Prologue
Il y a quinze ans
POV à la troisième personne
Le vieil homme enfila son costume de père noël en chantant une ritournelle de Noël. Il aimait se déguiser ainsi et aller voir les petits. Voir leurs petits yeux s’illuminer de joie à sa simple vue était pour lui le plus beau des cadeaux de noël. Nous étions le premier décembre et aujourd’hui, il allait rendre visite aux petits orphelins. Il était triste en pensant à eux, pauvres petits, si seuls, sans famille pour les aimer. Il est sorti de la pièce dans laquelle il s’était changé et se dirigea vers le grand salon. Il savait que les enfants l’y attendaient sagement. Il entra en poussant son Ho! Ho! Ho! Traditionnel qui fit éclater de joie les enfants. Le père noël était enfin arrivé pour écouter leur souhait pour noël. Certain allait demander une poupée d’autre un beau camion. Mais il ne s’attendait pas à la demande de la petite Mélissa.
Mélissa était une jeune fille d’à peine six ans. Elle avait de jolies boucles blondes, de grands yeux bleus qui lui mangeaient le visage, un petit nez mutin et de petites lèvres boudeuses. En grandissant, elle deviendra surement une jolie jeune fille.
Père Noël : Dis-moi ma jolie Mélissa, que veux-tu pour Noël?
La petite regarda le père noël avec un sourire triste et dit d’une toute petite voix
Mélissa : Je veux une famille père Noël. Je sais que c’est beaucoup demander, mais c’est ce que je veux.
Le bon père noël senti les larmes lui montez aux yeux. Il était ému de la demande de la jeune fille. Il aurait dû se douter que cela arriverait un jour, surtout à l’orphelinat, mais honnêtement, il n’y était pas préparé.
Père Noël : Ma chère petite… je vais essayer fort de t’en trouver une… mais tu sais, ce n’est pas facile de le faire. Tu es une bonne petite.
Le père Noël tendit sa main dans son sac à jouet et en sorti une poupée. Il l’a tendu à la jeune fille
Père Noël : Je sais que ce n’est pas ce que tu as demandé, mais tiens, elle est pour toi
La petite pris la poupée dans ses bras et la serra contre son cœur
Mélissa : Merci Père Noël.
Elle embrassa le vieil homme sur la joue et laissa sa place à l’enfant suivant. Mais la petite ne quittait pas les pensées du vieil homme.
Le matin de noël, une famille est venue visiter l’orphelinat. Le couple avait déjà une petite fille de huit ans qu’ils ont eu naturellement. Ils ont regardé les enfants et regardé leurs dossiers médicaux. Le couple sélectionna Mélissa pour emmener chez eux. Mélissa était heureuse, le père Noël avait réalisé son souhait. La fille du couple s’appelait Lilly. Elle avait de longs cheveux noirs comme la nuit et les yeux verts. Pour Mélissa, elle était la plus belle petite fille qu’elle ait vus de sa courte vie. Puis, le couple emmena les deux filles à l’hôpital. Le médecin inséra une aiguille dans le bras de Mélissa en lui disant que c’était seulement pour s’assurer qu’elle allait bien. Il lui prit beaucoup de liquide rouge… elle savait que c’était du sang. Puis, il est revenu voir son nouveau papa et sa nouvelle maman en lui disant que les nouvelles étaient bonnes. Il fit de nouveau une piqure à Mélissa et elle s’endormit doucement en se demandant ce qu’il se passait.
Lorsqu’elle se réveilla, elle était seule dans la chambre de l’hôpital. Son nouveau papa et sa nouvelle maman n’étaient pas là. Elle avait mal au dos et était couché sur le côté. Une infirmière entra dans la chambre et s’assura qu’elle était bien. Elle lui dit qu’elle avait subi une opération pour lui enlever un rein. Elle ne savait pas ce qu’était un rein, mais ont lui avait enlevé L’infirmière la félicita pour son geste, lui disant qu’elle avait sauvé la vie de sa grande sœur. Elle ne comprenait pas ce qu’il se passait. Pourquoi l’avait-on emmenée ici et pourquoi était-elle seule. L’infirmière sortie de la chambre en lui disant qu’elle allait prévenir ses parents qu’elle était réveillée. Alors, elle attendit que ses nouveaux parents viennent la voir, mais ils ne sont venus que la dernière journée, celle où elle devait sortir de l’hôpital. Elle faisait semblant de dormir et écoutait ce qu’ils disaient.
Maman : Que faisons-nous d’elle maintenant?
Papa soupira
Papa : Gardons-là avec nous, Lilly peut avoir besoin de son sang ou de sa moelle osseuse un jour. Nous savons qu’elle est compatible, c’est une source d’organe et de sang pour notre fille.
Maman soupira à son tour
Maman : D’accord, mais elle devra vivre dans le grenier, je ne veux pas l’avoir toujours dans mon chemin
Papa : Chérie, n’oublie pas que c’est malgré tout une enfant et que si nous la maltraitons, les services sociaux vont nous la reprendre… Alors ce sera fini pour nous, et pour Lilly.
Maman soupira à nouveau
Maman : Et si nous la retournions à l’orphelinat en disant qu’elle ne s’adapte pas avec notre famille?
Papa : Nous ne pouvons pas. Ce que nous avons fait est illégal et si nous la retournons, quelqu’un risque de voir sa plaie et savoir que nous avons volé un de ses reins…
Maman s’emporta
Maman : Elle n’en avait pas besoin de deux… Notre fille, Lilly, elle allait mourir si nous ne faisions rien. Légalement, nous l’avions adopté, nous avions le droit de décider pour elle.
Papa : Calme-toi, tu vas la réveiller.
Il soupira
Papa : D’accord, va pour le grenier.
Elle ouvrit lentement les yeux et regarda les deux adultes dans la pièce, ses nouveaux parents. Elle était encore jeune, six ans à peine, mais quelque part au fond d’elle, elle savait que cette famille ne l’aimerait pas, que pour eux, elle n’était qu’un tas de pièces de rechange pour leur précieuse fille. Malgré que ce fût son souhait d’avoir une famille pour noël, elle avait déjà envie de les supplier de la rapporter à l’orphelinat.
Elle remit les vieux vêtements de l’orphelinat et serrant sa poupée de chiffons sur son cœur, elle a suivi ses parents. Lilly sorti, elle aussi, de l’hôpital ce jour-là et Mélissa tenta de se nouer d’amitié avec elle. Mais Lilly la regarda avec mépris et lui dit qu’elle la dérangeait