Chapitre 7

1036 Words
POV Mélissa La semaine avait été étrange. Tout d’abords William qui m’avait demandé de lui laisser une chance de me connaître et qui depuis, trouvait toutes les raisons possibles pour m’embrasser. Je m’attendais à ce qu’il me pose des questions sur mon passé, mais il ne l’avait pas fait. Il me posait plutôt des questions sir mes goûts, mes préférences. Bref, mercredi soir, j’avais commencé mon travail de serveuse. Je ne pouvais pas dire que c’était épuisant. C’était comme à la maison des Bourque sauf que là, j’étais payé pour servir les gens. En plus, les gens avaient tendance à laisser un pourboire en fonction de l’appréciation du service. Le premier soir, comme j’étais en intégration, je n’avais eu que trois tables à m’occuper, mais j’avais quand même eu plus de deux cents dollars en pourboire puisque chaque table avait été occupé au moins trois fois dans la soirée. Le jeudi, mon patron augmenta mon nombre de tables à cinq pour voir comment je gérais les choses. Tout avait très bien été et j’avais eu près de huit cents dollars en pourboire. Donc vendredi, mon patron m’a autorisé à prendre une section pleine. Il avait cependant demandé à d’autres serveuses de resté disponible au cas où j’aurais des questions. J’étais nerveuse. Quand j’ai vu les Bourque arrivés, j’étais dans tous mes états, mais soulagé de voir qu’ils n’étaient pas dans ma section. Peut-être que je pourrais passer inaperçu finalement. J’ai entendu du bruit derrière moi et je me suis retournée pour voir Lilly qui tenait un verre de vin rouge et qui se dirigeait vers moi, mais mon cœur s'est serré quand j’ai vu qu’elle était suivie de près par William. Elle amorça le geste de me lancer le verre de vin au visage, mais William l’arrêta en saisissant sa main. William : Une autre raison pour que je refuse votre offre, donc sixièmement, je respecte les gens et ne m’amuse pas à les rabaisser ou les ridiculiser sans raison. J’ai regardé William qui me regardait maintenant avec chaleur dans le regard Lilly : Sans raison! Cette petite peste ne fait que me pourrir la vie depuis que j’ai huit ans! Elle est égoïste, manipulatrice, méchante, voleuse, superficiel… J’ai senti les larmes me monter aux yeux… après tout ce que ses parents m’avaient fait endurer pour son bien-être à elle, c’est ainsi qu’elle me décrivait… William me regarda en fronçant les sourcils. Je voyais qu’il se posait maintenant encore plus de question me concernant. Mais je ne pouvais pas répondre, ce n’était pas le bon endroit. Monsieur Bourque arriva et me regarda avec mépris M. Bourque : Encore toi! J’aurais dû me douter que tu nous causerais encore des problèmes. Lilly, ma chérie, rentrons à la maison… je vais appeler mon bon ami, Nestor et lui demander de congédier cette moins que rien immédiatement. Lilly : Papa, je veux son emploi. Il me revient de droit! M. Bourque : Bien sûr ma princesse. Tout ce que tu veux Lilly : Et je veux William comme mari! William : C’est NON Elle hurla de colère et partit en semant le désordre sur son passage. Mes collègues et moi avons dû remonter d’urgence la salle à manger et redonner aux clients de nouvelles boissons. Les gens me regardaient maintenant avec un mélange de pitié et de mépris. Je devais retenir mes larmes. Je savais que j’allais perdre mon emploi, car ce que la princesse voulait, la princesse l’avait. Mais par-dessus tout, ce qui me faisait le plus de peine, c’était que William avait disparu. Il était parti tout de suite après les Bourque et j’avais l’impression que je ne le reverrais plus. C’était toujours ainsi. Dès que les Bourque s’approchaient de moi, je perdais tout. Une collègue s'approcha de moi et me dit que Nestor voulait me voir dans son bureau. J'ai baissé les épaules, vaincu et j'ai soupiré tristement en me dirigeant ver le bureau. Cela me rappelait tellement de mauvais souvenirs Flashback J’ai eu sept ans cette année, donc Monsieur et Madame Bourque m’ont autorisé à aller à l’école. J’aime beaucoup apprendre, mais ce que j’aime moins c’est que Lilly vient à la même école que moi. Elle est méchante avec moi. Ce matin, elle a déchiré mes vêtements pendant que j’avais éducation physique, si bien que j’ai dû rester toute la journée dans mes vêtements de sport. Toute l’école a rit de moi. Mais je commence à y être habitué, c’est toujours ainsi depuis que j’ai commencé l’école. Aujourd’hui, il y a quelqu’un qui a fait des dessins sur le mur de la cafétéria. Le dessin est très laid et je sais qui l’a fait, mais je ne dirai rien, car personne ne va me croire de toute façon. J’étais dans mon dernier cours de la journée quand le directeur m’a demandé à son bureau. Je suis suite allée le voir pour ne pas le faire attendre. Monsieur et Madame Bourque y était en compagnie de Lilly. Elle me souriait méchamment. Le directeur à dit à Monsieur et Madame Bourque que c’était moi qui avais fait l’affreux dessin. J’avais été obligé d’aller le laver jusqu’à ce qu’il soit disparu. J’avais eu beau dire que ce n’étais pas moi, personne ne m’avait cru et une fois à la maison. Monsieur Bourque avait pris sa ceinture de cuir et il m’avait frappé dix fois avec. J’étais suspendu de l’école pour une semaine, donc il n’avait rien à faire du fait que je ne pouvais plus m’asseoir. J’avais eu tellement mal à la fois aux dos et aux fesses, mais aussi en dedans de moi. Quelqu’un avait menti et j’avais été puni pour quelque chose que je n’avais pas fait. Quand j’étais retourné à l’école, tout le monde murmurait et chuchotait dans mon dos. Je les entendais rire en groupe, mais dès que j'arrivais pas trop loin d’eux, ils gardaient le silence. Je me suis mise à fréquenter la bibliothèque et à lire afin d’en apprendre le plus possible. Le savoir était ma façon de m’échapper. Je n’osais pas emporter de livre chez les Bouque car je savais que Lilly les aurait brisés et je ne voulais pas être à nouveau punis à cause d’elle… Fin du Flashback
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