POV Jonas
Elle semblait tellement fragile a tremblé dans les bras de William. Je ne savais que ce qu’elle avait vécu par le passé, mais je me suis faite la promesse de lui rendre justice. Elle avait finalement accepté de venir à la clinique, mais elle avait demandé à William de venir avec nous. Je comprenais, elle ne nous connaissait pas. Quoique, selon ce que Willy nous avait dit, ils ne se connaissaient que depuis une semaine. Mais au moins, il était pour elle, un visage familier.
Je venais d’une famille affreusement riche du Canada. Nous avions un empire dans l’agro-alimentaire. Nous fournissions des denrées dans les épiceries et les restaurants du pays entier. Nous n’avions pas le monopole, mais nous occupions environ quatre-vingt pourcents du marché. Mais nous avions des contacts dans plusieurs domaines, donc des gangsters pour régler nos comptes sans laisser de traces. C’était d’ailleurs l’un d’eux que j’avais appelé. Il était un hacker et il pouvait pousser à la faillite n’importe quelle compagnie ou personne.
William nous a conduit dans une clinique privée affilier à un laboratoire. C’était une de ses cliniques ouvertes vingt-quatre heures sur vingt-quatre. En chemin, il nous expliqua que c’était à cette clinique qu’il pensait demander la trousse pour faire les prélèvements à domicile. Il avait placé un appel pour les prévenir de notre visite. Donc, quand nous sommes arrivés, ils étaient prêts à nous recevoir.
Lorsque l’infirmière s'est approché de Mélissa pour lui faire une prise de sang, j’ai vu qu’elle paniquait. Je me suis donc approché d’elle et j’ai pris sa main dans la mienne
Jonas : Hey… respire doucement, si tu as changé d’avis, ce n’est pas grave, nous procéderons autrement. Personne ne t’y oblige…
Elle inspira profondément, mais conserva sa main dans la mienne
Mélissa : Ça va aller maintenant, elle peut le faire…
Elle conserva sa main dans la mienne et me regarda dans les yeux pendant que l’infirmière lui faisait un prélèvement. Puis, ce fut à mon tour d’être piqué pour prendre du sang auquel comparer le sien.
Lucas : Dans combien de temps pouvons-nous avoir les résultats?
L’infirmière nous annonça que dans moins de vingt-quatre heures, nous aurions notre réponse.
Mélissa : Je crois que j’aimerais retourner chez moi maintenant…
Daniel : Est-ce que nous pouvons, allez voir à quel endroit tu vis?
Elle le regarda en soupirant
Mélissa : Si vous êtes réellement mes frères, demain je vous montrerai mon petit chez-moi…
William : Pouvez-vous vous débrouiller pour rentrer à votre hôtel? Je voudrais raccompagner Mélissa chez elle par sécurité, les nuits ne sont pas sécuritaires ici…
Daniel : Pas de soucis Willy et merci de nous avoir contactés, grâce à toi, nous sommes encore plus proches de retrouver notre sœur.
POV William
J’ai conduit Mélissa vers ma voiture et je lui ai ouvert la portière pour qu’elle puisse s’assoir. Elle était étrangement silencieuse. J’ai fait le tour de mon véhicule et j’ai pris place sur le siège conducteur. J’ai démarré le véhicule et je me suis engagé dans la circulation fluide. Il était près de onze heures le soir et les gens étaient soit en boite de nuit, soit dans leur appartement à dormir. Une fois devant chez elle, j’ai arrêté le moteur de ma voiture et je suis descendu pour en faire le tour et la laisser sortir à son tour. Elle n’avait toujours pas parlé et je commençais à être inquiet.
William : Est-ce que ça va ma puce?
Elle me regarda en soupirant
Mélissa : Honnêtement, je ne sais pas… tout est confus dans ma tête…
William : Tu veux en parler?
Elle me regarda en soupirant…
Mélissa : Veux-tu un café?
Je savais que c’était sa façon de me demander de rentrer dans son appartement. Elle ne mit avait jamais invité et j’étais curieux de voir à quoi cela ressemblait.
William : Je veux bien oui.
Je lui ai tendu la main et elle glissa la sienne sur ma paume. Notre relation progressait tranquillement. Elle me permettait de l’embrasser et maintenant, elle acceptait mon contact. Je devais sourire comme un idiot présentement seulement parce qu’elle avait glissé sa min dans la mienne.
Nous sommes entrés chez elle et la première chose que je me suis demandé, c'est comment pouvait-elle vivre dans un si petit endroit. Il y avait quoi deux pièces et une salle de bain? Elle m’invita à m’assoir sur le sofa et se dirigea vers la pièce du fond que j’ai tout de suite compris être sa chambre. Elle est revenue en tenant une enveloppe dans ses mains. Elle semblait hésiter avec cette enveloppe et se mordait les lèvres de nervosité. Elle se dirigea alors vers le coin cuisine et fit couler deux cafés qu’elle ramena avec elle en tenant l’enveloppe sous son bras. Elle me tendit un café et je l’ai déposé sur la table basse devant moi.
William : Ton appartement est charmant Mel…
Elle rigola en me regardant
Mélissa : Il est petit oui, mais il venait avec les meubles et l’électricité et le câble sont fournies. C’était tout ce que je pouvais me payer…
Elle soupira doucement puis me tendit l’enveloppe
Mélissa : Je ne suis pas supposé posséder cela… et d’ailleurs, cette enveloppe n’est qu’une copie des documents originaux. Les originaux, je les garde en sécurité… ailleurs… mais tu sembles m’avoir cru tout à l’heure, quand je t’ai parlé de mon passé…
William : Bien sûr que je t’ai cru ma puce…
Mélissa : Avant, à part Miranda, personne ne me croyait… s'est compliqué pour moi… Bref, c’est mon dossier médical. Toutes les interventions que j’ai subies sans mon consentement y sont notées, les dates, les gens qui l’ont fait, tout. Même le montant que les Bourque ont payé pour me les faire subir. Les médicaments qu’ils m’ont donnés pour que je sois collaboratrice avec eux…
J’ai dégluti difficilement en la regardant. L’enveloppe faisait facilement un dix centimètres d’épaisseur.
Mélissa : Mais ce n’est que la partie médicale et ne représente pas tout ce qu’ils m’ont faits. Le reste… je n’ai malheureusement pas de preuves…
William : Est-ce que tu me permets de le lire?
Elle me fit signe que oui et me tendit l’enveloppe.