est pas lui qui m’offre, c’est moi qui te veux! William : Quatrièmement, je ne vous ai pas donné la permission de me tutoyer et finalement, qui a dit que j’étais célibataire? M. Beaulieu : Mais, les journaux… J’eu un rire froid en me levant de la table, il était hors de question que je mange avec eux. Mlle : Ce n’est pas vrai, qu’est-ce que cette moins que rien, fait ici? Je croyais que cet endroit avait de la classe, mais ils ont engagé une ordure! Je me suis retourné et j’ai suivi son regard. Elle regardait Mélissa qui servait une table plus loin dans le restaurant. Je l’ai vu se lever et se diriger vers elle en prenant un verre de vin sur une table en cours de route. Arrivé à sa hauteur, elle voulut lui lancer le verre de vin au visage, mais j’avais anticipé et j’ai saisi sa main qui tenait le verre William : Une autre raison pour que je refuse votre offre, donc sixièmement, je respecte les gens et ne m’amuse pas à les rabaisser ou les ridiculiser sans raison.
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